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les investisseurs allemands se disent mal informés des réformes en algérie

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  • les investisseurs allemands se disent mal informés des réformes en algérie

    Les responsables politiques allemands, mais aussi les entreprises allemandes, se disent incapables d’accéder à l’information sur l’évolution des réformes en Algérie.

    Le gouvernement allemand accorde une grande importance au marché algérien. C’est le message de la majorité des responsables politiques adressé non seulement aux Algériens mais aussi aux entreprises allemandes ayant participé à la 10e édition du forum germano-arabe qui s’est tenu du 11 au 13 juillet passés, et qui a drainé plus de 800 opérateurs et autres décideurs économiques allemands et arabes. Un record, qui fait de cette édition qui s’est focalisée sur les opportunités d’investissement en Algérie “une réussite”. La délégation algérienne, durant deux jours, à travers des communications, a présenté aux opérateurs allemands, mais aussi arabes, les opportunités d’investissement dans les secteurs de “l’énergie et industrie pétrochimique”, “énergie renouvelable”, “ports et aéroports et environnement et eau”, “Technologies de l’information et de la communication”, “formation professionnelle, privatisation, investissement et transfert de technologie” et enfin “Services financiers.” Les différents intervenants ont met en exergue l’évolution des réformes économique entreprises en Algérie en soulignant notamment l’amélioration du climat des affaires et rendant l’investissement étranger en Algérie moins contraignant et plus rentable. “De 2000 à 2006, plus de 12 milliards de dollars d’investissement direct étranger ont été enregistrés en Algérie, couvrant environ une cinquantaine de projets”, relève Djamel Zeriguine, chef de division investissement étranger au niveau de l’agence nationale de développement de l’investissement. 66% des investissements sont l’œuvre des pays arabes, pour un montant de
    8 milliards de dollars suivis de l’Europe avec 3 milliards de dollars. Pour “l’année 2007, plus de 20 projets sont recensés, actuellement en négociation, notamment dans le domaine du tourisme, du dessalement d’eau de mer, des fertilisants, production d’aluminium... d’un montant global dépassant les 15 milliards de dollars”, annonce M. Zeriguine, preuve que l’Algérie attire de plus en plus d’investissements étrangers, notamment arabe. Les engagements allemands en Algérie sont estimés à 350 millions d’euros. 140 entreprises et autres bureaux de liaison sont installés en Algérie. Pour la partie algérienne, cette présence allemande en Algérie, qui a connu, certes, un développement rapide boosté par la mise en place de la chambre de commerce algéro-allemande, reste insuffisante au regard des potentialités des deux pays. Du coup, le ministre de l’Énergie appelle les entreprises allemandes à plus d’engagement en Algérie. “Vous nous vendez votre technologie, votre matériel, nous volons que vous preniez plus de risque en Algérie”, dira-t-il en s’adressant aux entreprises allemandes. Et les opportunités ne manquent pas. L’Algérie est un immense chantier. De nombreux projets d’investissement sont lancés, dans les infrastructures, dans le dessalement d’eau de mer, dans la pétrochimie… des secteurs où les Allemands sont mieux placés, d’autant que le produit “made in Germany” jouit d’une certaine notoriété en Algérie. Au-delà de ces secteurs, les banques ne sont pas du reste. M. Benkhelfa, délégué général de l’Abef, dans son intervention, souligne l’expansion permanente du réseau, avec comme configuration, de grandes banques publiques, plusieurs banques et succursale rattachées à des groupes bancaires internationaux et enfin des établissements financiers spécialisés. Le délégué de l’Abef évoque les opportunités d’investissement dans le secteur. La bancarisation est encore faible. Les besoins en services bancaires sont de plus en plus croissants, pour les entreprises, les investissements mais aussi pour les ménages et les particuliers. Il y a aussi les énergie renouvelables, un secteur qui intéresse de plus en plus les entreprises allemandes. Une journée d’information a été, d’ailleurs organisée, à Berlin le 10 juillet passé, au cours de laquelle des responsables du ministère de l’Énergie, des représentants de la commission de régulation de l’électricité et du gaz et de New Energy Algeria ont expliqué aux représentants d’entreprises allemandes, intéressées, la politique du gouvernement algérien dans ce domaine. Les responsables politiques allemands, mais aussi les entreprises allemandes, sont conscients du potentiel que représente l’économie algérienne. Ils militent pour un approfondissement des relations entre les deux pays. Pour autant, ils disent ne pas avoir accès à l’information sur l’évolution des réformes en Algérie. Ils estiment que l’Algérie n’est pas très présente en Allemagne, contrairement aux autres pays arabes, notamment l’Égypte et la Tunisie. Et sur ce plan, il y a urgence pour l’Algérie de mettre en place une véritable politique de promotion proactive ciblée en étant présent, au moins dans les capitale des pays avec qui l’Algérie a des relations économiques importantes. Il faut aussi des professionnels capables de vendre l’image de l’Algérie. Ce qui n’est, malheureusement, pas le cas aujourd’hui.

    M. R
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)
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