Le Maroc, en pleine période estivale, a mis l'ensemble de ces forces de sécurité en état d'alerte maximum pour contrer une «menace terroriste avérée» qui, selon les experts, émanerait de la branche maghrébine d'Al-Qaeda.
Alors que les Marocains et touristes étrangers ont envahi les plages du royaume, le ministre de l'Intérieur Chakib Benmoussa a réuni vendredi tous les responsables des services de sécurité pour leur faire part de ses craintes d'une attaque terroriste.
Dans un communiqué, le ministère précise que sa décision de «relever au «maximum le seuil d'alerte» a été prise pour contrer «l'actuelle menace terroriste avérée contre notre pays sur la base de renseignements fiables», et elle «exige des organes (de sécurité) une mobilisation extrême(...) et de redoubler de vigilance», a poursuivi le ministère.
Il a souligné que ce «renforcement du dispositif de sécurité exigera l'accroissement du niveau de mobilisation et s'effectuera à travers des contrôles supplémentaires et un déploiement optimal des forces de sécurité».
Le ministère n'a pas explicité en quoi consistaient ces menaces mais pour le specialiste des mouvements islamistes maghrébins Mohammed Darif, «cette logique préventive s'explique par le contexte régional et national».
«Les services de sécurité marocains sont préoccupés par ce qui vient de se passer en Grande-Bretagne et les arrestations en Espagne», a indiqué à l'AFP ce chercheur marocain.
Huit personnes ont été interpellés à la suite des attentats manqués fin juin à Londres et de Glasgow et à Barcelone, quatre Marocains soupçonnés de lien avec Al Qaïda, ont été mis sous les verrous. Ces derniers sont soupçonnés d'appartenir à une cellule recrutant des islamistes radicaux pour les envoyer s'entraîner dans des «camps terroristes» dans le désert du Sahel.
Mais selon lui, d'autres indices ont poussé les autorités marocaines à réagir. Récemment, dans une cassette vidéo qiu aurait été réalisée par Al-Qaeda au Maghreb, des islamistes marocains affirmaient qu'ils allaient s'en prendre au royaume.
Pour M. Darif, la rencontre cette semaine des chefs de la diplomatie marocain et israélien à Paris et surtout l'approche des élections législatives du 7 septembre «sont autant d'ingrédients qui peuvent pousser Al-Qaeda à mettre ses menaces à exécution».
Dernièrement, les responsables sécuritaires marocains ont multiplié leurs contacts avec leurs homologues occidentaux.
La semaine dernière, le chef du FBI américain Robert S. Mueller était à Rabat, et cette semaine le secrétaire d'État allemand à l'Intérieur, August Hanning, y viendra pour parler de coopération contre le terrorisme.
Par ailleurs, le 5 juillet, le juge antiterroriste français, Jean-Louis Bruguière avait déclaré à Madrid que la menace terroriste était à un niveau «très élevé» en Europe, particulièrement en France, et dans le Maghreb.
«Des informations fiables parvenues ces derniers jours au ministère de l'Intérieur ont fait état de la préparation d'actes terroristes au Maroc et c'est dans ce cadre que la réunion sécuritaire s'est tenue pour sensibiliser la population et les responsables sécuritaires», a déclaré à l'AFP une source sécuritaire marocaine ayant requis l'anonymat.
La dernière alerte rouge a eu lieu au printemps: Casablanca, capitale économique du royaume, avait été le théâtre d'incidents le 11 mars, et les 10 et 14 avril quand six kamikazes se sont fait exploser et un septième a été abattu par la police avant de pouvoir actionner sa ceinture d'explosifs.
Un policier avait été tué et 45 personnes blessées, dont neuf grièvement, selon le bilan officiel.
source : AFP
Alors que les Marocains et touristes étrangers ont envahi les plages du royaume, le ministre de l'Intérieur Chakib Benmoussa a réuni vendredi tous les responsables des services de sécurité pour leur faire part de ses craintes d'une attaque terroriste.
Dans un communiqué, le ministère précise que sa décision de «relever au «maximum le seuil d'alerte» a été prise pour contrer «l'actuelle menace terroriste avérée contre notre pays sur la base de renseignements fiables», et elle «exige des organes (de sécurité) une mobilisation extrême(...) et de redoubler de vigilance», a poursuivi le ministère.
Il a souligné que ce «renforcement du dispositif de sécurité exigera l'accroissement du niveau de mobilisation et s'effectuera à travers des contrôles supplémentaires et un déploiement optimal des forces de sécurité».
Le ministère n'a pas explicité en quoi consistaient ces menaces mais pour le specialiste des mouvements islamistes maghrébins Mohammed Darif, «cette logique préventive s'explique par le contexte régional et national».
«Les services de sécurité marocains sont préoccupés par ce qui vient de se passer en Grande-Bretagne et les arrestations en Espagne», a indiqué à l'AFP ce chercheur marocain.
Huit personnes ont été interpellés à la suite des attentats manqués fin juin à Londres et de Glasgow et à Barcelone, quatre Marocains soupçonnés de lien avec Al Qaïda, ont été mis sous les verrous. Ces derniers sont soupçonnés d'appartenir à une cellule recrutant des islamistes radicaux pour les envoyer s'entraîner dans des «camps terroristes» dans le désert du Sahel.
Mais selon lui, d'autres indices ont poussé les autorités marocaines à réagir. Récemment, dans une cassette vidéo qiu aurait été réalisée par Al-Qaeda au Maghreb, des islamistes marocains affirmaient qu'ils allaient s'en prendre au royaume.
Pour M. Darif, la rencontre cette semaine des chefs de la diplomatie marocain et israélien à Paris et surtout l'approche des élections législatives du 7 septembre «sont autant d'ingrédients qui peuvent pousser Al-Qaeda à mettre ses menaces à exécution».
Dernièrement, les responsables sécuritaires marocains ont multiplié leurs contacts avec leurs homologues occidentaux.
La semaine dernière, le chef du FBI américain Robert S. Mueller était à Rabat, et cette semaine le secrétaire d'État allemand à l'Intérieur, August Hanning, y viendra pour parler de coopération contre le terrorisme.
Par ailleurs, le 5 juillet, le juge antiterroriste français, Jean-Louis Bruguière avait déclaré à Madrid que la menace terroriste était à un niveau «très élevé» en Europe, particulièrement en France, et dans le Maghreb.
«Des informations fiables parvenues ces derniers jours au ministère de l'Intérieur ont fait état de la préparation d'actes terroristes au Maroc et c'est dans ce cadre que la réunion sécuritaire s'est tenue pour sensibiliser la population et les responsables sécuritaires», a déclaré à l'AFP une source sécuritaire marocaine ayant requis l'anonymat.
La dernière alerte rouge a eu lieu au printemps: Casablanca, capitale économique du royaume, avait été le théâtre d'incidents le 11 mars, et les 10 et 14 avril quand six kamikazes se sont fait exploser et un septième a été abattu par la police avant de pouvoir actionner sa ceinture d'explosifs.
Un policier avait été tué et 45 personnes blessées, dont neuf grièvement, selon le bilan officiel.
source : AFP
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