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Casablanca Marina: La commercialisation dès 2008

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    Casablanca Marina: La commercialisation dès 2008 · Le plan initial a été largement modifié

    · Dix autres hectares gagnés sur la mer


    · Plus de 17 hectares d’espaces verts!


    Premier break pour le chantier de la marina de Casablanca. Ou appelez-la plutôt «Casablanca Marina», puisque c’est son nom officiel. Depuis leur redémarrage en mars 2006, les travaux ont été menés grand train et plus vite que le calendrier. Maintenant, le site est désert, à l’exception de la drague. Les responsables attendaient l’autorisation de lotir, mais celle-ci a été délivrée jeudi dernier, et les grands travaux ainsi reprendront dans les semaines à venir.
    Aujourd’hui, l’assiette foncière, 26 hectares en tout, a été entièrement préparée. La CGI (Compagnie générale immobilière), filiale de CDG Développement chargée du projet, va se lancer dans l’équipement du site.
    Le projet est très attendu par Casablanca et surtout par ses décideurs. Pour ces derniers, la réalisation du projet va faire taire de nombreuses critiques quant à la faiblesse des infrastructures de la métropole. Casablanca Marina va apporter plusieurs équipements essentiels tels que le palais des congrès et étoffer l’offre touristique à travers le port de plaisance et la construction de deux hôtels de grande capacité. En outre, une importante offre d’immobilier résidentiel et professionnel est au programme.

    · La médina respire


    Pour le moment, le chantier n’est qu’un grand espace terrassé. Seule une esplanade sur le bord de mer est aménagée et accessible au public. Déjà, les Casablancais, pêcheurs et sportifs, commencent à la fréquenter. Il y en a même qui profitent de la longue promenade en béton pour s’offrir des grillades de poissons frais. Un plaisir qu’ils seront amenés à abandonner, en principe, puisque l’esplanade sera recouverte d’un plancher et joliment décorée. En attendant, les jeunes se sont appropriés l’endroit, et les murs sont déjà couverts de graffitis.
    Une seconde promenade sera aménagée en parallèle. Elle est située à un niveau supérieur et placée dans une allée de verdure. C’est peu dire que le projet accorde une importance particulière aux espaces verts, puisque les deux tiers de la superficie globale y sont dédiés, soit plus de 17 hectares.
    Les architectes (voir encadré) ont tout fait pour économiser le terrain; ils ont construit en hauteur, en profondeur mais pas en surface. Le parking ainsi que toute la circulation sur le site seront souterrains. Seuls les circuits pour les livraisons aux petits commerces et les interventions d’urgence sont prévus à la surface.

    · Un unique constructeur


    Le projet a également opté pour un mode de construction en hauteur. Bientôt, les immeubles jumeaux du Maârif, le Twin Center, seront détrônés; le site devrait abriter les deux plus hautes tours casablancaises: R + 35. L’une sera dédiée à un usage bureau, la seconde aménagée en hôtel.
    Encore faut-il que l’Agence urbaine donne son aval. D’aucuns avancent que des constructions aussi élevées en bord de mer sont risquées; les fondations seraient fragilisées par le contact de l’eau. Pourtant, il n’y a qu’à voir la marina de Dubaï surplombée de tours vertigineuses et qui résistent sans difficulté à la nature.
    M’Hammed el Merini, directeur du projet précise, par ailleurs, que certains matériaux utilisés sont les mêmes que ceux des barrages. Le béton en contact avec l’eau ne comporte aucune armature métallique, c’est un béton souple que le mouvement de l’eau ne gêne pas.
    La Marina aura beaucoup attendu avant de voir le jour. Plusieurs ébauches de projet ont été initiées sans atteindre l’étape de réalisation. Les sociétés et les architectes se sont ainsi succédés sans pouvoir poser leur empreinte sur le projet tant convoité. Dernière tentative en date: celle de la société étrangère Der Krikorian, qui a entamé les travaux sur le site sans pouvoir mener à bout le projet, et ce, à cause d’un conflit l’opposant l’ex-Odep (Office national de l’exploitation des ports). La société avait quand même réussi à grignoter quelques hectares sur l’océan, il y a plus de 10 ans. Donc tout est revenu dans le giron de l’Etat, via la CDG.

