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Cap sur l'exploration offshore
Compagnie de dimension internationale, la Sonatrach occupe aujourd'hui, la douzième place à l'échelle mondiale.
Leader à l'échelle africaine, le groupe Sonatrach est le 2ème exportateur de GNL et de GPL, 3ème exportateur de gaz naturel et premier exportateur de condensat. Le groupe s'inscrit dans une stratégie de modernisation et d'amélioration de son fonctionnement, avec l'apport des expériences de ses partenaires. Sonatrach a pu donc asseoir son statut de compagnie pétrolière solide ayant son poids sur le marché international des hydrocarbures.
Loin de s'en contenter, Sonatrach n'entend pas s'arrêter en si bon chemin. Aussi, elle vient de faire son baptême de feu en ce qui concerne l'exploration offshore. En effet, La compagnie nationale des hydrocarbures et le groupe pétrolier norvégien Statoil ont signé, lundi au Caire, avec la compagnie égyptienne Egas plusieurs accords de recherche et de production dans deux blocs de l'offshore égyptien profond, situés sur la côte méditerranéenne.
La signature de ces accords fait suite à l'obtention par les deux partenaires, en décembre 2006, d'un nouveau bloc (bloc 10) situé dans l'offshore méditerranéen profond d'Égypte, à l'ouest du bloc 9, que le consortium avait précédemment acquis. Le bloc 9 couvre une superficie de 8 368 km2, alors que le bloc 10 couvre 9 802 km2, sous une tranche d'eau allant de 1 000 à 3 000 m. Ces deux blocs ont été acquis dans le cadre de l'appel d'offres lancé par la compagnie égyptienne EGAS en 2006. Ce contrat va permettre à Sonatrach, à travers sa filiale SIPEX, d'effectuer ses premiers pas dans l'exploitation offshore. Sonatrach va profiter pleinement du savoir-faire de Statoil qui exploite déjà plusieurs gisements offshores en Norvège. La compagnie semi-publique norvégienne est par ailleurs l'un des leaders mondiaux dans l'exploitation des gisements gaziers et pétroliers situés sous les mers.Afin de renforcer la position de la société nationale sur le marché international, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, et le PDG de la Sonatrach, Mohamed Meziane, ont maintes fois insisté sur la nécessité de développer les connaissances et l'expérience de la Sonatrach dans l'offshore. D'ailleurs, en plus de la coopération avec Statoil et pour se donner plus d’atouts, Sonatrach s'est rapprochée d'un autre leader en la matière.
En mai 2007, Sonatrach et la société pétrolière brésilienne Petrobras ont signé un Memorandum Of Understanding (MOU) englobant la recherche et l'exploitation des hydrocarbures en offshore. Petrobras est leader en Amérique Latine notamment dans le domaine de l'exploration.
Elle est présente dans 300 blocs offshores dans le golfe du Mexique. Le groupe brésilien est capable d'effectuer des explorations à une profondeur de 2.000 à 3.000 km. Petrobras a indiqué qu'elle était intéressée par l'exploration en offshore en Algérie, d'autant que des études récentes ont démontré que le domaine offshore algérien présente des potentialités à explorer. Pour Sonatrach, il s'agit, à travers cette participation dans l'offshore, de poursuivre son développement à l'international. La compagnie nationale a ainsi pour objectif de réaliser 30 % de sa production en dehors de l'Algérie d'ici à 2015. Un Objectif dans les cordes de Sonatrach puisqu'elle est déjà présente au Pérou, au Mali, au Niger et en Europe notamment.
Yacine B.
Compagnie de dimension internationale, la Sonatrach occupe aujourd'hui, la douzième place à l'échelle mondiale.
Leader à l'échelle africaine, le groupe Sonatrach est le 2ème exportateur de GNL et de GPL, 3ème exportateur de gaz naturel et premier exportateur de condensat. Le groupe s'inscrit dans une stratégie de modernisation et d'amélioration de son fonctionnement, avec l'apport des expériences de ses partenaires. Sonatrach a pu donc asseoir son statut de compagnie pétrolière solide ayant son poids sur le marché international des hydrocarbures.
Loin de s'en contenter, Sonatrach n'entend pas s'arrêter en si bon chemin. Aussi, elle vient de faire son baptême de feu en ce qui concerne l'exploration offshore. En effet, La compagnie nationale des hydrocarbures et le groupe pétrolier norvégien Statoil ont signé, lundi au Caire, avec la compagnie égyptienne Egas plusieurs accords de recherche et de production dans deux blocs de l'offshore égyptien profond, situés sur la côte méditerranéenne.
La signature de ces accords fait suite à l'obtention par les deux partenaires, en décembre 2006, d'un nouveau bloc (bloc 10) situé dans l'offshore méditerranéen profond d'Égypte, à l'ouest du bloc 9, que le consortium avait précédemment acquis. Le bloc 9 couvre une superficie de 8 368 km2, alors que le bloc 10 couvre 9 802 km2, sous une tranche d'eau allant de 1 000 à 3 000 m. Ces deux blocs ont été acquis dans le cadre de l'appel d'offres lancé par la compagnie égyptienne EGAS en 2006. Ce contrat va permettre à Sonatrach, à travers sa filiale SIPEX, d'effectuer ses premiers pas dans l'exploitation offshore. Sonatrach va profiter pleinement du savoir-faire de Statoil qui exploite déjà plusieurs gisements offshores en Norvège. La compagnie semi-publique norvégienne est par ailleurs l'un des leaders mondiaux dans l'exploitation des gisements gaziers et pétroliers situés sous les mers.Afin de renforcer la position de la société nationale sur le marché international, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, et le PDG de la Sonatrach, Mohamed Meziane, ont maintes fois insisté sur la nécessité de développer les connaissances et l'expérience de la Sonatrach dans l'offshore. D'ailleurs, en plus de la coopération avec Statoil et pour se donner plus d’atouts, Sonatrach s'est rapprochée d'un autre leader en la matière.
En mai 2007, Sonatrach et la société pétrolière brésilienne Petrobras ont signé un Memorandum Of Understanding (MOU) englobant la recherche et l'exploitation des hydrocarbures en offshore. Petrobras est leader en Amérique Latine notamment dans le domaine de l'exploration.
Elle est présente dans 300 blocs offshores dans le golfe du Mexique. Le groupe brésilien est capable d'effectuer des explorations à une profondeur de 2.000 à 3.000 km. Petrobras a indiqué qu'elle était intéressée par l'exploration en offshore en Algérie, d'autant que des études récentes ont démontré que le domaine offshore algérien présente des potentialités à explorer. Pour Sonatrach, il s'agit, à travers cette participation dans l'offshore, de poursuivre son développement à l'international. La compagnie nationale a ainsi pour objectif de réaliser 30 % de sa production en dehors de l'Algérie d'ici à 2015. Un Objectif dans les cordes de Sonatrach puisqu'elle est déjà présente au Pérou, au Mali, au Niger et en Europe notamment.
Yacine B.
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