Dans un communiqué daté d’hier et parvenu à la rédaction, le département de Ghoulamallah a répondu à l’article écrit de la main d’un certain Majdi Allam et paru le 13 juin dernier, en précisant d’emblée que “les droits et les libertés religieuses des chrétiens en Algérie sont plus importants que ceux des musulmans dans les pays chrétiens”. Le communiqué, signé par le chargé de l’information et de la communication, a, en outre, révélé que l’auteur de l’écrit n’est autre que l’adjoint du directeur de la publication, “un Italien d’origine égyptienne”. Selon le communiqué, le journaliste a cité l’Algérie parmi les pays musulmans où les chrétiens subiraient “une oppression”, “une ségrégation”, voire “des intimidations”, afin de justifier son appel à “une grande manifestation à Rome” pour demander l’arrêt de ces “pratiques et souffrances présumées”. Pour le MARW, il n’est pas juste de mettre tous les pays musulmans à la même enseigne, encore moins de désigner du doigt le “pays de la démocratie et des libertés” qui est l’Algérie, d’autant que de telles “accusations sont sans fondement”. Il s’agit d’un point de vue personnel qui n’engage que son auteur, a-t-il fait savoir.
Même si l’article de Majdi Allam a été diffusé il y a moins d’un mois, sa publication constitue une opportunité pour le département de Ghoulamallah, pour expliciter sa position par rapport aux cultes chez “le peuple algérien auquel Dieu a fait aimer l’Islam”. Pour le chargé de la communication, l’article va à l’encontre des idées développées par la communauté internationale, qui privilégie “la culture du dialogue, du pardon, du rapprochement et de la cohabitation entre les différentes religions, particulièrement les religions monothéistes”. “L’Algérie, État et peuple, croit que les droits de l’Homme et les libertés quotidiennes sont le baromètre du niveau de développement de la démocratie”, a relevé le communiqué, mettant en avant la tolérance et l’ouverture des Algériens sur les autres religions. Le chargé du MARW s’est également référé à la Convention internationale sur les droits de l’Homme signée par l’Algérie, qui est soucieuse du respect des libertés individuelles, en rappelant que “chaque individu a la liberté conscience et le droit à la croyance et à la religion”. Il a aussi parlé de l’ordonnance n°06-03 du 28 février 2006 fixant les conditions et règles d’exercice des cultes autres que musulmans. “L’Algérie affronte aujourd’hui, au nom de la religion, un nouveau phénomène”, a-t-il soutenu, faisant allusion aux actions menées par des personnes en vue de l’évangélisation des Algériens. L’article de Corriere Della Sera a, par ailleurs, suscité certains rappels tels que l’entrée sans difficulté d’étrangers ou leur installation en Algérie, quel que soit le rapport qu’ils ont avec la religion, ainsi que la diffusion d’ouvrages traitant du domaine religieux. “La nouvelle loi algérienne est conforme à la Constitution et aux conventions internationales. Elle protège les pratiquants et les lieux de culte pour les non-musulmans”, a encore affirmé le chargé de la communication.
source : Liberté
Même si l’article de Majdi Allam a été diffusé il y a moins d’un mois, sa publication constitue une opportunité pour le département de Ghoulamallah, pour expliciter sa position par rapport aux cultes chez “le peuple algérien auquel Dieu a fait aimer l’Islam”. Pour le chargé de la communication, l’article va à l’encontre des idées développées par la communauté internationale, qui privilégie “la culture du dialogue, du pardon, du rapprochement et de la cohabitation entre les différentes religions, particulièrement les religions monothéistes”. “L’Algérie, État et peuple, croit que les droits de l’Homme et les libertés quotidiennes sont le baromètre du niveau de développement de la démocratie”, a relevé le communiqué, mettant en avant la tolérance et l’ouverture des Algériens sur les autres religions. Le chargé du MARW s’est également référé à la Convention internationale sur les droits de l’Homme signée par l’Algérie, qui est soucieuse du respect des libertés individuelles, en rappelant que “chaque individu a la liberté conscience et le droit à la croyance et à la religion”. Il a aussi parlé de l’ordonnance n°06-03 du 28 février 2006 fixant les conditions et règles d’exercice des cultes autres que musulmans. “L’Algérie affronte aujourd’hui, au nom de la religion, un nouveau phénomène”, a-t-il soutenu, faisant allusion aux actions menées par des personnes en vue de l’évangélisation des Algériens. L’article de Corriere Della Sera a, par ailleurs, suscité certains rappels tels que l’entrée sans difficulté d’étrangers ou leur installation en Algérie, quel que soit le rapport qu’ils ont avec la religion, ainsi que la diffusion d’ouvrages traitant du domaine religieux. “La nouvelle loi algérienne est conforme à la Constitution et aux conventions internationales. Elle protège les pratiquants et les lieux de culte pour les non-musulmans”, a encore affirmé le chargé de la communication.
source : Liberté
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