par Youcef Brahimi
Quatre ans après en avoir été saisi, le Comité des droits de l’homme des Nations unies a jugé illégaux, au regard du droit international, le procès et la condamnation par le tribunal militaire de Blida du fondateur du Front islamique du salut (FIS), Abassi Madani, en 1992, selon une décision rendue publique hier à Genève.
Le Comité, qui avait été saisi par le fils de M. Madani, a estimé que le gouvernement algérien n’avait pas «démontré que le recours à un tribunal militaire était nécessaire» pour juger l’accusé, condamné en juillet 1992 à 12 ans de prison pour «atteinte à la sûreté de l’Etat».
«Le procès et la condamnation d’Abassi Madani par un tribunal militaire révèlent une violation» du Pacte international sur les droits civils et politiques, que l’Algérie a ratifié le 12 décembre 1989 dans le sillage de la Constitution de février de la même année, selon les «constatations» du Comité adoptées le 28 mars dernier.
Le Comité des droits de l’homme, qui réunit 18 experts indépendants, examine comment les Etats signataires respectent le Pacte international. Il peut être saisi par des particuliers ayant épuisé les autres voies de recours juridiques dans leur pays.
Salim Madani avait saisi le Comité en 2003 pour faire reconnaître que la détention de son père, qui vit actuellement au Qatar après s’être libéré de la résidence surveillé la même année, était arbitraire. Dans sa défense, le gouvernement algérien avait fait valoir que le dirigeant islamiste avait été condamné dans les formes pour avoir lancé un appel à la violence généralisée contre le pouvoir en place.
Quatre ans après en avoir été saisi, le Comité des droits de l’homme des Nations unies a jugé illégaux, au regard du droit international, le procès et la condamnation par le tribunal militaire de Blida du fondateur du Front islamique du salut (FIS), Abassi Madani, en 1992, selon une décision rendue publique hier à Genève.
Le Comité, qui avait été saisi par le fils de M. Madani, a estimé que le gouvernement algérien n’avait pas «démontré que le recours à un tribunal militaire était nécessaire» pour juger l’accusé, condamné en juillet 1992 à 12 ans de prison pour «atteinte à la sûreté de l’Etat».
«Le procès et la condamnation d’Abassi Madani par un tribunal militaire révèlent une violation» du Pacte international sur les droits civils et politiques, que l’Algérie a ratifié le 12 décembre 1989 dans le sillage de la Constitution de février de la même année, selon les «constatations» du Comité adoptées le 28 mars dernier.
Le Comité des droits de l’homme, qui réunit 18 experts indépendants, examine comment les Etats signataires respectent le Pacte international. Il peut être saisi par des particuliers ayant épuisé les autres voies de recours juridiques dans leur pays.
Salim Madani avait saisi le Comité en 2003 pour faire reconnaître que la détention de son père, qui vit actuellement au Qatar après s’être libéré de la résidence surveillé la même année, était arbitraire. Dans sa défense, le gouvernement algérien avait fait valoir que le dirigeant islamiste avait été condamné dans les formes pour avoir lancé un appel à la violence généralisée contre le pouvoir en place.
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