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La Russie prend plusieurs mesures de représailles contre la Grande-Bretagne après l’expulsion de ses propres diplomates.
Œil pour œil, dent pour dent. La Russie avait promis une réponse «appropriée» à Londres à l’expulsion de quatre diplomates russes après le refus de Moscou d'extrader Andreï Lougovoï, le principal suspect dans l'assassinat d'Alexander Litvinenko. Jeudi, les autorités russes ont annoncé qu'elles expulsaient également quatre diplomates britanniques en poste dans leur capitale.
De plus, Moscou suspend la délivrance de visas pour des responsables britanniques et cesse toute coopération avec Londres en matière de terrorisme.
Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a aussitôt qualifié la réaction russe de "complètement injustifiée", et s'est dit "déçu". De son côté, le président russe Vladimir Poutine s'est dit toutefois "certain" que cette "mini-crise" allait être "surmontée".
"Mauvaise surprise"
L'Union européenne et les Etats-Unis ont apporté leur soutien à la Grande-Bretagne dans son bras de fer avec la Russie. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a même déclaré que la Russie "devrait satisfaire la demande d'extradition et coopérer pleinement". Avant d'ajouter : "Il n'est dans l'intérêt de personne qu'un crime de ce genre soit commis et que rien ne soit fait".
Quelques heures avant ses représailles jeudi, la Russie avait ciblé l’UE, estimant que la réaction de cette dernière dans la crise russo-britannique avait été une "mauvaise surprise" et qu'elle allait "affecter" les relations russo-européennes.
Œil pour œil, dent pour dent. La Russie avait promis une réponse «appropriée» à Londres à l’expulsion de quatre diplomates russes après le refus de Moscou d'extrader Andreï Lougovoï, le principal suspect dans l'assassinat d'Alexander Litvinenko. Jeudi, les autorités russes ont annoncé qu'elles expulsaient également quatre diplomates britanniques en poste dans leur capitale.
De plus, Moscou suspend la délivrance de visas pour des responsables britanniques et cesse toute coopération avec Londres en matière de terrorisme.
Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a aussitôt qualifié la réaction russe de "complètement injustifiée", et s'est dit "déçu". De son côté, le président russe Vladimir Poutine s'est dit toutefois "certain" que cette "mini-crise" allait être "surmontée".
"Mauvaise surprise"
L'Union européenne et les Etats-Unis ont apporté leur soutien à la Grande-Bretagne dans son bras de fer avec la Russie. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a même déclaré que la Russie "devrait satisfaire la demande d'extradition et coopérer pleinement". Avant d'ajouter : "Il n'est dans l'intérêt de personne qu'un crime de ce genre soit commis et que rien ne soit fait".
Quelques heures avant ses représailles jeudi, la Russie avait ciblé l’UE, estimant que la réaction de cette dernière dans la crise russo-britannique avait été une "mauvaise surprise" et qu'elle allait "affecter" les relations russo-européennes.