L’acide phosphorique du coca est un facteur de risque de maladie rénale
Quand on dit « coca », on pense souvent : « c’est trop sucré », « ça va me faire grossir » ou « c’est mauvais pour mon diabète ». On pense moins : « c’est trop d’acide phosphorique » et « ça augmente mon risque de maladie rénale ». Une équipe de chercheurs américains du National Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS) vient pourtant de mettre en évidence que les personnes qui boivent deux verres de coca chaque jour ont deux fois plus de risque de développer un jour une insuffisance rénale.
On estime que près de 3 millions de Français sont victimes d’insuffisance rénale chronique. C’est une maladie difficile à dépister précocement car aucun symptôme n’apparaît au début. C’est seulement au stade de l’insuffisance rénale que les symptômes se manifestent. On parle des 4 « A » pour asthénie (fatigue excessive), amaigrissement, anorexie, anémie. Une hypertension artérielle y est généralement associée.
Le Dr. Dale P. Sandler et ses collaborateurs du NIEHS ont sélectionnés 465 personnes qui venaient d’apprendre qu’elles souffraient de maladie rénale chronique. Les chercheurs ont comparé leurs habitudes concernant les boissons et les sodas à celle de 467 personnes du même âge et sexe mais en bonne santé.
Les résultats montrent que les personnes qui boivent deux grands verres de coca ou plus par jour ont 2,3 fois plus de risque de développer une maladie rénale que ceux qui n’en boivent pas. Et ce, que le coca soit « light » ou non. En revanche, la consommation de sodas sans cola (Orangina, Fanta…) n’est associée à aucun risque de maladie rénale.
« Notre étude suggère qu’il existe dans le coca une substance qui est liée à un doublement du risque de maladie rénale, commente Dale P. Sandler. Nous pensons que ce n’est ni la caféine, ni le sucre » poursuit la chercheuse.
Le principal suspect ? L’acide phosphorique qui donne son goût acide au coca tout en jouant le rôle de conservateur. Les autres types de sodas n’en contiennent pas, les fabricants ayant plutôt recours à l’acide citrique pour donner un goût acide. Or, on sait que l’exposition à des taux élevés d’acide phosphorique endommage le fonctionnement des reins et augmente le risque d’avoir des calculs rénaux. On conseille d’ailleurs aux personnes qui ont des maladies rénales d’éviter de manger de la viande (riche en acide phosphorique) et de boire du coca.
Le Journal de La Santé
Paris, le 05/07/07
Quand on dit « coca », on pense souvent : « c’est trop sucré », « ça va me faire grossir » ou « c’est mauvais pour mon diabète ». On pense moins : « c’est trop d’acide phosphorique » et « ça augmente mon risque de maladie rénale ». Une équipe de chercheurs américains du National Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS) vient pourtant de mettre en évidence que les personnes qui boivent deux verres de coca chaque jour ont deux fois plus de risque de développer un jour une insuffisance rénale.
On estime que près de 3 millions de Français sont victimes d’insuffisance rénale chronique. C’est une maladie difficile à dépister précocement car aucun symptôme n’apparaît au début. C’est seulement au stade de l’insuffisance rénale que les symptômes se manifestent. On parle des 4 « A » pour asthénie (fatigue excessive), amaigrissement, anorexie, anémie. Une hypertension artérielle y est généralement associée.
Le Dr. Dale P. Sandler et ses collaborateurs du NIEHS ont sélectionnés 465 personnes qui venaient d’apprendre qu’elles souffraient de maladie rénale chronique. Les chercheurs ont comparé leurs habitudes concernant les boissons et les sodas à celle de 467 personnes du même âge et sexe mais en bonne santé.
Les résultats montrent que les personnes qui boivent deux grands verres de coca ou plus par jour ont 2,3 fois plus de risque de développer une maladie rénale que ceux qui n’en boivent pas. Et ce, que le coca soit « light » ou non. En revanche, la consommation de sodas sans cola (Orangina, Fanta…) n’est associée à aucun risque de maladie rénale.
« Notre étude suggère qu’il existe dans le coca une substance qui est liée à un doublement du risque de maladie rénale, commente Dale P. Sandler. Nous pensons que ce n’est ni la caféine, ni le sucre » poursuit la chercheuse.
Le principal suspect ? L’acide phosphorique qui donne son goût acide au coca tout en jouant le rôle de conservateur. Les autres types de sodas n’en contiennent pas, les fabricants ayant plutôt recours à l’acide citrique pour donner un goût acide. Or, on sait que l’exposition à des taux élevés d’acide phosphorique endommage le fonctionnement des reins et augmente le risque d’avoir des calculs rénaux. On conseille d’ailleurs aux personnes qui ont des maladies rénales d’éviter de manger de la viande (riche en acide phosphorique) et de boire du coca.
Le Journal de La Santé
Paris, le 05/07/07
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