Quelques jours après son arrestation alors qu'il tentait de fuir la Mosquée rouge d'Islamabad déguisé en femme, revêtu d'une burqa, le frère de l'imam tué dans le bâtiment auquel l'armée a donné l'assaut a prédit que ce carnage, qui a fait 108 morts, allait conduire le Pakistan vers une "révolution islamique".
"Si Dieu le veut, le Pakistan aura bientôt une révolution islamique. Le sang des martyrs portera ses fruits", a déclaré Maulana Abdul Aziz dans leur village natal, situé dans la province du Punjab, où avaient lieu les funérailles en présence d'environ 3.000 personnes. Il avait été autorisé à assister aux obsèques de son frère Abdul Rashid Ghazi, comme le veut la tradition.
Quelques heures plus tard, le président Pervez Musharraf a promis de pourchasser les extrémistes au Pakistan et prendre des mesures contre les écoles religieuses, comme celle de la Mosquée rouge, qui forment ces extrémistes.
Dans un discours diffusé à la télévision, le général Musharraf a également annoncé que dans les six prochains mois, les forces de sécurité basées le long de la frontière pakistano-afghane seraient équipées de nouvelles armes, notamment des chars, pour renforcer la lutte antiterroriste.
"Le terrorisme et l'extrémisme n'ont pas disparu au Pakistan. Mais nous sommes résolus à éliminer l'extrémisme et le terrorisme où qu'ils soient", a-t-il affirmé.
Au terme d'un siège de huit jours et de combats meurtriers, les derniers islamistes radicaux qui étaient retranchés dans la Mosquée rouge ont été délogés mercredi du bâtiment par les commandos de l'armée pakistanaise.
Faute d'avoir réussi à obtenir leur reddition, l'armée pakistanaise avait donné l'assaut mardi au bâtiment où se trouvaient plusieurs dizaines de militants radicaux. Ces derniers retenaient des femmes et des enfants en otage.
L'imam Abdul Rashid Ghazi, réputé proche des talibans, qui a été tué, utilisait avec ses proches le lieu de culte comme base d'une entreprise de moralisation. Ils envoyaient notamment des étudiants radicaux enlever des femmes soupçonnées de se prostituer. Ces dernières étaient séquestrées dans le complexe religieux pour y être "rééduquées".
source : AP
"Si Dieu le veut, le Pakistan aura bientôt une révolution islamique. Le sang des martyrs portera ses fruits", a déclaré Maulana Abdul Aziz dans leur village natal, situé dans la province du Punjab, où avaient lieu les funérailles en présence d'environ 3.000 personnes. Il avait été autorisé à assister aux obsèques de son frère Abdul Rashid Ghazi, comme le veut la tradition.
Quelques heures plus tard, le président Pervez Musharraf a promis de pourchasser les extrémistes au Pakistan et prendre des mesures contre les écoles religieuses, comme celle de la Mosquée rouge, qui forment ces extrémistes.
Dans un discours diffusé à la télévision, le général Musharraf a également annoncé que dans les six prochains mois, les forces de sécurité basées le long de la frontière pakistano-afghane seraient équipées de nouvelles armes, notamment des chars, pour renforcer la lutte antiterroriste.
"Le terrorisme et l'extrémisme n'ont pas disparu au Pakistan. Mais nous sommes résolus à éliminer l'extrémisme et le terrorisme où qu'ils soient", a-t-il affirmé.
Au terme d'un siège de huit jours et de combats meurtriers, les derniers islamistes radicaux qui étaient retranchés dans la Mosquée rouge ont été délogés mercredi du bâtiment par les commandos de l'armée pakistanaise.
Faute d'avoir réussi à obtenir leur reddition, l'armée pakistanaise avait donné l'assaut mardi au bâtiment où se trouvaient plusieurs dizaines de militants radicaux. Ces derniers retenaient des femmes et des enfants en otage.
L'imam Abdul Rashid Ghazi, réputé proche des talibans, qui a été tué, utilisait avec ses proches le lieu de culte comme base d'une entreprise de moralisation. Ils envoyaient notamment des étudiants radicaux enlever des femmes soupçonnées de se prostituer. Ces dernières étaient séquestrées dans le complexe religieux pour y être "rééduquées".
source : AP
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