    · Remanié pour cause de fermeture


    Cette fois, le projet est bien parti pour être achevé. La CGI a la ferme intention de rester derrière le chantier jusqu’à la livraison finale de tous les «produits». Une fois les équipements mis en place, les travaux de construction seront lancés. La société prendra en charge toutes les constructions sur le site: résidences, palais des congrès, centre commercial et même les hôtels. «Les compagnies hôtelières qui auront remporté les marchés de la Marina recevront des murs et non des terrains», précise El Merini. Cela ne semble guère contraignant pour les futurs exploitants qui, selon les responsables, se bousculent déjà. Plusieurs d’entre eux ne sont pas encore présents au Maroc. Leurs noms ne sont pas encore dévoilés, concurrence oblige. Mais les premiers ne tarderont pas à être connus, puisque la commercialisation dans la première tranche du site est prévue pour 2008.
    Casablanca Marina sera placée dans une zone qui a longtemps été délaissée: El Hank, l’ancienne médina... Des endroits où peu de Casablancais ont l’habitude de s’aventurer. Et même la proximité de la mer ne les a pas encouragés à s’approprier ces quartiers réputés pour leur insécurité. Des projets comme la Marina, le réaménagement des jardins intramuros de l’ancienne cité ou encore le Festival de Casablanca, qui a installé des scènes dans ces zones, ont encouragé le grand public à s’intéresser de près à ce patrimoine délaissé.

    · Fermer ou ouvrir?


    Le plan initial de la Marina, dévoilé lors de l’inauguration en mars 2006, a dû ainsi être changé pour préserver ce contact renouvelé. L’Agence urbaine a fortement contesté à l’ancien plan la rupture qu’il opère entre le promeneur et la mer. Le projet se constituait en blocs étanches qui cachaient la vue de l’horizon. La nouvelle conception a ouvert des passerelles donnant un accès direct sur la plage. Ceci dit, voir l’océan à partir du boulevard Sidi-Mohammed-Ben-Abdellah est toujours impossible, car les deux zones se trouvent à des niveaux différents: le boulevard est trop haut par rapport à la mer. Reste à savoir si le projet sera entièrement ouvert au public. Les produits de Casablanca Marina sont destinés à une clientèle haut de gamme à travers ses hôtels ou encore son luxueux centre commercial... Faut-il pour autant en restreindre l’accès? Selon M’Hammed El Merini, la plupart des produits seront ouvert au grand public. Il indique que «la question se pose uniquement pour la partie résidentielle». Celle-ci compte une grande surface verte, des jardins qui ne profiteront peut-être pas aux visiteurs. Selon El Merini, cela dépendra aussi du mode d’exploitation choisi pour ces résidences: location ou vente. C’est également cela qui décidera des moyens de sécurisation du site. Les zones clôturées seront gardées par des agents privés; le reste sera sous la responsabilité de l’Etat.
    Si le volet sécurité n’est pas sérieusement considéré, le site risque d’être boudé par les promoteurs, et les esplanades se situant sur des parties reculées et bien cachées pourraient se transformer en endroits dangereux.

    Qui travaille sur la Marina?

    - CGI, filiale de CDG Développement, est le chef de file. Elle est chargée de l’aménagement et de toutes les constructions sur le site. Après la livraison des bâtiments, la société cèdera la place à une filiale de la CGI, Exprom, pour la gestion permanente du site.
    - Sama Dubai est le partenaire de la CDG pour le financement du projet.
    - 4 architectes travaillent sur le projet. Il s’agit d’Abdelouahed Mountassir et d’Abdelmoula Imad Eddine, en collaboration avec François Leclercq et Yves Lion.
    - Somagec, Société marocaine de génie civil, s’occupe des travaux maritimes.
    - Scet Scom, également filiale de CGI, est le bureau d’études qui s’occupe aussi des études de métré.
    Plusieurs autres bureaux d’étude ont contribué au projet: Valliance Consulting et Créargie Maroc (étude marketing) BCEM et Citec (étude du trafic), Transsolar (étude environnementale).


    Le plus petit et le plus haut

    Drôle de contradiction: la marina de Casablanca abritera l’hôtel plus haut et le plus petit de la métropole. Ce dernier est un R+2 qui sera construit dans la première tranche du projet. La hauteur du bâtiment a été limitée pour ne pas cacher l’océan à la médina et pour que le port de plaisance garde une vue sur la cité historique.
    Le second hôtel sera formé de 35 étages. Il sera construit sur la deuxième tranche pour tenir tête à son vis-à-vis, une tour de la même hauteur qui sera transformée en bureaux.
    Autre record de la marina, le centre commercial qui fera deux fois et demi le fameux Mégamall de Rabat.

    Ichrak Moubsit

    © 2001 L'économiste - Réalisation : Lnet Multimedia

  • #2
    Je pense que casa marina ça sera la concurente des ports de plaisance
    des ils cannaris , et tous les voilliers qui partent pendant la saison des allisés vers l' Amerique, feront leur halte dans cette marina , bravo et bonne contunuation !!
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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