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L’assemblée générale ordinaire et extraordinaire de la CGEM, de jeudi dernier, en signant un bilan globalement positif après une année d’investiture de son nouveau président Moulay Hafid Alami, a provoqué une onde de choc salutaire, en annonçant la création prochaine de la Fédération nationale des médias.
Loin de chercher à fragiliser la FMEJ (Fédération marocaine des éditeurs de journaux) ou à doubler les rôles dans la représentation des opérateurs du secteur de l’information et des médias, l’initiative mise en œuvre par le président du Groupe Les Editions de La Gazette, vise à investir un créneau longtemps laissé vierge. En effet, de mémoire de Marocain, jamais dans l’histoire de la CGEM, pareille initiative n’est inscrite à l’initiative de quiconque, avant que l’idée n’effleure et ne se mette en marche avec Kamal Lahlou. En parfaite conformité avec la philosophie de Voltaire lorsque celui-ci préconisait que «Chacun cultive son jardin». En effet, la FMEJ s’est constituée en sa qualité d’interlocuteur privilégié de la puissance publique, dont la mission est de défendre les intérêts politiques, institutionnels et partenariaux avec le gouvernement en tant que porte-parole des professionnels faisant entendre leurs voix sur les questions stratégiques touchant au contrat-programme, aux conventions collectives, au code de la presse et à la veille déontologique dans les pratiques professionnelles et ses relations avec les syndicats des journalistes. Par contre, la mise en place d’une entité à caractère exclusivement économique au sein de la corporation patronale, en l’occurrence la Fédération nationale des médias (FNM) comble d’abord une chaise au sein du monde des opérateurs, demeurée de façon inexplicable, demeurée vide.
Ensuite, cette nouvelle structure fédérant une quarantaine d’entreprises des médias, presse écrite, opérateurs audiovisuels et afficheurs urbains, mettra un point d’honneur à promouvoir les intérêts économiques de ses membres, touchant aux volets des incitations fiscales, aux crédits bancaires à taux d’intérêt réduit, la réduction des délais de paiement, le respect du code du travail, l’employabilité et la qualification des ressources humaines, le management d’entreprise…bref tous les aspects liés à l’amélioration des processus économiques, techniques et de bonne gouvernance, dans la production de l’information. Cette initiative qui est considérée par les opérateurs membres de la FNM comme «intéressante et productive», a mûri avant d’être officiellement communiquée à partir de la tribune de la CGEM. En effet, Kamal Lahlou, dont l’idée germait dans sa tête depuis bien longtemps, est passé à l’acte, en tenant une séance informelle dans les locaux de son Groupe d’entreprises médias, avec ses collègues opérateurs représentant divers secteurs du monde des médias en vue de préparer dans les meilleures conditions, l’adhésion consensuelle de la nouvelle fédération au sein de la confédération patronale.
Prenant la parole au nom de la FNM à l’assemblée générale des entrepreneurs du Maroc, Kamal Lahlou a tenu à rappeler que «La dernière décennie a connu l’émergence dans le Royaume d’entités de médias indépendants notamment dans le domaine de la presse écrite qui se sont mues en de véritables entreprises structurées et modernes».
Bonne gouvernance
Une genèse salutairement accélérée, depuis 2002, une date à inscrire en lettres d’or dans les annales du parachèvement de la transition démocratique nationale, accompagnée par la nouvelle dynamique de libéralisation des ondes. Une dynamique où la HACA s’est distinguée par son rôle efficace de veille et de suivi vigilance dans la mise en œuvre de la loi sur la réforme de la Communication audiovisuelle. «C’est cette dynamique d’ouverture et de transparence, qui a permis l’arrivée de nombreux opérateurs des médias, notamment le secteur de la radiophonie où les stations régionales et locales se sont multipliées», insiste K. Lahlou. Celui-ci n’a pas manqué, par ailleurs, de souligner l’évolution remarquable de l’affichage urbain qui «a envahi le monde et pour lequel la société marocaine marque un engouement qui enthousiasme notamment les PME». Avant de déboucher sur le constat majeur à la source de ces évolutions soutenues et durables, que représente le concept bien compris et, surtout, bien appliqué, de bonne gouvernance du secteur : «Ces nouvelles tendances favorables s’expliquent par la mise en œuvre du concept de bonne gouvernance qui est à l’origine du succès remporté par l’avènement de nouveaux opérateurs dans le monde des médias nationaux. Car la gouvernance d’entreprise est, et restera un facteur déterminant de réussite et de pérennité des sociétés actives dans les différents médias au Maroc». C’est pour toutes ces raisons, que l’adhésion de la nouvelle fédération dans un espace patronal, compte-tenu de la crédibilité et de l’efficacité de la CGEM, ne pourra que servir les intérêts économiques de ses membres, tout en accompagnant le développement des entreprises marocaines des autres secteurs.
