Bonsoir
Quatre terroristes abattus et un militaire blessé, lors d’un accrochage qui a duré près de quatre heures au centre-ville de Yakourène. L’attaque contre la brigade de gendarmerie et le campement militaire, a été exécutée par pas moins de 150 terroristes. Les villageois ont vécu une nuit apocalyptique.
Une spectaculaire attaque terroriste, contre la brigade de gendarmerie de Yakourène, sise au chef-lieu de la commune et le campement militaire installé dans l’enceinte du lycée a été déjouée par les militaires. Le groupe terroriste était composé de quelque 150 éléments lourdement armés, rapportent des sources concordantes.
L’accrochage qui s’en est suivi durant près de quatre heures de temps, s’est soldé par l’élimination de quatre terroristes, dont un serait l’émir du groupe. Côté services de sécurité, on dénombre un soldat blessé.
La population locale, encore sous le choc, a vécu une nuit cauchemardesque, sous le bruit assourdissant des bombes, des crépitements de balles et des tirs d’armes de guerre. Tout a commencé aux environs de 23h30, lorsque le calme de la nuit a été brusquement interrompu par des crépitements de balles. Les villageois étaient loin de se douter qu’il s’agissait d’une attaque terroriste d’une grande ampleur contre la brigade de gendarmerie et le campement militaire, installés en plein centre-ville. Le bruit des tirs de kalachnikovs sera vite mêlé aux bruits des explosions de bombes –trois selon des sources locales-, et des tirs du RPG7.
A en croire nos sources, les terroristes se sont scindés en trois petits groupes et ont tenté d’attaquer simultanément le barrage fixe des forces combinées composées de militaires, de gendarmes et d’éléments de la Police communale, installé à l’entrée ouest de la ville. Le siège de la Gendarmerie nationale situé au centre-ville et le campement militaire qui a élu domicile au lycée, dès les premiers jours des vacances scolaires. Certains éléments armés ont même fait irruption dans les quelques magasins restés ouverts à cette heure avancée de la nuit, d’où ils ont tenté de constituer un bouclier humain contre l’assaut des militaires, rapporte-t-on encore.
Ayant flairé l’attaque, les gendarmes ont organisé une contre-embuscade et ont repoussé les terroristes. S’en est suivi une contre-attaque des éléments de l’ANP qui étaient également assaillis dans leur campement.
Lors de cette opération, trois bombes enfouies sous la chaussée qui mène vers le lycée, ont été actionnées par les terroristes, pour causer le maximum de morts parmi les militaires en intervention. Les engins explosifs n’ont fait aucune victime. Par contre, leur souffle a provoqué des dégâts aux maisons environnantes. Des vitres et des toitures ont volé en éclat. Le siège de la Gendarmerie nationale a eu un mur partiellement défoncé par des tirs de roquettes RPG7 que les terroristes ont utilisé au début de l’opération.
Moins de trente minutes après l’enclenchement de l’attaque, Yakourène a été encerclée par un renfort de militaires, venus, essentiellement, du campement d’Alma, appuyé par des hélicoptères de combat qui ont pilonné le massif boisé. Quatre heures de scènes de guerre se sont soldées par l’élimination de quatre terroristes dont l’un serait l’émir du groupe. Un militaire a été également blessé au cours de l’opération, mais on ignore le degré de ses blessures. Quatre kalachnikovs ainsi que le lance-roquette ont été récupérés par les militaires.
Hier, la population s’est réveillée sous le bruit du pilonnage qui ne s’est pas estompé durant toute la nuit et qui s’est poursuivi durant toute la journée d’hier. Les militaires ont poursuivit leur opération jusqu’aux derniers retranchements des terroristes qui se sont repliés en direction de la forêt et des reliefs très difficiles d’accès.
Les citoyens ont eu également à découvrir les dégâts matériels, causés par l’usage intensif des armes de guerre. L’on parle de dommages très importants qu’a subi également l’école primaire.
Dans l’après-midi d’hier, certaines sources parlaient de l’encerclement de la cité EPLF où serait retranchés un ou plusieurs terroristes. A l’heure où nous mettons sous presse, la situation n’a pas connue son épilogue. Le groupe, auteur de cette attaque, serait localisé par les forces de l’ANP, sur le flanc Est de la forêt. En témoignent d’ailleurs les incessants va-et-vient des hélicoptères sur la région, durant toute la journée d’hier, brisant le silence du ciel des localités avoisinantes.
