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Deux jours après l’attaque avortée du GSPC
L’occasion pour le premier responsable de la gendarmerie de réaffirmer la détermination
de l’État de lutter contre le terrorisme.
Le commandant de la gendarmerie nationale, le général-major, Ahmed Bousteïla, s’est déplacé, hier, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Deux jours après l’attaque avortée des terroristes, le premier responsable de la gendarmerie s’est rendu, en compagnie de responsables locaux, dans la localité de Yakourène, située à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de la wilaya. C’était, sans doute, pour réaffirmer la détermination de l’État de lutter contre le terrorisme et remonter le moral des troupes au sein du corps de la gendarmerie nationale, notamment ceux de la brigade de Yakourène où une attaque qui aurait pu être des plus meurtrières dans la région a été repoussée, dans la nuit de vendredi à samedi dernier, après une intervention musclée des forces de l’ANP, que le général Bousteïla aurait effectué ce déplacement, à vrai dire, très discret. À l’occasion de cette visite, le plus haut responsable de la gendarmerie devait s’entretenir avec les responsables locaux, notamment ceux en charge du volet sécuritaire, sur la situation sécuritaire qui ne cesse de se dégrader ces derniers mois en Kabylie où plusieurs attentats à la bombe et les attaques ciblant les effectifs et les structures des différents corps de sécurité ont tendance à se multiplier. Le déplacement d’hier s’avère d’autant plus justifié que la gendarmerie s’avère être le corps de sécurité le plus souvent ciblé par les attaques des groupes terroristes du GSPC, affiliés à l’internationale organisation d’al-Qaïda. Pour rappel, en moins de six mois, la gendarmerie a fait l’objet de plusieurs attaques notamment à Takhoukht où six gendarmes ont été assassinés, début mars dernier, dans une attaque à l’RG7, puis aux Ouacifs le jour des élections législatives du 17 mai dernier et ensuite la semaine dernière à Tigzirt et encore dans la matinée de samedi dernier à Yakourène où la brigade de gendarmerie a été prise d’assaut par un important groupe terroriste dont le nombre dépasserait une soixantaine, selon des sources locales. Avant cela, une patrouille de la gendarmerie de Drâa Ben Khedda a miraculeusement échappé à un attentat à la bombe à l’entrée du marché de gros de Tademaït. Parallèlement à ces attaques perpétrées contre le corps de la gendarmerie, les acolytes de Abou El-Mosâab Abdelouadoud ont perpétré d’autres attentats à la bombe dans la wilaya de Tizi Ouzou tels que celui de la gare routière qui a ciblé des agents de la police et ensuite celui qui a ciblé le cortège du wali le 5 juillet dernier entre Aïn El-Hammam et Aït Yahia. Il est à noter que si un général a effectué un déplacement dans la wilaya de Tizi Ouzou, c’est que la situation sécuritaire dans la région inquiète au plus haut point les autorités nationales qui se sentent interpellées pour mettre en œuvre de nouvelles stratégies et surtout renforcer la lutte contre le terrorisme qui a besoin de démontrer son existence pour pallier sa détresse, et ne rate aucune occasion de baisser de vigilance pour commettre des attentats.
Liberté
L’occasion pour le premier responsable de la gendarmerie de réaffirmer la détermination
de l’État de lutter contre le terrorisme.
Le commandant de la gendarmerie nationale, le général-major, Ahmed Bousteïla, s’est déplacé, hier, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Deux jours après l’attaque avortée des terroristes, le premier responsable de la gendarmerie s’est rendu, en compagnie de responsables locaux, dans la localité de Yakourène, située à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de la wilaya. C’était, sans doute, pour réaffirmer la détermination de l’État de lutter contre le terrorisme et remonter le moral des troupes au sein du corps de la gendarmerie nationale, notamment ceux de la brigade de Yakourène où une attaque qui aurait pu être des plus meurtrières dans la région a été repoussée, dans la nuit de vendredi à samedi dernier, après une intervention musclée des forces de l’ANP, que le général Bousteïla aurait effectué ce déplacement, à vrai dire, très discret. À l’occasion de cette visite, le plus haut responsable de la gendarmerie devait s’entretenir avec les responsables locaux, notamment ceux en charge du volet sécuritaire, sur la situation sécuritaire qui ne cesse de se dégrader ces derniers mois en Kabylie où plusieurs attentats à la bombe et les attaques ciblant les effectifs et les structures des différents corps de sécurité ont tendance à se multiplier. Le déplacement d’hier s’avère d’autant plus justifié que la gendarmerie s’avère être le corps de sécurité le plus souvent ciblé par les attaques des groupes terroristes du GSPC, affiliés à l’internationale organisation d’al-Qaïda. Pour rappel, en moins de six mois, la gendarmerie a fait l’objet de plusieurs attaques notamment à Takhoukht où six gendarmes ont été assassinés, début mars dernier, dans une attaque à l’RG7, puis aux Ouacifs le jour des élections législatives du 17 mai dernier et ensuite la semaine dernière à Tigzirt et encore dans la matinée de samedi dernier à Yakourène où la brigade de gendarmerie a été prise d’assaut par un important groupe terroriste dont le nombre dépasserait une soixantaine, selon des sources locales. Avant cela, une patrouille de la gendarmerie de Drâa Ben Khedda a miraculeusement échappé à un attentat à la bombe à l’entrée du marché de gros de Tademaït. Parallèlement à ces attaques perpétrées contre le corps de la gendarmerie, les acolytes de Abou El-Mosâab Abdelouadoud ont perpétré d’autres attentats à la bombe dans la wilaya de Tizi Ouzou tels que celui de la gare routière qui a ciblé des agents de la police et ensuite celui qui a ciblé le cortège du wali le 5 juillet dernier entre Aïn El-Hammam et Aït Yahia. Il est à noter que si un général a effectué un déplacement dans la wilaya de Tizi Ouzou, c’est que la situation sécuritaire dans la région inquiète au plus haut point les autorités nationales qui se sentent interpellées pour mettre en œuvre de nouvelles stratégies et surtout renforcer la lutte contre le terrorisme qui a besoin de démontrer son existence pour pallier sa détresse, et ne rate aucune occasion de baisser de vigilance pour commettre des attentats.
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