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Nicolas Sarkozy s'attaque au yuan

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  • Nicolas Sarkozy s'attaque au yuan

    Pas de trêve en matière monétaire. Ce matin, Nicolas Sarkozy a de nouveau montré son volontarisme en la matière, en indiquant, au cours d'une conférence de presse consécutive à un entretien avec le premier ministre britannique Gordon Brown, vouloir parler de la faiblesse du yuan avec Pékin. "C'est une question dont j'espère pouvoir parler avec nos amis chinois" a-t-il indiqué.

    Déjà la semaine dernière, aux cotés d'Angela Merkel, il avait - pour une fois diront certains - épargné la banque centrale européenne, en fustigeant la valeur trop faible, selon lui, des autres monnaies: "Le problème n'est pas la valeur de l'euro, mais la valeur des autres monnaies".

    La faiblesse du yuan, entretenue par Pékin, est régulièrement critiquée en Europe et aux Etats-Unis, l'empire du Milieu étant accusé de soutenir ses exportateurs par le biais de sa politique de change. Le yuan, qui était jusqu'en 2005, arrimé au dollar, a depuis évolué vers un système de change peu flexible, qui empêche une réévaluation trop rapide de la monnaie.

    La croissance atteint des sommets, le yuan touche un plus haut.

    La monnaie chinoise touchait pourtant un plus haut hier, à 7.56 yuans pour un dollar, après le chiffre de la croissance au deuxième trimestre.

    Pour parer à d'éventuelles critiques, la Chine a relevé vendredi son taux d'intérêt, un geste de nature à modérer quelque peu le rythme de croissance de son économie, laquelle a atteint au deuxième trimestre le taux effréné de 11.9%, sa meilleure performance en près de 12 ans. Un chiffre qui obligeait la Banque de Chine à réagir: l'inflation n'a jamais été aussi haute depuis deux ans et demi, et l'excédent commercial du pays affiche lui aussi des performances insolentes.

    La Banque populaire de Chine a ainsi annoncé avoir relevé de 27 points de base le taux des dépôts à 3,33%, et de 27 points de base celui des prêts à un an, à 6,84%. Ceci constitue de fait le cinquième relèvement en 15 mois. L'autre ennemi de la banque centrale, à savoir le crédit, en forte expansion, fait aussi l'objet de mesures restrictives depuis un an: les réserves obligatoires des banques ont ainsi été relevées huit fois depuis juin 2006.

    source : le Figaro

  • #2
    Nicola Sarkozy seul contre le monde entier !

    Ca va chauffer !
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

    Commentaire


    • #3
      Ce type au moins a la volonté politique et les coui**** pour dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas!
      Enfin!

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