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Nouvelle perquisition chez Villepin

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    Paris - Les juges chargés de l'enquête sur l'affaire Clearstream ont perquisitionné vendredi dans des locaux utilisés par Dominique de Villepin.

    Ils s'étaient déjà rendus jeudi au domicile de l'ancien premier ministre.

    Les magistrats Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, accompagnés de policiers, se sont rendus avenue Kléber, dans un bureau dont M. de Villepin ministre a l'usage et qui appartient au ministère des affaires étrangères. L'ex-premier ministre est rentré de vacances jeudi soir, mais on ignorait dans l'immédiat s'il était présent sur place.

    Jeudi, les juges avaient emporté de nombreux documents dans une valise et des sacoches. Selon Le Monde daté de samedi, ils ont notamment saisi deux documents classés «secret défense». Les juges devront faire une demande officielle de déclassification et le ministère de la défense prendra la décision finale.

    Mise en examen?

    Cette perquisition est une première judiciaire concernant un ancien Premier ministre. Dominique de Villepin, qui nie toute malversation et était jusqu'ici témoin, est désormais susceptible d'être mis en examen pour «complicité de dénonciation calomnieuse».

    Ce rebondissement fait suite à la découverte de notes du général Philippe Rondot qui ravivent les soupçons d'une participation de Dominique de Villepin à une machination contre l'actuel président de la République Nicolas Sarkozy. Au total 39 fichiers informatiques, initialement détruits, ont été retrouvées dans la mémoire de son ordinateur.

    Dans deux fichiers relatifs à l'affaire Clearstream, le militaire spécialiste du renseignement fait état de déclarations de protagonistes du dossier Clearstream affirmant que M. de Villepin était à l'origine de la tentative de compromission de M. Sarkozy.

    Problème de droit

    L'Elysée n'a pas commenté ces développements. Nicolas Sarkozy est partie civile dans le dossier depuis janvier 2006 et a maintenu cette position après son accession à l'Elysée.

    Selon des magistrats, cette position pourrait à terme poser un problème de droit. En tant que chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy est en effet président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et «garant de l'indépendance de la magistrature».

    Par ailleurs, le chef de l'Etat, par l'intermédiaire de son ministre de l'Intérieur, a aussi indirectement autorité sur la police, qui mène l'enquête.

    Source: SDA/ATS
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