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Algérie: Violations des droits humains dans le cadre

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  • Algérie: Violations des droits humains dans le cadre

    Violations des droits humains dans le cadre
    de la lutte contre le terrorisme
    La torture continuait d’être pratiquée en toute impunité.
    Des informations persistantes faisaient état du recours à la torture et aux mauvais traitements contre les personnes détenues par le Département du renseignement et de la sécurité (DRS), service de renseignement militaire chargé des arrestations et des enquêtes liées aux actes de terrorisme. Parmi les méthodes signalées, on citait les coups, les décharges électriques, la suspension au plafond et l’ingestion forcée d’eau sale, d’urine ou de produits chimiques. Ces prisonniers ont été retenus illégalement dans des
    lieux de détention secrets, dans certains cas pendant plusieurs mois, sans contact avec le monde extérieur.
    À la connaissance d’Amnesty International, les allégations de torture et de mauvais traitements n’ont fait l’objet d’aucune enquête, malgré les nouvelles dispositions législatives de 2004 érigeant la torture en infraction pénale. Au moins trois personnes déclarées coupables d’appartenance à un groupe terroriste
    ont été condamnées à mort par contumace.



    Hadj Djilali Bouazza, un ressortissant algérien résidant en Belgique, a été arrêté en mars une dizaine de jours après son arrivée en Algérie. Détenu dans les locaux de la DRS pendant trois mois et privé de tout contact avec le monde extérieur, il aurait été
    maltraité. Ses tortionnaires l’auraient piétiné, lui auraient bandé les yeux et l’auraient frappé à la tête, ce qui a entraîné chez lui une perte partielle temporaire de l’audition. L’examen médical indépendant demandé par son avocat n’a pas eu lieu. À la fin de
    l’année, Hadj Djilali Bouazza était maintenu en détention dans l’attente de son procès pour activités terroristes présumées en Algérie et à l’étranger.



    Ahmed Chergui a été arrêté à la fin de juin dans la wilaya (préfecture) de Boumerdès, à l’est d’Alger. Des gendarmes l’ont détenu pendant trois jours, durant lesquels on l’aurait déshabillé de force et on aurait utilisé un chien pour le menacer. Il a ensuite été remis à la DRS et aurait subi de nouveaux sévices, notamment des coups violents sur les jambes. Un certificat médical aurait attesté l’absence de lésions alors qu’il présentait des contusions étendues sur les cuisses. Inculpé d’activités terroristes, Ahmed Chergui était encore en détention et en attente de procès à la fin de l’année. Disparitions forcées
    Aucune initiative n’avait été prise pour élucider lesort des milliers de personnes disparues entre 1993 et 2002. Les dizaines de procédures intentées par leurs familles n’avaient pas été suivies d’informations judiciaires ni de poursuites contre les responsables
    présumés. Les lois sur la « réconciliation nationale » empêchaient les tribunaux d’ouvrir des enquêtes sur
    les plaintes déposées.



    En mars, le Comité des droits de l’homme des Nations unies a rendu ses premières conclusions sur des cas de disparition forcée signalés en Algérie. Il a considéré que l’État avait violé plusieurs dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) en ne protégeant ni les droits fondamentaux ni la vie de Salah Saker et de Riad
    Boucherf, disparus respectivement en 1994 et en 1995. Le comité a également considéré que le comportement
    des autorités envers les proches, laissés sans nouvelles du sort et du lieu de détention des victimes, constituait un mauvais traitement.
    Les lois sur la « réconciliation nationale » prévoyaient d’indemniser les familles des disparus, mais aucun
    versement n’avait été effectué à la fin de l’année. En l’absence d’enquêtes ou de procédures judiciaires, de nombreuses familles ont rejeté l’offre d’indemnisation, craignant que cette mesure ne vise à les faire renoncer à réclamer la vérité et la justice.
    Les forces de sécurité ont convoqué plusieurs dizaines de familles de disparus qui avaient sollicité l’aide des autorités au cours des années précédentes afin de leur remettre une notification écrite de la mort de leurs proches, une condition préalable à toute demande d’indemnisation. Toutefois, ces documents rejetaient les affirmations des familles selon lesquelles les victimes avaient été arrêtées par les forces de sécurité. Ils indiquaient en outre que ces personnes avaient
    été tuées par des individus non identifiés ou avaient trouvé la mort alors qu’elles participaient aux actions d’un groupe armé.
    Les familles des disparus ont subi des intimidations.

