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Amar Tou recherche désespérement un partenaire pour l'EHU d'Oran

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  • Amar Tou recherche désespérement un partenaire pour l'EHU d'Oran

    Le ministère de la Santé vient de lancer un appel d’offres national et international restreint pour la sélection d’un partenaire en gestion hospitalière en vue d’assurer le management de ce nouvel établissement hospitalier universitaire d’Oran.

    L’avis a été publié hier sur le journal étatique El Moudjahid. L’appel, qui s’adresse aux établissements et organismes ayant des compétences avérées en matière de management hospitalier, fixe au 15 septembre la date limite de remise des candidatures.

    Le recours à l’appel public fait suite à l’échec des discussions engagées avec un hôpital de Montpellier. Lors d’une de ses innombrables visites à Oran, le ministre de la Santé, M. Amar Tou, expliqua cet échec par les exigences jugées excessives des Français.

    Depuis son inauguration par le président de la République au cours du premier trimestre de l’année 2004, la question de la gestion de l’EHU d’Oran n’a jamais pu été réglée. Eu égard à sa dimension, démesurée, ce mastodonte devait être géré, selon plusieurs spécialistes, par un partenaire étranger afin de lui faire éviter les écueils relevés dans la gestion des autres structures sanitaires algériennes.

    Le 22 avril dernier, alors qu’il était en pleine campagne électorale, en tant que tête de liste du FLN pour Oran, le ministre de la Santé, optimiste, avait annoncé que le nouvel EHU d’Oran rentrerait en fonction le 15 juin. Dans la foulée, il indiquera que le conseil scientifique de la plus importante structure sanitaire réalisée par l’Algérie indépendante a été mis en place.

    Il évoqua la nomination de 38 chefs de service et la réception de 99 % des équipements prévus. Un mois après l’échéance fixée par M. Tou, l’EHU, destiné initialement à devenir un pôle d’excellence, n’est toujours pas fonctionnel. Et pour lui assurer un semblant de fonctionnement, avec un minimum de prestations, M. Tou a désigné à sa tête une ancienne directrice du CHU Oran, remerciée auparavant par le professeur Guidoum quand il était à la tête du département de la Santé.

    Trois ans donc après son inauguration, la question de la gestion de l’EHU 1er-Novembre n’est toujours pas réglée. Cette difficulté s’explique par des raisons objectives. La première et pas des moindres : sa dimension. Le projet, rappelons-le, a somnolé plus d’un quart de siècle dans les tiroirs des différents gouvernements qui se sont succédé avant l’arrivée de Bouteflika en 1999.

    Héritier d’une époque où l’Algérie était obsédée par les projets grandioses, sa réalisation a englouti plusieurs milliards de dinars. Entre-temps, les normes de gestion des structures sanitaires ont évolué au niveau international.

    La tendance est, selon des spécialistes, aux petites unités dont la gestion est maîtrisable. Les avancées technologiques n’y sont pas étrangères, puisqu’on est passé, au plan de l’équipement, à ce qui est plus performant et moins encombrant.

    Déjà, l’expérience du CHU Oran, vieux de plus d’un siècle, montre les difficultés de gestion inhérentes à la grande dimension. En outre, la moyenne de résistance des directeurs qui se sont succédé à la tête du CHU d’Oran ne dépasse pas 18 mois dans les meilleurs des cas.

    Bien évidemment, le tribut de cette valse continuelle des responsables est payé par les usagers de la santé publique. D’autre part, les professeurs chefs de service au niveau du CHU Oran ne se sont pas pressés pour occuper les postes vacants au niveau du nouvel EHU.

    Ce qui paraît être un paradoxe étant donné que les équipements sont neufs et les conditions de travail forcément meilleures. Le ministère de la Santé a engagé des pourparlers avec de nombreux pays, notamment la Jordanie, pour dépêcher régulièrement des équipes de spécialistes sur place.

    Une équipe de Cubains a exercé par le passé au niveau du service de cardiologie. Le partenaire qui sera choisi pour manager l’EHU devra trancher sur le choix des équipes spécialisées qui y officieront. Doivent-elles être ramenées de l’étranger, ou au contraire seront-elles recrutées localement ? Et quelle sera la politique salariale qu’emploiera le futur partenaire, étant donné que les équipes dirigeantes expatriées seront rémunérées en fonction du marché international ? En attendant que l’Etat trouve une solution au mastodonte, les bambins profitent largement de l’aire de stationnement de l’EHU pour les parties de football.

    Par Le Jeune Indépendant

  • #2
    plus d'une abérration pour l'EHU d'Oran

    Très chers amis, très chère Mordjane:

    Il y a plus d'une abérration en ce qui concerne l'EHU d'Oran:
    - Inauguré cela fait plus de 4 ans: il fonctionne qu'à 20%.
    - Du personnel qui travaille à l'EHU payé par le CHU oran.
    - Des services qui éxistent (personnel payé) sans qu'ils soient fonctionnels.
    - Des bourses de formation émises pour des gens triés sur le volet.
    - Toujours en attente d'arrivée de matériel (parfois même après que le matériel soit arrivé) . quelques uns comprendront.


    L'EHU Oran est une affaire mystérieuse !! En essayant de comprendre on ne comprend rien !!
    ce qui est sùre, c'est que ce projet, on en parlait depuis le président Boumédiène (venu inaugurer en 1982 l'USTO) , on en parle toujours en 2007 comme un projet !!! Désolant !

    chirurgien

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    • #3
      La réforme, vous dites !!

      Bonjour, entirement d'accord avec ce point de vu, car la réalité sur le quotidien de nos hopitaux qui en patissent avec le manque de tout et aujourd'hui on se retrouve avec de méga-projet ou rien n'a été plannifié a l'avance pour surssoire les conditions de fonctionnement dans les regles de l'art.Commençant d'abort par cooriger les écarts negatifs de la situation actuelle, pour une meilleure prise en charge des malades qui souffrent le martyre;avant de parles de projets virtuels.:22:
      "L'homme n'a point de port, le temps n'a pas de rive; il coule et nous passons." Marcel PAGOL

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