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La Kabylie aux prises avec "al-Qaida pour le Maghreb"

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  • La Kabylie aux prises avec "al-Qaida pour le Maghreb"

    Alors que le reste de l'Algérie est pratiquement pacifié après une décennie de violences, la Kabylie joue les prolongations.

    Aïn-el-Hammam, sous-préfecture de montagne perchée à une trentaine de kilomètres de Tizi-Ouzou, la capitale régionale, est sous haute surveillance. Le carrefour de Ssevt, à trois kilomètres à l'est de la ville, évoque les points de passage d'un pays en guerre : herses, sacs de sable et contrôle de véhicules. Depuis que la garde communale a été mitraillée en plein jour par des hommes armés circulant à bord d'un fourgon, le barrage a été renforcé par des militaires et des gendarmes. Le 5 juillet, fête de l'indépendance, la ville était de nouveau en émoi. Une bombe télécommandée, placée dans un fossé, a explosé au passage d'un cortège officiel qui accompagnait le wali (préfet). Sans faire de victime.

    Dans la Kabylie, otage d'une guerre qui ne la concerne pas, les attentats se multiplient à une cadence infernale. Le 6 juin dernier, une bombe ciblait la gare routière de Tizi-Ouzou, mitoyenne du palais de justice. Le 14 février, sept attentats simultanés à la voiture piégée visaient des casernes de gendarmerie et des commissariats de police, faisant officiellement 6 morts et 13 blessés.

    Cette offensive survient alors que le GSPC, rebaptisé al-Qaida pour le Maghreb islamique depuis septembre 2006, tente d'imposer son influence sur toute l'Afrique du Nord. « L'émir Droudkel veut asseoir sa légitimité dans la hiérarchie d'al-Qaida. Le moment venu, il pourra prétendre à la succession d'Oussama Ben Laden », explique le journaliste Hamida Layachi, spécialiste de l'islamisme radical.

    Un pacte de non-agression

    Le groupe opérationnel qui sévit en Kabylie aurait établi son QG dans les maquis d'Aït Yahia, près de Aïn-el-Hammam. La région, au relief accidenté et fortement boisé, a été de tout temps un foyer d'agitation. Durant les années 1990, elle avait résisté à la déferlante islamiste du FIS sous la bannière du FFS et du RCD, deux partis laïques influents dans la région. Pour se protéger des incursions terroristes, les villageois sortaient les fusils de chasse et les vieilles mitraillettes, cachés depuis la fin de la guerre d'indépendance en 1996. Avec l'élimination ou la reddition de la poignée d'intégristes originaires de Kabylie, des groupes armés venus d'Alger et des localités limitrophes ont pris le relais.

    Pourquoi ont-ils choisi cette région hostile comme base arrière et ultime refuge ? Comment ont-ils pu survivre au sein d'une population dont ils ne comprennent même pas la langue ? Un avocat tente une explication : « Entre la population et le GSPC, il y a comme un pacte tacite de non-agression. En évitant de s'attaquer aux civils, les groupes armés ont obtenu leur neutralité d'autant plus aisément que les Kabyles considèrent la délation comme un déshonneur, et qu'ils partagent une même haine du pouvoir. »

    En mars dernier, Hacène, chauffeur de taxi de 35 ans, a rencontré ces mystérieux maquisards, embusqués derrière des buissons. Ils étaient sans barbe et habillés en civil. « Le soir, raconte-t-il, une délégation d'une vingtaine de villageois, sans armes, est allée à leur rencontre. Nous leur avons dit qu'ils étaient à proximité des habitations, qu'ils risquaient de faire peur aux écoliers, et qu'ils devaient déguerpir. Ils nous ont assuré qu'ils partiraient à la tombée de la nuit... »

    Cette « neutralité vigilante » de la population s'est renforcée depuis la terrible répression du printemps 2001, qui avait fait 124 morts et des centaines de blessés parmi de jeunes manifestants. Le GSPC avait alors tenté une jonction avec les contestataires en proclamant : « Kabyles, votre ennemi est le nôtre ! Votre combat est juste... » Malgré des dérives isolées de quelques délégués des âarchs (coordination des comités de villages) qui avaient détourné des médicaments vers les maquis islamistes, l'opération de charme avait tourné court.

    Alors que la population exigeait le départ des « gendarmes assassins », les autorités acceptaient de délocaliser les brigades les plus meurtrières. La région, devenue une zone de non-droit, est livrée à l'insécurité et au racket. Depuis mars 2006, plusieurs commerçants et entrepreneurs ont été kidnappés, puis relâchés contre de fortes rançons, dans une totale opacité. Les milieux d'opposition soupçonnent le pouvoir de manipuler ce climat délétère pour imposer le retour des gendarmes.

    Par AREZKI AÏT-LARBI pour le Figaro

  • #2
    Les milieux d'opposition soupçonnent le pouvoir de manipuler ce climat délétère pour imposer le retour des gendarmes.
    Et il n'y a pas que l'opposition qui le soupçonne très fortement......Pour quelle raison les islamistes s'en prendraient aujourd'hui à la Kabylie alors qu'ils ne l'ont jamais fait auparavant ???
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Comment ont-ils pu survivre au sein d'une population dont ils ne comprennent même pas la langue

      je pense que c une affirmation grave
      Gone with the Wind.........

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      • #4
        Bonjour

        la Kabylie joue les prolongations.
        Et pourtant .............

