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Le contentement

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  • Le contentement

    Il y avait, dans un village, un homme très pauvre qui avait un très beau cheval. Le cheval était si beau que les seigneurs du château voulaient le lui acheter, mais il refusait toujours.

    "Pour moi ce cheval n'est pas un animal, c'est un ami. Comment voulez-vous vendre un ami ?" demandait-il.

    Un matin, il se rend à l'étable et le cheval n'est plus là. Tous les villageois lui disent : "On te l'avait bien dit ! Tu aurais mieux fait de le vendre. Maintenant, on te l'a volé... quel malchance !"

    Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?" Tout le monde se moque de lui. Mais 15 jours plus tard, le cheval revient, avec tout une horde de chevaux sauvages. Il s'était échappé, avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde.

    "Quelle chance !" disent les villageois. Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?"

    Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux sauvages. Mais une semaine plus tard, son fils se casse une jambe à l'entraînement.

    "Quelle malchance !" disent ses amis. "Comment vas-tu faire, toi qui est déjà si pauvre, si ton fils, ton seul support, ne peut plus t'aider !"

    Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?" Quelques temps plus tard, l'armée du seigneur du pays arrive dans le village, et enrôle de force tous les jeunes gens disponibles.

    Tous... sauf le fils du vieil homme, qui a sa jambe cassée. "Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis à la guerre, et toi tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se faire tuer..."

    Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?"

    =========

    Le futur nous est livré par fragments. Nous ne savons jamais ce qu'il nous réserve. Mais une expectation positive permanente nous ouvre les portes de la chance, de la créativité, et nous rend plus heureux.

    "Souvenez-vous que le bonheur dépend non pas de ce que vous êtes ou de ce que vous possédez, mais uniquement de votre façon de penser." Dale Carnegie

    "Le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté. Le mécontentement apporte la pauvreté même dans la richesse." Confucius

  • #2
    Il est très rare de recontrer des personnes qui se contentent de ce qu’ils ont. Est-ce parceque c’est naturel chez l’Homme de toujours vouloir plus? Est ce parceque c’est une qualité de toujours vouloir plus?

    Commentaire


    • #3
      BeeHive, merci de nous faire partager ce beau conte chinois de Lao Tseu, qui m'a beaucoup touché quand je l'ai lu la première fois.
      Je me permet de le remettre en intégralité.

      Le jugement

      Le jugement révèle un état d'esprit statique. Et le mental juge sans cesse, car le fait d'être en mouvement est toujours hasardeux et inconfortable. Soyez très courageux, ne cessez jamais de croître, vivez dans l'instant, restez simplement dans le courant de la vie.

      Cette histoire date du temps de Lao Tseu, en Chine, et Lao Tseu l'aimait beaucoup.

      Il y avait dans un village un vieil homme qui était très pauvre, mais les rois eux-mêmes le jalousaient car il possédait un magnifique cheval blanc. Ils lui offraient des sommes fabuleuses pour ce cheval, mais l'homme refusait à chaque fois : « Ce cheval n'est pas un cheval pour moi, disait-il, c'est une personne. Et comment pouvez-vous vendre une personne, un ami ? » Il était pauvre, mais jamais il ne vendit son beau cheval.

      Un matin, il s'aperçut que le cheval n'était plus dans son écurie. Tous les villageois se rassemblèrent et s'exclamèrent : « Pauvre fou de vieillard ! Nous savions qu'un jour ce cheval serait volé. Il aurait mieux valu le vendre. Quel malheur ! »

      Le vieillard répondit : « N'allez pas si loin. Dites simplement que le cheval n'est pas dans l'écurie. Ceci est un fait, tout le reste est un jugement. Je ne sais si c'est un malheur ou une bénédiction, car ce n'est qu'un fragment. Qui sait ce qui va suivre ? » Les gens se moquaient de lui, en fait ils avaient toujours pensé qu'il était un peu fou. Mais quinze jours après, soudain, une nuit, le cheval revint. Il n'avait pas été volé, il s'était simplement échappé. Et il ramenait avec lui une douzaine de chevaux sauvages !

