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Le privé algérien peine à se lancer

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  • Le privé algérien peine à se lancer

    Abdelatif Benachenhou a soulevé la problématique de la méfiance vis-à-vis des pouvoirs publics qui, selon lui, a des racines historiques évidentes et des fondements nouveaux à savoir l’inertie de la démocratie, népotisme et discrimination. Dans son intervention au cours de la rencontre, le Pr Benachenhou a mis l’accent sur la nécessité d’établir des évaluations périodiques des politiques publiques surtout des secteurs ouverts. À ce propos, il reconnaîtra que les entrepreneurs font beaucoup d’analyses pertinentes sur la fragilité des politiques publiques sectorielles. Quant aux analyses sur les politiques globales, elles demeurent, affirmera-t-il, moins remarquables. Cette évaluation doit concerner essentiellement, avouera-t-il, la balance, la croissance, le marché, l’intervention des étrangers sur les différentes entreprises… L’ex-ministre indiquera aussi que les méthodes modernes de gestion des ressources humaines sont encore rares. Par ailleurs, les relations banques-entreprises sont encore crispées et les opérateurs se plaignent de la mauvaise qualité de service. Concernant le sujet du jour, M. Benachenhou estime que la question centrale reste posée : comment sortir de la gouvernance familiale sans perdre le pouvoir familial. Interrogé sur l’indispensable mise à niveau préalable de l’administration toutes dimensions confondues, haute, moyenne et petite, il lancera tout de go : “On peut parler de mise à niveau de l’administration avec la pauvreté salariale dans laquelle elle se trouve”, répondra-t-il.

    La gouvernance d’entreprise était donc au centre des discussions lors de cette conférence organisée, hier, à Alger par la société financière internationale, une institution de la Banque mondiale en collaboration avec le cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (Care) et le forum des chefs d’entreprise (FCE) avec le soutien du programme Euro-développement PME (EDPME). Il s’agit d’un système par lequel l’entreprise est dirigée et contrôlée par un actionnariat et un manager qui conçoivent une seule stratégie et se dirigent vers une seule et même direction. L’entreprise doit être dotée, dans ce cadre, d’une structure de contrôle et d’audit internes. Elle a à divulguer des informations la concernant, faire valoir les droits des actionnaires… Il faut qu’elle joue le jeu de la transparence. Ce sont ces quelques aspects à même d’attirer les investisseurs étranges ou avoir un meilleur financement interne ou externe. Ce mode de gestion intéressera notamment les entreprises familiales pour qu’elles puissent préparer et assurer une bonne succession à la tête. Elles qui d’habitude n’apprécient pas qu’on s’immisce dans ses affaires ! Cette rencontre va permettre aux différentes parties prenantes d’initier un code d’éthique et de déontologie dans le but d’encourager les entreprises à suivre cette démarche de bonne gouvernance. Avec celle-ci, l’entreprise, toutes tailles confondues, se protégera des différents risques et améliorera sa valeur ajoutée. La SFI, qui travaille dans ce sens depuis plusieurs années directement avec les banques, les secteurs public et privé… dans la région du Moyen-Orient et l’Afrique du nord (Mena).

    source : Liberté
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