    Dernière modification par yoni678, 13 juillet 2007, 11h42.

  • #2
    SUITE :

    Intimidation de journalistes et de défenseurs des droits humains
    Les libertés d’expression et de réunion restaient soumises à des restrictions. Plusieurs organisations indépendantes, dont des associations de familles de disparus, étaient toujours privées de statut légal. Certaines restrictions étaient liées à l’état d’urgence proclamé en 1992, toujours en vigueur à la fin de l’année.
    Les lois d’amnistie adoptées en février ont érigé en infraction pénale toute critique publique concernant les forces de sécurité. Selon ces lois, quiconque dénonçait publiquement des atteintes aux droits humains
    ou souhaitait susciter un débat à leur propos était passible de poursuites et d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement, doublée en cas de récidive. Ces lois n’avaient, semble-t-il, pas été appliquées à la fin de l’année, mais des victimes d’atteintes aux droits humains et leurs familles, ainsi que des défenseurs des droits humains, des journalistes et des syndicalistes ont été l’objet d’autres formes de harcèlement et d’intimidation, et notamment de menaces de poursuites pénales pour avoir exercé des droits garantis par le droit international.
    Selon les médias algériens, une vingtaine de journalistes ont été poursuivis pour diffamation à la suite de plaintes déposées par des agents de l’État. Une quinzaine d’entre eux ont été condamnés à des peines allant jusqu’à un an d’emprisonnement, mais la plupart ont été laissés en liberté en attendant qu’il soit statué sur leur appel.
    En juillet, le président Bouteflika a gracié tous les journalistes condamnés aux termes des lois restreignant la liberté d’expression. Plusieurs dizaines de journalistes condamnés à des peines d’emprisonnement et à des
    amendes ont donc bénéficié de cette mesure. Une initiative similaire annoncée en mai n’avait, dans la pratique, bénéficié qu’à un faible nombre des quelque 200 journalistes auxquels elle était officiellement destinée.
    En effet, elle ne s’appliquait qu’à ceux dont la peine avait été confirmée en appel, alors que la majorité des journalistes poursuivis avaient été laissés en liberté en attendant qu’il soit statué sur leur appel.
    Des accusations fabriquées de toutes pièces ont été portées, en septembre, contre les avocats Hassiba Boumerdesi et Amine Sidhoum, vraisemblablement pour les intimider et les dissuader de poursuivre leurs
    activités en faveur des droits humains. Ils demeuraient en liberté, en attendant leur procès pour infraction aux dispositions législatives régissant l’organisation et la sécurité des prisons.

    Réfugiés et migrants
    Des migrants en situation irrégulière risquaient d’être incarcérés et de faire l’objet d’expulsions collectives. Des informations ont également signalé de mauvais traitements infligés à des migrants en situation irrégulière
    par des membres de la police des frontières.
    Des milliers de migrants en situation irrégulière, dont certains pouvaient être des demandeurs d’asile,ont été expulsés vers des pays d’Afrique subsaharienne sans avoir la possibilité de solliciter l’asile ni d’interjeter appel de la décision d’expulsion.
    Visites d’Amnesty International

    En mai, l’organisation a fait savoir au gouvernement qu’elle souhaitait envoyer une délégation en Algérie, mais s’est vu refuser l’accès au pays.

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    • #3
      Algérie: Violations des droits humains dans le cadre de terorisme
      si vous consideré les terroriste des etres humains , bein c'est vrai qu'on viole les droit de l'homme !

      En mai, l’organisation a fait savoir au gouvernement qu’elle souhaitait envoyer une délégation en Algérie, mais s’est vu refuser l’accès au pays.
      qu'elle aille fair un tour en USA,son bled d'origin , ou en guantonamo, en iraq ... pour voir leur cocitoyen qulle methode ils utilisent, ensuite ils peuvent jugé les autres pays ,ou ils ne sont meme sur de se qu'ils racontent !!
      Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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      • #4
        Tu enfonces des portes ouvertes!

        Bien sûr que la lutte anti-terroriste n'est pas un jeu d'enfants!!!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          et que dire des loques de chair d'êtres huamins éparpillés sur l'asphalte à la suite d'un attentat terrorriste. des coups des décharges électriques ne sont rien à coté de cette chair meurtrie et des familles blessés. Un terrorriste se doit de subir le terrorrisme sur sa personne avant de se plaindre. Bien sûr tout celà doit être conforme à la loi. On ne peut pas combattre les terrorristes avec des fleurs.

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