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Les déclarations de l’ambassadeur de France impliquent une tendance coloniale
Le président de l’association du 8 Mai 1945, docteur Mohamed Elkorso, a indiqué que les déclarations de l’ambassadeur de France où il a évoqué le « travail de mémoire » impliquent une tendance coloniale similaire aux prétextes que la France a utilisé lorsqu’elle a envahi l’Algérie en 1830. Il s’est dit, également, étonné de la position de la classe politique, qui n’a émis aucune réaction quant aux propos provocants du président français Nicolas Sarkozy concernant les excuses que la France officielle doit présenter pour les crimes commis en Algérie à l’époque coloniale.
Docteur Elkorso a dénoncé les déclarations de l’ambassadeur français en Algérie SEM Bernard Bajolet devant les invités des commémorations de la fête nationale française avant-hier, dont l’AFP a fait état. Le chef de la diplomatie française a dit en substance: « le travail de mémoire doit continuer. Il a commencé, mais prendra encore du temps, et c’est la raison pour laquelle il ne doit pas constituer un préalable à l’approfondissement de nos relations ».
Revenant aux déclarations du président Nicolas Sarkozy lors de sa visite en Algérie le 10 juillet, l’historien Mohamed Elkorso a dénoncé « les provocations de M. Sarkozy lors de la conférence de presse ». Il a ajouté « lorsque M. Sarkozy rappelle qu’il n’appartient pas à la génération de la guerre d’Algérie, il essaye de fuir les pratiques de l’Etat colonial qui n’étaient pas des pratiques individuelles, mais des agissements systématiques concrétisées par les massacres les plus abominables… »
La même source a soulevé la tendance pragmatique caractérisant l’approche que Nicolas Sarkozy entrevoit pour les relations entre son pays avec l’Algérie. Il a relevé, d’autre part, que « la provocation de Sarkozy a suscité un silence assourdissant parmi les partis politiques et le mouvement associatif ». Il considère que l’absence d’une réaction officielle quant au « dédain » montré par Sarkozy aux sentiments des algériens relève de « l’admission du fait accompli et de la soumission au colonialisme français ».
El khabar
Le président de l’association du 8 Mai 1945, docteur Mohamed Elkorso, a indiqué que les déclarations de l’ambassadeur de France où il a évoqué le « travail de mémoire » impliquent une tendance coloniale similaire aux prétextes que la France a utilisé lorsqu’elle a envahi l’Algérie en 1830. Il s’est dit, également, étonné de la position de la classe politique, qui n’a émis aucune réaction quant aux propos provocants du président français Nicolas Sarkozy concernant les excuses que la France officielle doit présenter pour les crimes commis en Algérie à l’époque coloniale.
Docteur Elkorso a dénoncé les déclarations de l’ambassadeur français en Algérie SEM Bernard Bajolet devant les invités des commémorations de la fête nationale française avant-hier, dont l’AFP a fait état. Le chef de la diplomatie française a dit en substance: « le travail de mémoire doit continuer. Il a commencé, mais prendra encore du temps, et c’est la raison pour laquelle il ne doit pas constituer un préalable à l’approfondissement de nos relations ».
Revenant aux déclarations du président Nicolas Sarkozy lors de sa visite en Algérie le 10 juillet, l’historien Mohamed Elkorso a dénoncé « les provocations de M. Sarkozy lors de la conférence de presse ». Il a ajouté « lorsque M. Sarkozy rappelle qu’il n’appartient pas à la génération de la guerre d’Algérie, il essaye de fuir les pratiques de l’Etat colonial qui n’étaient pas des pratiques individuelles, mais des agissements systématiques concrétisées par les massacres les plus abominables… »
La même source a soulevé la tendance pragmatique caractérisant l’approche que Nicolas Sarkozy entrevoit pour les relations entre son pays avec l’Algérie. Il a relevé, d’autre part, que « la provocation de Sarkozy a suscité un silence assourdissant parmi les partis politiques et le mouvement associatif ». Il considère que l’absence d’une réaction officielle quant au « dédain » montré par Sarkozy aux sentiments des algériens relève de « l’admission du fait accompli et de la soumission au colonialisme français ».
El khabar
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