Loin de chercher à fragiliser la FMEJ (Fédération marocaine des éditeurs de journaux) ou à doubler les rôles dans la représentation des opérateurs du secteur de l’information et des médias, l’initiative mise en œuvre par le président du Groupe Les Editions de La Gazette, vise à investir un créneau longtemps laissé vierge. En effet, de mémoire de Marocain, jamais dans l’histoire de la CGEM, pareille initiative n’est inscrite à l’initiative de quiconque, avant que l’idée n’effleure et ne se mette en marche avec Kamal Lahlou. En parfaite conformité avec la philosophie de Voltaire lorsque celui-ci préconisait que «Chacun cultive son jardin». En effet, la FMEJ s’est constituée en sa qualité d’interlocuteur privilégié de la puissance publique, dont la mission est de défendre les intérêts politiques, institutionnels et partenariaux avec le gouvernement en tant que porte-parole des professionnels faisant entendre leurs voix sur les questions stratégiques touchant au contrat-programme, aux conventions collectives, au code de la presse et à la veille déontologique dans les pratiques professionnelles et ses relations avec les syndicats des journalistes. Par contre, la mise en place d’une entité à caractère exclusivement économique au sein de la corporation patronale, en l’occurrence la Fédération nationale des médias (FNM) comble d’abord une chaise au sein du monde des opérateurs, demeurée de façon inexplicable, demeurée vide.
Ensuite, cette nouvelle structure fédérant une quarantaine d’entreprises des médias, presse écrite, opérateurs audiovisuels et afficheurs urbains, mettra un point d’honneur à promouvoir les intérêts économiques de ses membres, touchant aux volets des incitations fiscales, aux crédits bancaires à taux d’intérêt réduit, la réduction des délais de paiement, le respect du code du travail, l’employabilité et la qualification des ressources humaines, le management d’entreprise…bref tous les aspects liés à l’amélioration des processus économiques, techniques et de bonne gouvernance, dans la production de l’information. Cette initiative qui est considérée par les opérateurs membres de la FNM comme «intéressante et productive», a mûri avant d’être officiellement communiquée à partir de la tribune de la CGEM. En effet, Kamal Lahlou, dont l’idée germait dans sa tête depuis bien longtemps, est passé à l’acte, en tenant une séance informelle dans les locaux de son Groupe d’entreprises médias, avec ses collègues opérateurs représentant divers secteurs du monde des médias en vue de préparer dans les meilleures conditions, l’adhésion consensuelle de la nouvelle fédération au sein de la confédération patronale.
Prenant la parole au nom de la FNM à l’assemblée générale des entrepreneurs du Maroc, Kamal Lahlou a tenu à rappeler que «La dernière décennie a connu l’émergence dans le Royaume d’entités de médias indépendants notamment dans le domaine de la presse écrite qui se sont mues en de véritables entreprises structurées et modernes».
Bonne gouvernance
Une genèse salutairement accélérée, depuis 2002, une date à inscrire en lettres d’or dans les annales du parachèvement de la transition démocratique nationale, accompagnée par la nouvelle dynamique de libéralisation des ondes. Une dynamique où la HACA s’est distinguée par son rôle efficace de veille et de suivi vigilance dans la mise en œuvre de la loi sur la réforme de la Communication audiovisuelle. «C’est cette dynamique d’ouverture et de transparence, qui a permis l’arrivée de nombreux opérateurs des médias, notamment le secteur de la radiophonie où les stations régionales et locales se sont multipliées», insiste K. Lahlou. Celui-ci n’a pas manqué, par ailleurs, de souligner l’évolution remarquable de l’affichage urbain qui «a envahi le monde et pour lequel la société marocaine marque un engouement qui enthousiasme notamment les PME». Avant de déboucher sur le constat majeur à la source de ces évolutions soutenues et durables, que représente le concept bien compris et, surtout, bien appliqué, de bonne gouvernance du secteur : «Ces nouvelles tendances favorables s’expliquent par la mise en œuvre du concept de bonne gouvernance qui est à l’origine du succès remporté par l’avènement de nouveaux opérateurs dans le monde des médias nationaux. Car la gouvernance d’entreprise est, et restera un facteur déterminant de réussite et de pérennité des sociétés actives dans les différents médias au Maroc». C’est pour toutes ces raisons, que l’adhésion de la nouvelle fédération dans un espace patronal, compte-tenu de la crédibilité et de l’efficacité de la CGEM, ne pourra que servir les intérêts économiques de ses membres, tout en accompagnant le développement des entreprises marocaines des autres secteurs.