Fraîcheur Au Maroc, l’opinion traque l’inédit aux élections parce qu’elle a été habituée à l’inutilité des débats et des programmes. L’Istiqlal a bien compris les enjeux et semble occuper le terrain depuis quelque temps dans un exercice de pédagogie qui ne passe pas inaperçu. Lorsque des objectifs sont déclinés c’est toujours par rapport aux moyens pour y parvenir. Il y a une certaine cohérence entre les idées et les projets.
On a beau reprocher à Abbas El Fassi de traîner quelques casseroles, il a eu le mérite de créer des conditions pour que ses jeunes s’épanouissent. La dream team Douiri, Ghellab, Hejira est bien visible. Elle donne l’impression de redésirer le pouvoir pour en faire quelque chose. Peu de formations, à l’exception peut-être de l’USFP, pourraient avoir des arguments pour les contrer. A gauche, à vrai dire, l’idée de progrès est un peu en crise et les atermoiements sur les impératifs de rajeunissement des troupes ne sont pas non plus pour améliorer le capital image des partis. A l’extrême, d’autres formations peuvent difficilement construire des programmes sur la soi-disant crise morale du pays!
L’Istiqlal semble bien engagé dans son travail de reconquête des élites. Pour la conquête des urnes, c’est une autre paire de manches, compte tenu des contraintes structurelles de l’électorat marocain -à moitié analphabète- elles-mêmes entretenues par un imaginaire politique où l’on vote les hommes et non les programmes. Il y a tout de même un vent de fraîcheur.
Mohamed Benabid
On a beau reprocher à Abbas El Fassi de traîner quelques casseroles, il a eu le mérite de créer des conditions pour que ses jeunes s’épanouissent. La dream team Douiri, Ghellab, Hejira est bien visible. Elle donne l’impression de redésirer le pouvoir pour en faire quelque chose. Peu de formations, à l’exception peut-être de l’USFP, pourraient avoir des arguments pour les contrer. A gauche, à vrai dire, l’idée de progrès est un peu en crise et les atermoiements sur les impératifs de rajeunissement des troupes ne sont pas non plus pour améliorer le capital image des partis. A l’extrême, d’autres formations peuvent difficilement construire des programmes sur la soi-disant crise morale du pays!
L’Istiqlal semble bien engagé dans son travail de reconquête des élites. Pour la conquête des urnes, c’est une autre paire de manches, compte tenu des contraintes structurelles de l’électorat marocain -à moitié analphabète- elles-mêmes entretenues par un imaginaire politique où l’on vote les hommes et non les programmes. Il y a tout de même un vent de fraîcheur.
Mohamed Benabid
Commentaire