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L'araignée au service des télécommunications

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  • L'araignée au service des télécommunications

    Depuis trois ans, Sharad Ramanathan étudie les araignées pour améliorer les télécommunications sans fil et travaille dans les mythiques Bell Labs laboratoires américains de recherche passés sous pavillon français en décembre dernier.

    Les Bell Labs, où furent inventés le transistor et le laser solides, sont dirigées depuis deux ans par le millionnaire Jeong Kim, 46 ans. Malgré sa fortune - 510 millions de dollars gagnés à titre personnel grâce à la vente de sa société à Lucent Technologies -, cet Américain, né en Corée du Sud, travaille dur. Car Jeong Kim avoue avoir contracté « la maladie des Bell Labs ». Il veut orienter les recherches vers les retombées commerciales. À ce titre, le cas des araignées au service des télécommunications témoigne de la créativité qui souffle toujours dans cette banlieue de New York.NÉ à Pondichéry (Inde) et émigré aux États-Unis en 1992, avec en poche une bourse d'études de l'université de Harvard, Sharad Ramanathan a monté, depuis trois ans, un curieux projet de recherches dans les mythiques Bell Labs où il travaille depuis 2000.

    Ce joyau des laboratoires américains vient de passer sous pavillon français. Serge Tchuruk, le président d'Alcatel, a mis la main sur le fabricant américain d'équipements en télécommunications Lucent Technologies. Et, par ricochet, sur son centre de recherche qui a pris, depuis sa création, en 1925, 32 322 brevets, dont 25 000 sont toujours actifs. Les Bell Labs comptent encore 750 scientifiques de haut niveau.

    Sharad Ramanathan est l'un d'entre eux. Le jeune chercheur y mène un surprenant projet. Il élève et étudie des araignées pour observer leur manière de tisser leur toile. « Elles sont aveugles. Mais, en trois minutes, elles peuvent tisser une première toile de 50 cm de largeur, cent fois plus grande qu'elle », explique le jeune homme. Surtout, cette toile est plane et régulière.

    Joignant l'acte à la parole, il prend un stylo pour former, sur un tableau, cinq traits en forme d'étoile, coupée d'une spirale qui dessine des morceaux réguliers. Puis, pour renforcer son propos, il lance un petit film sur un ordinateur portable. « Elles tissent leur toile dans le noir. Nous avons donc utilisé une caméra infrarouge », prévient Sharad Ramanathan.

    Sur l'écran, le minuscule corps de l'araignée apparaît dans l'obscurité. Suspendue dans le vide, l'aranéide se laisse glisser le long d'un fil. Et, très vite, elle reproduit le dessin du tableau. « Ensuite, l'araignée ajoute une deuxième toile », complète le chercheur.

    La composition des deux fils est différente. Malgré sa formation initiale en chimie-physique, Sharad n'a pas déterminé la formule des protéines, ce n'est pas son but. « L'araignée utilise deux glandes différentes », lâche-t-il pour seule précision. Ce qui compte est que l'araignée forme sa toile avec une économie de mouvements. Pour savoir où elle doit se déplacer, l'araignée, « qui a un tout petit cerveau », secoue la toile, ce qui provoque des vibrations.

    Réduire les embouteillages

    Après chaque intersection tissée, l'araignée décide du chemin à suivre. « Elle doit déterminer la tension sur les fils », continue-t-il. Ainsi, elle sait où elle doit se déplacer dans l'espace. « En ayant regardé ce phénomène, j'ai pensé qu'il était possible de l'adapter pour optimiser les flux d'information. On reproduit cette tension localement, en créant une perturbation autour d'un point, pour savoir quel est le chemin le moins encombré », explique le chercheur.

    Un schéma explicatif montre que chaque point correspond à un noeud du réseau, un serveur de télécommunications sans fil. Puis il simule, le transfert d'informations le long de la toile électronique. Mais les routes s'encombrent rapidement. « Nous avons des embouteillages, si toutes les données suivent le même chemin, la route la plus courte, ajoute le chercheur. Avec quatre informaticiens, nous avons donc recréé l'algorithme de construction de la toile d'araignée. Et en appliquant ce modèle aux flux d'information, nous avons réduit le temps pour véhiculer les données de 128,3 millisecondes à 48,6 millisecondes. Les embouteillages ont disparu. Et le nombre de noeuds du réseau est tombé de 32 à 28 ».

    L'expérience était concluante. Mais la première année fut particulièrement difficile : elle fut consacrée à implanter les araignées dans le laboratoire.

    « J'ai téléphoné à un professeur de l'université de New York pour lui demander des araignées. Il m'a répondu que je n'avais qu'à en attraper dans la forêt et il a raccroché. Cela n'a pas été facile. Mais un biologiste de Harvard m'a donné des conseils pour les maintenir en vie ! Je sais maintenant qu'elles ont besoin d'humidité et d'être dans le noir pour tisser leur toile. Sinon, elles sont désorientées. Le plus drôle est que j'avais peur des araignées ! », avoue le scientifique.

    Par Le figaro

  • #2
    salam

    merci beaucoup Morjane; moi les araignées m'ont toujours séduits
    si tu sais partages ,si tu ne sais pas demandes

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    • #3
      morjane

      j'étais toujours passionée par le monde mistèrieux des arégnés et des insectes en générale pouriez vous m'indiquez d'ou vous avez tiré cette article .merci.
      La Pensé Fait La Grandeure De L'homme.

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      • #4
        C'est ecrit tout en bas de l'article : Le figaro

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        • #5
          MERCI apparament je métamorfose à une araigné je suis devenu avegle non c'est mon amour aux insectes qui est aveugle
          La Pensé Fait La Grandeure De L'homme.

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          • #6
            Excellent article merci morajane, bien que ça ne changera rien quant à ma phobie pour les régnés .

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