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Mieux vaut tard que jamais...
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L'Algérie a confié à Total (France) et au consortium international Almet la réalisation pour 4 milliards de dollars au total, de deux nouvelles usines pétrochimiques faisant partie d'un programme d'une dizaine d'unités pour un investissement prévu de 12 milliards de dollars.
"Ces deux complexes font partie d'un programme d'une dizaine d'unités pétrochimiques d'un coût total de 12 milliards de dollars, dont il reste cinq à réaliser", a indiqué le vice-président de l'activité aval de la compagnie publique algérienne Sonatrach Abdelhafid Feghouli, lundi soir après la signature des deux contrats.
Le groupe pétrolier français Total a signé avec Sonatrach un contrat de trois milliards de dollars (2,18 milliards d'euros) pour la réalisation d'un complexe de vapocracage, qui sera installé à Arzew (ouest algérien), a indiqué la Sonatrach.
Ce complexe de vapocraquage d'éthane (décomposition de gaz sous haute température et faible pression) produira du polyéthylène LLDPE, du polyéthylène HDPE, du mono Ethylène, du Glycol (MEG), du DI éthylène Glycol (DEG) et du tri éthylène (TEG) à partir de l'éthane extrait d'unités pétrochimiques d'Arzew.
Les produits sont destinés aux marchés national et international.
Une société commune dans laquelle Total détiendra 51% et Sonatrach 49% sera créée pour ce complexe.
Total était en concurrence avec le groupe saoudien Sabic pour la réalisation de ce complexe. Le groupe français l'a emporté en proposant à Sonatrach un taux de dividendes de 70%, nettement supérieur à celui de son concurrent saoudien, qui ne proposait que 55,12%.
Le consortium international Almet formé des sociétés Quraïn (Koweit), Lurgi (Allemagne), PPSL (Trinidad), Mitsui (Japon) et Sotraco (Algérie), a pour sa part remporté le contrat de réalisation d'un complexe de production de méthanol, qui sera également installé dans la zone industrielle d'Arzew.
Le montant de l'investissement est estimé à un milliard de dollars, pour une production annuelle d'un million de tonnes de méthanol (3.000 tonnes/j), destinée au marché international.
Une société commune doit également être constituée pour ce complexe, dans laquelle Sonatrach aura 49% et Almet 51% des parts.
Amlet a remporté l'offre en accordant à Sonatrach un taux de dividendes de 76,09% contre 68,01% offerts par son concurrent émirati-japonais Iol Vitol, et 73,5% offerts par Man Frerostaal.
M. Feghouli a souligné l'importance pour Sonatrach des deux projets, dont il attend la constitution d'un "véritable tissu industriel de PME, générant une forte valeur ajoutée" dans la région ouest de l'Algérie.
Sonatrach table par ailleurs sur ces projets pour conforter "son positionnement sur le marché international de la pétrochimie", a-t-il dit.
AFP / 17 juillet 2007
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L'Algérie a confié à Total (France) et au consortium international Almet la réalisation pour 4 milliards de dollars au total, de deux nouvelles usines pétrochimiques faisant partie d'un programme d'une dizaine d'unités pour un investissement prévu de 12 milliards de dollars.
"Ces deux complexes font partie d'un programme d'une dizaine d'unités pétrochimiques d'un coût total de 12 milliards de dollars, dont il reste cinq à réaliser", a indiqué le vice-président de l'activité aval de la compagnie publique algérienne Sonatrach Abdelhafid Feghouli, lundi soir après la signature des deux contrats.
Le groupe pétrolier français Total a signé avec Sonatrach un contrat de trois milliards de dollars (2,18 milliards d'euros) pour la réalisation d'un complexe de vapocracage, qui sera installé à Arzew (ouest algérien), a indiqué la Sonatrach.
Ce complexe de vapocraquage d'éthane (décomposition de gaz sous haute température et faible pression) produira du polyéthylène LLDPE, du polyéthylène HDPE, du mono Ethylène, du Glycol (MEG), du DI éthylène Glycol (DEG) et du tri éthylène (TEG) à partir de l'éthane extrait d'unités pétrochimiques d'Arzew.
Les produits sont destinés aux marchés national et international.
Une société commune dans laquelle Total détiendra 51% et Sonatrach 49% sera créée pour ce complexe.
Total était en concurrence avec le groupe saoudien Sabic pour la réalisation de ce complexe. Le groupe français l'a emporté en proposant à Sonatrach un taux de dividendes de 70%, nettement supérieur à celui de son concurrent saoudien, qui ne proposait que 55,12%.
Le consortium international Almet formé des sociétés Quraïn (Koweit), Lurgi (Allemagne), PPSL (Trinidad), Mitsui (Japon) et Sotraco (Algérie), a pour sa part remporté le contrat de réalisation d'un complexe de production de méthanol, qui sera également installé dans la zone industrielle d'Arzew.
Le montant de l'investissement est estimé à un milliard de dollars, pour une production annuelle d'un million de tonnes de méthanol (3.000 tonnes/j), destinée au marché international.
Une société commune doit également être constituée pour ce complexe, dans laquelle Sonatrach aura 49% et Almet 51% des parts.
Amlet a remporté l'offre en accordant à Sonatrach un taux de dividendes de 76,09% contre 68,01% offerts par son concurrent émirati-japonais Iol Vitol, et 73,5% offerts par Man Frerostaal.
M. Feghouli a souligné l'importance pour Sonatrach des deux projets, dont il attend la constitution d'un "véritable tissu industriel de PME, générant une forte valeur ajoutée" dans la région ouest de l'Algérie.
Sonatrach table par ailleurs sur ces projets pour conforter "son positionnement sur le marché international de la pétrochimie", a-t-il dit.
AFP / 17 juillet 2007
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