Driss Jettou finira son mandat en homme politique étiqueté. Sauf l’étiquette qu’il n’avait pas au début de sa mission en tant que Premier ministre : Un homme apolitique. Sinon, celle d’un meneur d’hommes dont la nomination, a tout d’abord crée la surprise, et donc le débat, avant de rassurer. Jettou vient de finaliser le bilan de son gouvernement qu’il présentera le mois de juillet. C’est un Premier ministre bien dans sa fonction qui se présentera devant le Parlement pour défendre le bilan du mandat de son équipe, toute l’équipe bien sûr. La preuve que le chemin faisant, l’homme a su séduire, fédérer et convaincre les partenaires politiques. Avant les autres. Il partage avec les chefs des partis un sentiment de satisfecit.
Une fois le labeur mis en exergue, les chefs vont tenter de séduire l’électorat, alors que lui, il aura à attendre. Et en attendant, il ne cesse de faire valoir et le travail accompli et les perspectives à venir.
Les partis politiques ne se plaignent pas. Selon des sources très proches des états-majors de la koutla, le bilan dépasse de loin les espérances des uns et des autres. On en jugera le moment opportun. Pour l’heure, il est fort intéressant de remarquer que le chef est resté maître à bord durant toutes les épreuves qui ont secoué sa majorité. Une parmi d’autres : le renouvellement de la présidence de la première Chambre qui a vu des couteaux tirés au sein de la majorité, et de la koutla précisément. Un épisode déjà aux oubliettes.
Il faut voir… Ensuite, aucune attaque n’a été remarquée. Comprenez : contre le chef de l’équipe. Au temps d’Abderrahmane El Youssoufi (déjà oublié?) un Abass El Fassi, par exemple, ne manquait pas de décocher quelques dards à l’encontre de son chef.
A titre d’exemple : la question de la moralité publique et le rythme lent des réformes. On comprend mieux maintenant, la satisfaction des leaders politiques.
Au niveau social, Jettou a réussi un coup de «force paisible» en désamorçant plusieurs problèmes. Les cas de l’AMO et du code de travail sont édifiants. S’y ajoute la paix sociale qui a durée depuis presque cinq ans. Aucune grève générale n’a été décrétée et tout le monde a fini par céder au choix et au charme du dialogue. Même un Amaoui tonitruant, a trouvé des qualités au chef du gouvernement.
Rassurant, Jettou? Même pour l’avenir ? Il faut compter avec les aléas de la politique. Il n’en demeure pas moins que le chef de la majorité actuelle dresse, déjà, la feuille de route de celle qui sortira des urnes, le 7 septembre prochain. Dans son bilan, on trouvera, comme c’est noté dans plusieurs déclarations des chefs des partis de la majorité les perspectives pour les années à venir. Il l’avait lui-même indiqué : les priorités ne changeront pas, idem pour les chantiers. D’où la volonté commune de défendre, d’un bloc, le bilan également commun. Là encore, une première. Car souvent chacun y va de ses propres slogans et fait cavalier seul. Driss Jettou a déjà réuni les chefs des partis de la majorité gouvernementale autour de la même table et du même sujet. Quelques jours plus tard, Mohammed Elyazghi a déclaré: «la majorité sera fière de défendre son bilan». Tous feront un bloc derrière le chef. «Nous sommes des gens responsables et nous assumerons ce bilan avec ses aspects positifs et négatifs», a renchérit Ismaïl Alaoui, le SG du PPS dans une déclaration à notre confrère ALM. Et d’ajouter : «nous avons décidé de procéder à une défense globale de tout le bilan, sinon cela serait malhonnête». Moralité : plus jamais comme avant ! Driss Jettou a-t-il réussi à forger une majorité qui n’était pas très solidaire au début ? Il y a lieu d’y croire. Et c’est déjà de la grande politique.
Une fois le labeur mis en exergue, les chefs vont tenter de séduire l’électorat, alors que lui, il aura à attendre. Et en attendant, il ne cesse de faire valoir et le travail accompli et les perspectives à venir.
Les partis politiques ne se plaignent pas. Selon des sources très proches des états-majors de la koutla, le bilan dépasse de loin les espérances des uns et des autres. On en jugera le moment opportun. Pour l’heure, il est fort intéressant de remarquer que le chef est resté maître à bord durant toutes les épreuves qui ont secoué sa majorité. Une parmi d’autres : le renouvellement de la présidence de la première Chambre qui a vu des couteaux tirés au sein de la majorité, et de la koutla précisément. Un épisode déjà aux oubliettes.
Il faut voir… Ensuite, aucune attaque n’a été remarquée. Comprenez : contre le chef de l’équipe. Au temps d’Abderrahmane El Youssoufi (déjà oublié?) un Abass El Fassi, par exemple, ne manquait pas de décocher quelques dards à l’encontre de son chef.
A titre d’exemple : la question de la moralité publique et le rythme lent des réformes. On comprend mieux maintenant, la satisfaction des leaders politiques.
Au niveau social, Jettou a réussi un coup de «force paisible» en désamorçant plusieurs problèmes. Les cas de l’AMO et du code de travail sont édifiants. S’y ajoute la paix sociale qui a durée depuis presque cinq ans. Aucune grève générale n’a été décrétée et tout le monde a fini par céder au choix et au charme du dialogue. Même un Amaoui tonitruant, a trouvé des qualités au chef du gouvernement.
Rassurant, Jettou? Même pour l’avenir ? Il faut compter avec les aléas de la politique. Il n’en demeure pas moins que le chef de la majorité actuelle dresse, déjà, la feuille de route de celle qui sortira des urnes, le 7 septembre prochain. Dans son bilan, on trouvera, comme c’est noté dans plusieurs déclarations des chefs des partis de la majorité les perspectives pour les années à venir. Il l’avait lui-même indiqué : les priorités ne changeront pas, idem pour les chantiers. D’où la volonté commune de défendre, d’un bloc, le bilan également commun. Là encore, une première. Car souvent chacun y va de ses propres slogans et fait cavalier seul. Driss Jettou a déjà réuni les chefs des partis de la majorité gouvernementale autour de la même table et du même sujet. Quelques jours plus tard, Mohammed Elyazghi a déclaré: «la majorité sera fière de défendre son bilan». Tous feront un bloc derrière le chef. «Nous sommes des gens responsables et nous assumerons ce bilan avec ses aspects positifs et négatifs», a renchérit Ismaïl Alaoui, le SG du PPS dans une déclaration à notre confrère ALM. Et d’ajouter : «nous avons décidé de procéder à une défense globale de tout le bilan, sinon cela serait malhonnête». Moralité : plus jamais comme avant ! Driss Jettou a-t-il réussi à forger une majorité qui n’était pas très solidaire au début ? Il y a lieu d’y croire. Et c’est déjà de la grande politique.
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