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La Commission européenne répond à la demande d'Angela Merkel qui demandait d'étudier les objectifs poursuivis par ces fonds.
La Commission planchera sur la montée en puissance des fonds étatiques étrangers à l'automne, a annoncé l'institution jeudi 19 juillet.
Bruxelles entend examiner les objectifs poursuivis par ces fonds, comme l'a prôné mercredi la chancelière allemande, Angela Merkel.
"Nous assistons à un phénomène nouveau en Europe, avec des investissements très importants d'un type et sous une forme qu'on ne voyait pas auparavant, et nous les observons de près", a expliqué Oliver Drewes, porte-parole du commissaire au Marché intérieur Charlie McCreevy.
Eviter d'entraver le principe de liberté
"Nous allons les regarder beaucoup plus dans la deuxième moitié de l'année", a-t-il poursuivi.
"Le marché intérieur (européen) repose sur certains principes de liberté. Nous supposons et nous voulons nous assurer que tous ceux qui opèrent sur le marché intérieur opèrent sur la base de ces principes de liberté également. L'inquiétude est que certains investisseurs n'opèrent pas sur la base de ces principes", et qu'ils investissent avec un objectif "autre que le retour sur investissement", a précisé Olivier Drewes.
Le porte-parole a néanmoins confessé que l'exécutif européen était davantage confronté à des questions qu'il n'avait de réponses sur le fonctionnement de ces fonds.
Plusieurs commissaires participeront à l'examen
"Nous n'avons pas toutes les réponses car c'est un phénomène encore nouveau", a-t-il argué. Il a ajouté que d'autres commissaires que le commissaire au Marché Intérieur Charlie Mc Creevy allaient participer à l'examen approfondi de ces fonds, Peter Mandelson (Commerce), Neelie Kroes ou encore Joaquin Almunia (Affaires économiques).
Parmi les objectifs visés par ces fonds pourraient figurer le blanchiment d'argent et la spéculation, a expliqué une source européenne.
Fonds alimentés par la Chine, la Russie ou les monarchies pétrolières du Golfe
Angela Merkel avait indiqué mercredi "étudier des mécanismes (...) au niveau de l'Union européenne et de l'Allemagne" pour réagir face à d'éventuels assauts de fonds étrangers dotés de capitaux publics, notamment ceux alimentés par la Chine, la Russie ou les monarchies pétrolières du Golfe.
Elle avait mis en avant qu'ils avaient pris "une dimension inédite" et qu'on pouvait "douter que ces fonds ne soient motivés que par la recherche du retour sur investissement" et que leurs investissements "pouvaient être influencés par des visées politiques."
Par ailleurs, le Financial Times soulignait jeudi que l'inquiétude ne cessait de croître face aux importants achats effectués par ces fonds ces derniers temps.
Le journal citait notamment l'investissement de 3 milliards de dollars d'actions de l'Etat chinois dans Blackstone, l'un des plus importants fonds d'investissement au monde, qui a récemment acquis la chaîne d'hôtels Hilton et pourrait viser aussi l'équipementier automobile allemand Continental.
Challenges.fr | 19.07.2007 | 16:05 |
La Commission planchera sur la montée en puissance des fonds étatiques étrangers à l'automne, a annoncé l'institution jeudi 19 juillet.
Bruxelles entend examiner les objectifs poursuivis par ces fonds, comme l'a prôné mercredi la chancelière allemande, Angela Merkel.
"Nous assistons à un phénomène nouveau en Europe, avec des investissements très importants d'un type et sous une forme qu'on ne voyait pas auparavant, et nous les observons de près", a expliqué Oliver Drewes, porte-parole du commissaire au Marché intérieur Charlie McCreevy.
Eviter d'entraver le principe de liberté
"Nous allons les regarder beaucoup plus dans la deuxième moitié de l'année", a-t-il poursuivi.
"Le marché intérieur (européen) repose sur certains principes de liberté. Nous supposons et nous voulons nous assurer que tous ceux qui opèrent sur le marché intérieur opèrent sur la base de ces principes de liberté également. L'inquiétude est que certains investisseurs n'opèrent pas sur la base de ces principes", et qu'ils investissent avec un objectif "autre que le retour sur investissement", a précisé Olivier Drewes.
Le porte-parole a néanmoins confessé que l'exécutif européen était davantage confronté à des questions qu'il n'avait de réponses sur le fonctionnement de ces fonds.
Plusieurs commissaires participeront à l'examen
"Nous n'avons pas toutes les réponses car c'est un phénomène encore nouveau", a-t-il argué. Il a ajouté que d'autres commissaires que le commissaire au Marché Intérieur Charlie Mc Creevy allaient participer à l'examen approfondi de ces fonds, Peter Mandelson (Commerce), Neelie Kroes ou encore Joaquin Almunia (Affaires économiques).
Parmi les objectifs visés par ces fonds pourraient figurer le blanchiment d'argent et la spéculation, a expliqué une source européenne.
Fonds alimentés par la Chine, la Russie ou les monarchies pétrolières du Golfe
Angela Merkel avait indiqué mercredi "étudier des mécanismes (...) au niveau de l'Union européenne et de l'Allemagne" pour réagir face à d'éventuels assauts de fonds étrangers dotés de capitaux publics, notamment ceux alimentés par la Chine, la Russie ou les monarchies pétrolières du Golfe.
Elle avait mis en avant qu'ils avaient pris "une dimension inédite" et qu'on pouvait "douter que ces fonds ne soient motivés que par la recherche du retour sur investissement" et que leurs investissements "pouvaient être influencés par des visées politiques."
Par ailleurs, le Financial Times soulignait jeudi que l'inquiétude ne cessait de croître face aux importants achats effectués par ces fonds ces derniers temps.
Le journal citait notamment l'investissement de 3 milliards de dollars d'actions de l'Etat chinois dans Blackstone, l'un des plus importants fonds d'investissement au monde, qui a récemment acquis la chaîne d'hôtels Hilton et pourrait viser aussi l'équipementier automobile allemand Continental.
Challenges.fr | 19.07.2007 | 16:05 |
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