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Bouteflika qualifie le colonialisme français de « raciste et oppresseur »
A la veille de la visite de Nicolas Sarkozy en Algérie
Bouteflika qualifie le colonialisme français de « raciste et oppresseur »
A la veille de la visite du Président français Nicolas Sarkozy en Algérie, dans le cadre d’une tournée qui va inclure la Tunisie, Bouteflika a réitéré la position de l’Algérie concernant l’ère coloniale et ce que l’armée de l’occupation a commis de crimes envers les algériens.
Bouteflika a qualifié le colonialisme français en Algérie de système « oppresseur et raciste », réitérant le refus de l’Algérie des tentatives de « réécriture de l’histoire », une allusion à la loi du 23 février glorifiant le colonialisme du parlement français en 2005.
Dans un discours prononcé jeudi au siège du ministère de la Défense nationale (MDN) à l'occasion du 45ème anniversaire de l'Indépendance nationale, le président Abdelaziz Bouteflika a indiqué que l’histoire de l’Algérie fait face à des « tentatives honteuses de réécriture ». Il a ajouté « un million et demi d'Algériens ont payé de leur vie la victoire de leurs idéaux. En rendant hommage à ces martyrs, nous devons nous remémorer tout ce qu'a été, à travers les innombrables actes d'héroïsme individuel, la foi dans la patrie et dans son avenir, tout ce qu'a été la force de l'attachement aux principes de justice et de dignité », poursuivant « ces rappels sont toujours nécessaires. Non pas pour exacerber un quelconque chauvinisme national. Non pas pour entretenir de quelconques ressentiments, et pas davantage pour légitimer de quelconques droits ou privilèges au nom des sacrifices du passé », mais ajoute-t-il « nous devons ces rappels d'abord à la vérité, alors que des tentatives honteuses de réécriture de l'histoire se développent ».
M. Bouteflika a précisé que le but du retour à l’histoire et de démontrer « combien est précieux le droit à sa patrie ce droit qui a été arraché au prix le plus fort, combien est précieux le droit à la dignité, conquis sur un système colonial oppresseur et raciste qui, pendant plus d'un siècle, a condamné le peuple algérien au mépris, à l'ignorance et à l'exploitation ».
Le président de la République a soulevé un nombre de « changements politiques » qu’il compte entreprendre pour préparer le pays à passer à une « nouvelle » phase, parmi ces changements Bouteflika a parlé de la nécessité « d’apporter des modifications susceptibles de faciliter le fonctionnement des entreprises de l’Etat et élargir le champ des pratiques des libertés publiques », une allusion au projet de révision de la Constitution.
Il a par ailleurs donné le feu vert à l’armée pour entamer des opérations militaires intensives contre les groupes terroristes qui refusent la proposition de « la réconciliation nationale ». Cela est une réaction aux attentats du 11 Avril d’Alger, et ceux de Tizi Ouzou et de Boumerdés le 13 février.
Il a déclaré « j'entends, en ma qualité de Chef suprême des Forces armées, que la lutte contre les résidus terroristes redouble d'intensité. Les agressions criminelles perpétrées, récemment à Alger et ailleurs, ont rappelé la nécessité absolue de ne point baisser la garde ».
el khabar 07-07-2007
=== MODERATION ===
Soignez vos messages. Lisez la charte du forum, svp : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic
Bouteflika qualifie le colonialisme français de « raciste et oppresseur »
A la veille de la visite du Président français Nicolas Sarkozy en Algérie, dans le cadre d’une tournée qui va inclure la Tunisie, Bouteflika a réitéré la position de l’Algérie concernant l’ère coloniale et ce que l’armée de l’occupation a commis de crimes envers les algériens.
Bouteflika a qualifié le colonialisme français en Algérie de système « oppresseur et raciste », réitérant le refus de l’Algérie des tentatives de « réécriture de l’histoire », une allusion à la loi du 23 février glorifiant le colonialisme du parlement français en 2005.
Dans un discours prononcé jeudi au siège du ministère de la Défense nationale (MDN) à l'occasion du 45ème anniversaire de l'Indépendance nationale, le président Abdelaziz Bouteflika a indiqué que l’histoire de l’Algérie fait face à des « tentatives honteuses de réécriture ». Il a ajouté « un million et demi d'Algériens ont payé de leur vie la victoire de leurs idéaux. En rendant hommage à ces martyrs, nous devons nous remémorer tout ce qu'a été, à travers les innombrables actes d'héroïsme individuel, la foi dans la patrie et dans son avenir, tout ce qu'a été la force de l'attachement aux principes de justice et de dignité », poursuivant « ces rappels sont toujours nécessaires. Non pas pour exacerber un quelconque chauvinisme national. Non pas pour entretenir de quelconques ressentiments, et pas davantage pour légitimer de quelconques droits ou privilèges au nom des sacrifices du passé », mais ajoute-t-il « nous devons ces rappels d'abord à la vérité, alors que des tentatives honteuses de réécriture de l'histoire se développent ».
M. Bouteflika a précisé que le but du retour à l’histoire et de démontrer « combien est précieux le droit à sa patrie ce droit qui a été arraché au prix le plus fort, combien est précieux le droit à la dignité, conquis sur un système colonial oppresseur et raciste qui, pendant plus d'un siècle, a condamné le peuple algérien au mépris, à l'ignorance et à l'exploitation ».
Le président de la République a soulevé un nombre de « changements politiques » qu’il compte entreprendre pour préparer le pays à passer à une « nouvelle » phase, parmi ces changements Bouteflika a parlé de la nécessité « d’apporter des modifications susceptibles de faciliter le fonctionnement des entreprises de l’Etat et élargir le champ des pratiques des libertés publiques », une allusion au projet de révision de la Constitution.
Il a par ailleurs donné le feu vert à l’armée pour entamer des opérations militaires intensives contre les groupes terroristes qui refusent la proposition de « la réconciliation nationale ». Cela est une réaction aux attentats du 11 Avril d’Alger, et ceux de Tizi Ouzou et de Boumerdés le 13 février.
Il a déclaré « j'entends, en ma qualité de Chef suprême des Forces armées, que la lutte contre les résidus terroristes redouble d'intensité. Les agressions criminelles perpétrées, récemment à Alger et ailleurs, ont rappelé la nécessité absolue de ne point baisser la garde ».
el khabar 07-07-2007
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