      Les gens s'assemblèrent à nouveau : « Vieil homme, tu avais raison, dirent-ils, ce n'était pas un malheur. En réalité cela s'est avéré être une bénédiction. »

      Le vieillard répondit : « De nouveau, vous allez trop loin. Dites simplement que le cheval est de retour. Qui sait si c'est une bénédiction ou non ? Ce n'est qu'un fragment. Vous lisez un seul mot dans une phrase - comment pouvez-vous juger du livre tout entier ? »

      Cette fois, ils ne purent ajouter grand-chose, mais en eux-mêmes ils savaient qu'il avait tort. Douze magnifiques chevaux étaient arrivés !...

      Le vieil homme avait un fils unique qui commença à dresser les chevaux sauvages. A peine une semaine plus tard, il tomba de cheval et se brisa les jambes. A nouveau les gens se réunirent et, à nouveau, ils jugèrent. « Tu avais encore raison, c'était un malheur ! dirent-ils. Ton fils unique a perdu l'usage de ses jambes, et il était le seul soutien de ta vieillesse. Maintenant, te voilà plus pauvre que jamais. »

      « Vous êtes obsédés par le jugement, répondit le vieil homme. N'allez pas si loin. Dites seulement que mon fils s'est brisé les jambes. Personne ne sait si c'est un malheur ou une bénédiction. La vie vient par fragments et vous ne pouvez tout connaître à l'avance. »

      Quelques semaines plus tard, il advint que le pays entra en guerre et tous les jeunes gens de la ville furent réquisitionnés de force par l'armée. Seul le fils du vieil homme ne fut pas pris, car il était infirme. La ville entière se lamentait et pleurait : c'était une guerre perdue d'avance et tous savaient que la plupart des jeunes gens ne reviendraient jamais. Ils se rendirent auprès du vieil homme : « Tu avais raison, reconnurent-ils, cet accident s'est avéré être une bénédiction pour toi. Il se peut que ton fils soit infirme, mais il est encore avec toi. Nos fils, eux, sont partis pour toujours. »

      Le vieil homme dit encore : « Vous continuez à juger sans cesse. Personne ne sait ! Bornez-vous à dire que vos fils ont été contraints d'entrer à l'armée et que mon fils ne l'a pas été. Seul Dieu, le Tout, sait s'il s'agit d'une bénédiction ou d'un malheur. »

      Ne jugez pas, sinon vous ne connaîtrez jamais le Tout. Vous serez obsédés par des fragments, et à partir de petits détails vous vous hâterez de conclure. Dès que vous jugez, vous cessez de croître. Le jugement vient d'un état d'esprit desséché, statique. Et le mental ne cesse de juger, car le fait d'être en mouvement est toujours hasardeux et inconfortable.

      En fait, le voyage ne s'arrête jamais. Un chemin se termine, un autre commence; une porte se ferme, une autre s'ouvre. Vous atteignez un sommet, un plus haut sommet apparaît toujours. Dieu est un voyage sans fin. Seuls ceux qui sont assez courageux pour ne pas se soucier du but, ceux qui sont heureux du voyage, contents de vivre l'instant et de croître à travers lui, ceux-là seuls sont capables de marcher avec le Tout.

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      • #4
        Angelof975, merci pour avoir poster l’histoire originale et intégrale. Je ne connaissais pas la version chinoise. C’est un ami qui me l'a envoyé par email et j’ai poste tel quel. C’est une histoire que j’ai beaucoup aimer et que j’ai voulu partager avec vous sans trop me poser de questions. J'aurai préférer que l'email contiennent l'auteur, mais malheureusement ce n'est généralement pas le cas avec les emais (bref) qu'on recoit aujourd'hui. Merci encore.
        Dernière modification par BeeHive, 29 avril 2005, 02h47.

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