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L'Allemagne, premier exportateur mondial

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  • L'Allemagne, premier exportateur mondial

    La santé de l'économie allemande est florissante, grâce à la bonne tenue de ses exportations et des investissements industriels et au redémarrage de la consommation privée, longtemps en berne. Ceci a permis au pays de renouer avec son rôle de locomotive de la zone euro. L'Allemagne a enregistré l'an dernier une croissance de son produit intérieur brut (PIB) de 2,7%, du jamais vu depuis 2000. Pour cette année, Berlin est plus prudent, avec une prévision de croissance de 2,3%.

    Les principaux instituts de conjoncture allemands et la Commission européenne sont, eux, plus optimistes, alors que la première économie de la zone euro a prouvé au premier trimestre qu'elle avait bien résisté au relèvement de la TVA, portée de 16 à 19% en début d'année. Ces bonnes performances se retrouvent aussi sur le marché de l'emploi, puisque le nombre de chômeurs, en baisse, pourrait tomber sous les 3,5 millions cet automne, pour la première fois depuis plus de dix ans.

    Si la hausse de la TVA ne s'est pas traduite par le coup de frein redouté sur la consommation, de petits nuages commencent à s'amonceler au-dessus de l'Allemagne, estiment les économistes. La détérioration de l'Ifo de juin est à mettre sur le compte "des prix du pétrole qui restent élevés, des perspectives moins bonnes à court et à long terme concernant les taux d'intérêt (de la Banque centrale européenne) et de la force de l'euro qui commencent à donner malgré tout quelques maux de tête aux exportateurs allemands", explique Catarina Walsh, de Global Insight.

    L'Allemagne, premier exportateur mondial, n'a pas trop souffert, jusqu'à présent, de la force de la monnaie unique, qui donne au contraire des sueurs froides aux entrepreneurs français. Même son de cloche du côté des économistes de Commerzbank, qui jugent que l'Allemagne va devoir payer "son tribut à l'euro fort, aux hausses de taux de la BCE et à une croissance mondiale qui n'est plus aussi dynamique".

    Pour autant, il n'est pas question de céder à l'affolement, s'accordent à dire les analystes. Même après la baisse de l'Ifo de juin, "il n'y a pas de quoi s'inquiéter", selon Brian Mandt, de Postbank. Il est clair, en revanche, que la croissance allemande ne va pas continuer à croître indéfiniment à un rythme aussi élevé. "Tout a des limites", souligne M. Mandt. "Le pic de croissance du PIB est derrière nous", renchérit son homologue de HVB, Marco Valli.

    Malgré ces avertissements, la Banque centrale européenne devrait cependant continuer à resserrer les conditions du crédit, comme elle l'a déjà fait à huit reprises depuis décembre 2005, selon eux. Après avoir relevé son principal taux directeur d'un quart de point à 4% début juin, elle devrait procéder à un nouveau tour de vis en septembre, d'un quart de point supplémentaire. Mais pour David Brown, analyste chez Bear Stearns, il est temps pour la BCE de comprendre qu'"elle ne peut pas continuer à augmenter ses taux en toute impunité".

    source : Les Echos

  • #2
    en sachant que les voiture représentent 40 % des exportations allemandes !!!!
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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