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les pv en algerie

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  • les pv en algerie

    Nul n’est au-dessus de la loi. » L’Etat de droit commence dans les commissariats. Deux slogans, utilisés par la police pour regagner la confiance des citoyens, mais qui sont, chaque jour que Dieu fait, foulés au pied. L’exemple le plus frappant est cet incident vécu par une citoyenne à Ben Aknoun, non loin de la cité universitaire, ayant grillé un sens giratoire. Elle fut arrêtée par deux policiers. Jusque-là, la réaction est exemplaire. Les agents ne font qu’appliquer la loi. Mais pas tout le monde. Au moment même où, un des policiers verbalisait la citoyenne, le deuxième arrête un autre automobiliste qui venait de commettre la même infraction. Il lui demande ses papiers, et d’un geste machinal, le chauffeur tire sa carte professionnelle. L’agent la fixe un moment et autorise l’automobiliste à partir. La citoyenne, offusquée par cette réaction, exige des explications et l’agent lui déclare tout bonnement : « Avez-vous vu un policier dresser un procès-verbal à un cadre de la justice ? » « Mais, répond la citoyenne, votre devise est : Nul n’est au-dessus de la loi. » Le policier fait mine de ne rien entendre et va plus loin en confisquant le permis à la conductrice en colère, lui lançant : « Vous allez le récupérer, après avoir payé la contravention au commissariat de Scala à El Biar. » En fait, le conducteur impuni n’est autre qu’un haut responsable de la Cour suprême. La citoyenne, après avoir payé sa contravention, se dirige vers le commissariat de Scala, entouré de barricades métalliques. « Allez ailleurs, vous ne pouvez-pas entrer en voiture », lui lance un policier en faction. Elle a été dans l’obligation de faire plusieurs tours pour trouver un stationnement à plus de 800 mètres du lieu. Elle arrive enfin au commissariat, presque fermé aux citoyens, et le préposé au guichet l’informe que son permis n’est pas encore transmis par les agents en question, qui étaient sur place à Ben Aknoun. « Revenez demain ! », lui dit le policier. « Jamais, j’ai besoin de mon permis et je ne quitte pas ce commissariat sans mon document », rétorque-t-elle. Elle se plaint du fait que l’accès au bâtiment soit fermé aux automobilistes, mais l’officier déclare : « C’est une décision des responsables. » « Et le slogan sur l’Etat de droit commence au commissariat, qu’en avez-vous fait ? » Une question qui laisse l’officier sans voix. Après avoir passé une heure à attendre ses papiers, elle repart en colère pour avoir été malmenée, et payé une contravention imposée à une partie des Algériens seulement, avoir été victime d’abus d’autorité en lui confisquant un permis juste pour une banale erreur, et les désagréments causés en lui interdisant de stationner à côté d’un commissariat. Une histoire qui illustre parfaitement le comportement de ceux qui veulent se rapprocher du peuple.


    source : El Watan de salima Tlemçani




  • #2
    Lu,

    tot ce qu'il y a de normal :

    c'est ce qu'on appelle la loi élastique qui se tend ou se retorque selon les gens

    that's all folks!

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