La Dépêche de Kabylie
Quatre terroristes abattus et un militaire blessé, lors d’un accrochage qui a duré près de quatre heures au centre-ville de Yakourène. L’attaque contre la brigade de gendarmerie et le campement militaire, a été exécutée par pas moins de 150 terroristes. Les villageois ont vécu une nuit apocalyptique.
Une spectaculaire attaque terroriste, contre la brigade de gendarmerie de Yakourène, sise au chef-lieu de la commune et le campement militaire installé dans l’enceinte du lycée a été déjouée par les militaires. Le groupe terroriste était composé de quelque 150 éléments lourdement armés, rapportent des sources concordantes.
L’accrochage qui s’en est suivi durant près de quatre heures de temps, s’est soldé par l’élimination de quatre terroristes, dont un serait l’émir du groupe. Côté services de sécurité, on dénombre un soldat blessé.
La population locale, encore sous le choc, a vécu une nuit cauchemardesque, sous le bruit assourdissant des bombes, des crépitements de balles et des tirs d’armes de guerre. Tout a commencé aux environs de 23h30, lorsque le calme de la nuit a été brusquement interrompu par des crépitements de balles. Les villageois étaient loin de se douter qu’il s’agissait d’une attaque terroriste d’une grande ampleur contre la brigade de gendarmerie et le campement militaire, installés en plein centre-ville. Le bruit des tirs de kalachnikovs sera vite mêlé aux bruits des explosions de bombes –trois selon des sources locales-, et des tirs du RPG7.
A en croire nos sources, les terroristes se sont scindés en trois petits groupes et ont tenté d’attaquer simultanément le barrage fixe des forces combinées composées de militaires, de gendarmes et d’éléments de la Police communale, installé à l’entrée ouest de la ville. Le siège de la Gendarmerie nationale situé au centre-ville et le campement militaire qui a élu domicile au lycée, dès les premiers jours des vacances scolaires. Certains éléments armés ont même fait irruption dans les quelques magasins restés ouverts à cette heure avancée de la nuit, d’où ils ont tenté de constituer un bouclier humain contre l’assaut des militaires, rapporte-t-on encore.
Ayant flairé l’attaque, les gendarmes ont organisé une contre-embuscade et ont repoussé les terroristes. S’en est suivi une contre-attaque des éléments de l’ANP qui étaient également assaillis dans leur campement.
Lors de cette opération, trois bombes enfouies sous la chaussée qui mène vers le lycée, ont été actionnées par les terroristes, pour causer le maximum de morts parmi les militaires en intervention. Les engins explosifs n’ont fait aucune victime. Par contre, leur souffle a provoqué des dégâts aux maisons environnantes. Des vitres et des toitures ont volé en éclat. Le siège de la Gendarmerie nationale a eu un mur partiellement défoncé par des tirs de roquettes RPG7 que les terroristes ont utilisé au début de l’opération.
Moins de trente minutes après l’enclenchement de l’attaque, Yakourène a été encerclée par un renfort de militaires, venus, essentiellement, du campement d’Alma, appuyé par des hélicoptères de combat qui ont pilonné le massif boisé. Quatre heures de scènes de guerre se sont soldées par l’élimination de quatre terroristes dont l’un serait l’émir du groupe. Un militaire a été également blessé au cours de l’opération, mais on ignore le degré de ses blessures. Quatre kalachnikovs ainsi que le lance-roquette ont été récupérés par les militaires.
Hier, la population s’est réveillée sous le bruit du pilonnage qui ne s’est pas estompé durant toute la nuit et qui s’est poursuivi durant toute la journée d’hier. Les militaires ont poursuivit leur opération jusqu’aux derniers retranchements des terroristes qui se sont repliés en direction de la forêt et des reliefs très difficiles d’accès.
Les citoyens ont eu également à découvrir les dégâts matériels, causés par l’usage intensif des armes de guerre. L’on parle de dommages très importants qu’a subi également l’école primaire.
Dans l’après-midi d’hier, certaines sources parlaient de l’encerclement de la cité EPLF où serait retranchés un ou plusieurs terroristes. A l’heure où nous mettons sous presse, la situation n’a pas connue son épilogue. Le groupe, auteur de cette attaque, serait localisé par les forces de l’ANP, sur le flanc Est de la forêt. En témoignent d’ailleurs les incessants va-et-vient des hélicoptères sur la région, durant toute la journée d’hier, brisant le silence du ciel des localités avoisinantes.
La Dépêche de Kabylie
Commentaire