        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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        • #5
          Tiliwine

          Le plus grave c'est qu'Al Qaida soit en Algérie.....
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

          Commentaire


          • #6
            Bonjour

            Envoyé par Tiliwine
            Comment ont-ils pu survivre au sein d'une population dont ils ne comprennent même pas la langue
            L'endoctrinement n'a pas de langue n'a pas de limite , un caméléon sait toujours s'adapté ,la peste n'a pas d'autre solution que l'éradication

            Le schéma à déjà était vue ailleurs , misère sociale, démission des autorisées un laisser aller qui a bien profiter aux larves sanguinaires

            Voir sa région cité en de telles circonstances n’est vraiment pas flatteur
            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

            Commentaire


            • #7
              zwina

              Le plus grave c'est qu'Al Qaida soit en Algérie.....

              absolument
              Gone with the Wind.........

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              • #8
                Voir sa région cité en de telles circonstances n’est vraiment pas flatteur
                Je ne te le fais pas dire, mais le malheur c'est que les Kabyles ont sont beaucoup dans le pourrissement qui caractérise leur région en ce moment.

                Au lieu de coopérer avec les forces de sécurité pour chasser les terroristes et en finir avec ses sanguinaires comme partout ailleurs en Algérie, certains continuent à jouer à une troublante et scandaleuse neutralité.

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                • #9
                  Mendz

                  Tes proses pro gouvernementales sont parfois lassantes.... Au fait qui nous doit des excuses là ???????????? A cause de qui la Kabylie se retrouve dans cette situation ??????
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    citation l'imprevisible

                    L'endoctrinement n'a pas de langue n'a pas de limite , un caméléon sait toujours s'adapté ,la peste n'a pas d'autre solution que l'éradication

                    je suis d'accord
                    mais les propos dont j'ai cite une partie , ceux du journaliste en question laissent supposer une autre lecture
                    gravissime
                    Gone with the Wind.........

                    Commentaire


                    • #11
                      Pourquoi ont-ils choisi cette région hostile comme base arrière et ultime refuge ? Comment ont-ils pu survivre au sein d'une population dont ils ne comprennent même pas la langue ? Un avocat tente une explication : « Entre la population et le GSPC, il y a comme un pacte tacite de non-agression.
                      La phrase est de Ait-Larbi.

                      C'est toute l'Algerie qui est aux prises avec Al-Qaida et autre sanguinaires. Les algeriens sont solidaires des régions encore touchées par les terros que ce soit la kabylie, l'ouarsenis, les aures....

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                      • #12
                        Mon Dieu, qui aurait dit?...la Kabylie aux prises avec "al Qaida"...quelle horreur!
                        kikoz un jour, koz toujours.

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                        • #13
                          Tes proses pro gouvernementales sont parfois lassantes.... Au fait qui nous doit des excuses là ???????????? A cause de qui la Kabylie se retrouve dans cette situation ??????
                          Pour moi c'est à cause des Kabyles.

                          L'Etat a finis par évacuer ses gendarmes et a initié un dialogue avec les arouches par souci d'abréger la confrontation entre l'Etat et la population et d'épargner cette région encore plus de déchirure, de destrcution et de sang versé, mais malheureusement les choses se sont empirés en Kabylie qui est devenue le refuge par excellence des bandits et des hors la loi et qui commettent leur crimes avec l'assistance et le soutiens des terroristes du GSPC à tel point que les Kabyles eux meme regrettent maintenant le départ des gendarmes.

                          Mais l'Etat est là, et cherche vraiment à sécuriser la Kabylie et à néttoyer cette région des sanguinaires terroristes comme il l'a fait partout en Algérie, mais si tu relis juste article d'en haut et tu ne saute pas les propos qui te dérangent tu saura qu'il y a certains qui sont prets à s'allier avec le diable ou à fermer l'oeil pour ses agissement juste pour empecher l'Etat de sécuriser cette région, mais malheureusement cette situation est totalement contraire aux intérets de cette région qui va accuser un retard certain dans le développement et la reconstruction qui est initiée actuellement dans beaucoup de régions d'Algérie, vu que pratiquement la seule région ou sévit encore le terroriste reste la Kabylie.

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                          • #14
                            L'état n'a jamais sécurisé cette région bien au contraire car avant c'était l'armée et ses gendarmes avec qui nous avions maille à partir. Dès le lendemain de l'indépendance, la Kabylie a dénoncé ceux qui avaient pris le pouvoir et s'octroyaient des faits révolutionnaires alors qu'ils n'y avaient même pas participé ou si peu que leurs places n'étaient pas là. Le gouvernement n'a eu de cesse de faire taire les Kabyles pour qu'on oublie l'histoire la VRAIE. Le gouvernement pour asseoir son pouvoir a procédé à une campagne de discréditation qui a parfaitment fonctionné : pour les autres algériens nous sommes ceux qui ne sont pas arabes et arabophobes de surcroit. Alors que ce que l'on demande ce n'est que la LIBERTE celle que nous aurions du aussi avoir au lendemain de l'indépendance. Cette liberté était pour TOUS les algériens et aujourd'hui force est de constater que l'Algérie ne va pas mieux qu'avant 1962 car les colons ont été remplacés par des sbires.
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #15
                              blablablabla
                              Qui va assurer la sécurité si on ne veut ni de la gendarmerie, ni de l'armée ?
                              Ma ville n'a jamais connu autant d'impunité que depuis le départ des gendarmes, le plus fort profite du plus faible, les vols sont monnaies courante, la CNEP a été braquée je ne sais combien de fois... et si tu vas te plaindre, les gendarmes te répondent "débrouillez-vous nous on sort pas de nos casernes"
                              La vérité est simple, quand on laisse une population sans aucune répression, faut pas s'attendre à ce que tout le monde respecte la loi.
                              Alors je vous demande, contre la délinquance et le banditisme, on fait quoi, on crée des milices privées ?

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