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Tunisie: Recherche et innovation en Tunisie, une locomotive du développement durable

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  • Tunisie: Recherche et innovation en Tunisie, une locomotive du développement durable

    Le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technolgie Tunisien vient de publier un document de référence avec des statistiques sur l'enseignement supérieur et la R&D en Tunisie ainsi que l'orientation future.

    http://www.tn.refer.org/IMG/pdf/doc-142.pdf
    http://www.mrstdc.gov.tn/indicateurs...eur_rd2006.pdf

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    Le programme présidentiel «Pour la Tunisie de demain» a accordé à ce secteur une place prioritaire et lui a alloué un budget devant atteindre 1,25% du PIB en 2009

    L'investissement dans le secteur de la recherche scientifique et de l'innovation constitue une nécessité pour l'édification de la société du savoir et favoriser une dynamique de développement économique et social durable dans le pays.


    Telle est la vision du Président Ben Ali, qui oeuvre pour que la recherche soit une véritable locomotive du développement durable.

    Grâce à cette volonté politique, le système de recherche scientifique a connu, au cours des dernières années, une évolution importante, tant au niveau des structures qu'à celui des programmes, grâce aux efforts déployés par l'Etat et sur la base d'une approche prospective et avant-gardiste.

    Ainsi, le programme présidentiel «Pour la Tunisie de demain» a accordé à ce secteur une place prioritaire avec l'augmentation du budget qui lui est consacré (il devrait atteindre 1,25% du PIB à la fin de l'année 2009), et la promotion de la politique de l'innovation par la création des espaces d'infrastructures de base nécessaires et le développement des ressources humaines et matérielles adéquates.

    A cet effet, le programme des technopoles en cours de réalisation constitue un facteur déterminant d'intégration économique et d'innovation. Ce programme ambitieux touche les différentes régions du pays et les diverses spécialités technologiques.

    Il suscite l'intérêt des promoteurs tunisiens et des entreprises étrangères. De nombreux contacts sont établis et des projets d'investissement sont déjà en gestation dans les secteurs des biotechnologies, de l'informatique, de l'énergie, de la mécanique, du multimédia, etc.

    Il faut signaler aussi que les compétences tunisiennes à l'étranger sont déjà impliquées dans la préparation des programmes pédagogiques, scientifiques et fonctionnels, ainsi que l'affinement des spécialités hautement pointues de certaines technopoles. Une base de données de ces compétences scientifiques a été créée afin de les faire participer au coencadrement des doctorants et contribuer au développement durable de notre pays.

    La base est là.Il convient maintenant d'inoculer cette dynamique pour faire de ces projets de technopoles des plateformes capables de tirer notre économie vers le haut et de rivaliser avec aptitude avec les pays industrialisés.

    A ce niveau, le secteur privé est considéré comme un partenaire principal dans le développement du système national de la recherche, compte tenu de son rôle primordial dans la valorisation et l'innovation, et ce, soit par le financement de certains projets-contrats de recherche ou la mise en oeuvre des technopôles.

    Il est incontestable que valoriser les résultats de recherche, assurer une interface entre formation, recherche et entreprises économiques représente une mission de première importance.

    Afin d'atteindre cet objectif, des mécanismes ont été mis en place, à travers la promulgation des lois permettant aux chercheurs inventeurs d'exploiter eux-mêmes les brevets, la prise en charge des frais d'enregistrement des demandes de brevets, la mise en place d'unités de valorisation des résultats de recherche dont la mission consiste en l'identification des résultats valorisables et l'organisation du contact avec les entreprises, la sensibilisation des chercheurs par le biais d'un programme de formation intitulé «Pour une culture de brevet», dans le cadre duquel plusieurs ateliers ont été organisés

    Les réformes et les initiatives prises ont déjà commencé à porter leurs fruits, tant au niveau du nombre de brevets enregistrés par les chercheurs tunisiens (de 38 en 1998 à 56 en 2005) qu'au niveau des publications scientifiques (de 445 en 1998 à 1.010 en 2005), selon l'Institut international pour l'information scientifique. Mais on aspire à de meilleurs résultats pour l'avenir La recherche est un travail de longue haleine et on ne peut guère, même dans les pays les plus développés, juger les résultats d'un système d'innovation en quelques années

    Les objectifs requis consistent en la promotion du système de production par la création d'entreprises innovantes à même de dynamiser davantage l'efficience de l'économie nationale, lui assurer un haut degré de compétitivité pour une intégration réussie dans le circuit économique mondial.

    Expertise, incubation, essaimage sont autant d'éléments fournis par les pépinières qui contribuent à la transformation de nombreuses idées en projets concrets et en entreprises rentables.

    L'émergence de projets pépinières et de technopôles dans les différentes régions, outre les autres mécanismes, traduit la volonté des pouvoirs publics et des acteurs économiques de consolider les bases du développement durable en Tunisie. Il s'agit de mettre en oeuvre un atout majeur : l'intelligence des élites du pays et leur capacité à convertir leur savoir en savoir-faire et savoir-innover. Les pépinières constituent donc des espaces privilégiés d'accueil pour le développement et l'exploitation des résultats de recherche, ainsi que la promotion des projets innovants.


    Par ailleurs, le capital humain dans le secteur de la recherche représente déjà une plate-forme favorable avec près de 14.650 chercheurs à plein temps. Les centres de recherche (31) et les structures (139 labos et 638 unités) déjà existants prouvent réellement le niveau reconnu à l'échelle mondiale. Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie a offert de bonnes conditions de travail aux chercheurs, leur a créé des espaces adéquats, fourni des équipements nécessaires et recruté le personnel d'appui nécessaire.

    Les écoles doctorales, au nombre de 16, forment le cadre optimal pour la formation des compétences selon les besoins économiques nationaux. Les structures appartenant au système de recherche participent à la formation de jeunes chercheurs dans les différentes spécialités et une part importante des dotations qui sont allouées à ces structures est utilisée pour la formation. Sans oublier l'adoption en cours du système LMD qui vise un meilleur positionnement de la formation entre les scientifiques et les professionnels.

    Il est vrai que le système national de recherche est encore à ses débuts Notre pays vient juste d'achever une première étape de sa stratégie, qui est entamée depuis une dizaine d'années, et qui a concerné la mise en place de structures de base de recherche (labos et unités). Mais la pertinence de la stratégie adoptée, sa perspicacité et les mesures d'encouragement mises en place ont permis à cette stratégie de rayonner et d'établir des relations de partenariat très développées à l'échelle internationale.

    Les relations de coopération scientifique entre la Tunisie et les différents pays offrent des opportunités d'investissement et constituent un environnement approprié pour véhiculer le savoir-faire technologique et la valorisation des résultats de recherche que détiennent ces pays.

    Par ailleurs, l'implication des équipes de recherche tunisiennes dans les projets euroméditerranéens et programmes-cadres de recherche et développement constitue une excellente opportunité pour promouvoir le partenariat technologique, en vue d'atteindre les objectifs de l'innovation, de la mise à niveau de nos entreprises, ainsi que la modernisation de notre industrie.

    La nouvelle étape du développement du secteur de la R&D doit traduire la volonté de la Tunisie de s'insérer dans la société du savoir et de rapprocher nos différents indicateurs de science et de technologie, déjà en progrès, de ceux des pays développés, notamment ceux de l'Union européenne.

    La presse
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