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Naissance d'un géant bancaire aux Emirats arabes unis

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  • Naissance d'un géant bancaire aux Emirats arabes unis

    C'est le résultat de la malédiction du pétrole.
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    Emirates Bank International et National Bank of Dubaï ont entériné leur alliance. La fusion des deux entités fait naître l'une des plus grandes banques du Moyen-Orient.

    Emirates Bank International et National Bank of Dubaï ont annoncé ce jeudi avoir conclu un accord de fusion. Le rapprochement entre les deux groupes donnera naissance à la première banque du Golfe en termes d'actifs gérés. Ces derniers s'élèvent à 165,2 milliards de dirhams (32,61 milliards d'euros).

    Selon cet accord, les actionnaires d'Emirates Bank détiendront 66,3% du capital du nouveau groupe, et ceux de National Bank 33,7%. Par ailleurs, le nouvel ensemble pèsera 11,3 milliards de dollars (8,2 milliards d'euros) à la Bourse de Dubaï.

    En mars dernier, l'émir de Dubaï avait conseillé à ces deux entités de se rapprocher afin de créer une banque qui remplira les meilleurs critères internationaux du secteur, tout en étant capable de répondre aux exigences d'une économie nationale en croissance rapide. En 2006, la croissance économique s'est élevée à 10,2 % dans les Émirats arabes unis

    12/07/07. La Tribune.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    Dubaï forme la première banque du Golfe

    Par Daliah Marzaban

    DUBAI, 12 juillet (Reuters) - L'émirat de Dubaï a annoncé la naissance de la première banque du Golfe par les actifs avec la fusion d'Emirates Bank International EBIL.DU et de sa concurrente National Bank of Dubai NBDD.DU, une opération de 11,3 milliards de dollars (8,2 milliards d'euros).

    Le nouvel ensemble, baptisé Emirates NDB PJSC, créé sur ordre de l'émir, regroupera environ 20% des actifs, prêts et dépôts des Emirats arabes unis, sixième exportateur mondial de pétrole brut.

    Les actionnaires actuels de National Bank détiendront 33,7% du capital du groupe et ceux d'Emirates Bank le reste, précisent les deux établissements dans un communiqué.

    Le président et le directeur général du groupe seront les actuels titulaires chez Emirates Bank, à savoir Ahmed al Tayer et Rick Pudner.

    Les deux banques avaient annoncé en mars avoir reçu de l'émir Cheikh Mohammed bin Rachid al Maktoum instruction de se rapprocher afin de former un groupe capable de répondre aux exigences d'une économie en croissance rapide. Elles avaient mandaté Goldman Sachs Group GS.N pour les conseiller.

    Emirates Bank et National Bank, qui avaient déjà tenté de fusionner en 1999, dépasseront par leur capitalisation boursière conjuguée la valeur de National Bank of Abu Dhabi NBAD.AD, actuel numéro un dans les Emirats.

    Leurs actifs combinés s'élèvent à 45 milliards de dollars, ce qui devrait leur permettre de ravir le titre de numéro un dans le Golfe au groupe saoudien National Commercial Bank.

    SYNERGIES

    L'accord de fusion valorise National Bank 8,84 dirhams par action, contre 9,15 dirhams en clôture le 1er juillet, avant la suspension des deux titres.

    L'action Emirates Bank est valorisée parallèlement 9,30 dirhams par l'accord, soit son dernier cours de clôture.

    La cotation des deux titres reprendra dimanche 15 juillet, ont précisé les autorités boursières.

    L'émirat de Dubaï, membre de la fédération des Emirats arabes unis, détient actuellement 76% du capital d'Emirates Bank et 14% de National Bank.

    Les deux groupes conserveront dans un premier temps leur indépendance juridique et seront filiales d'Emirates NBD. Leur intégration s'étalera sur 18 à 24 mois, a expliqué Pudner lors d'une téléconférence avec des analystes.

    "C'est une véritable fusion, c'est une fusion entre égaux, ce n'est pas un rachat", a-t-il assuré, soulignant que le conseil d'administration du nouveau groupe compterait six membres venus de chacune des deux banques.

    La fusion devrait permettre d'économiser 151 millions de dirhams (30 millions d'euros) par an d'ici 2010, a-t-il ajouté, précisant que la majorité des synergies proviendrait de domaines comme la banque de détail.

    "Les synergies globales sont bien supérieures à ce que nous prévoyions, même si nous nous attendions à ce que les actionnaires de National Bank obtiennent un meilleur prix pour leurs actions", a commenté Raj Madha, analyste de la banque égyptienne EFG-Hermes.

    L'accord de fusion doit être approuvé par les actionnaires des deux banques.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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