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Sour El Ghozlane à la BNA d'Alger

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  • Sour El Ghozlane à la BNA d'Alger

    Inscrites au programme d’«Alger, capitale de la culture arabe 2007», les premières journées d’information sur la ville de Sour El Ghozlane (Auzia-Sour El Ghozlane) se sont déroulées les 17 et 18 juillet. Ces journées ont été organisées sous l’égide du ministère de la Culture, par le bureau de wilaya de Bouira de la Ligue nationale de la littérature populaire et en collaboration avec la direction générale de la Bibliothèque nationale d’Algérie en faveur des activités culturelles préparées et présentées par la ville de Sour El Ghozlane (direction de la culture et APC).

    Après les interventions des représentants des institutions participantes et la prise de parole par plusieurs invités d’honneur (des écrivains, des députés, des commis de l’Etat), sont apparus à l’assistance, avide d’information, le caractère et l’importance de cet événement culturel axé tout spécialement sur l’histoire et le patrimoine archéologique de la ville de Sour El Ghozlane, dont on sait que le site, fondé au xvie siècle avant J.-C. par les Phéniciens, a été, dès ce même siècle, élevé au rang de Municipe sous l’empereur Auguste de Rome et baptisé Auzia à la gloire du dieu Auzius. Plus tard, Auzia devient Sour El Ghozlane avec l’arrivée des Arabes, puis Aumale (du titre nobiliaire du fils de Louis Philippe, roi de France), en 1843, sous la colonisation française. A l’indépendance, la ville retrouve sa liberté et son très joli nom: Sour El Ghozlane (le rempart des Gazelles).

    D’emblée, l’ambiance est ainsi chaleureuse du fait que le public soit composé, pour la plupart, de Sour El Ghozlane, ce qui a permis des retrouvailles entre anciens (par exemple, Kaddour M’Hamsadji, Mohamed Saïki, Messaour Boulanouar) et mis beaucoup d’émotion mêlée surtout de poésie. Des souvenirs d’enfance ont été évoqués ainsi que des pages d’histoire de la lutte de Libération nationale dans la Wilaya IV et de nombreuses activités culturelles des jeunes de la ville de Sour El Ghozlane et de sa région.
    Deux documentaires intéressants l’un sur Auzia-Sour El Ghozlane; l’autre sur la ville, à partir de diverses illustrations anciennes, qui ont été visionnés. Enfin, une large place a été accordée à la poésie populaire orale ou écrite de la région de Sour El Ghozlane. On a pu apprécier, non pas seulement la fougue du verbe, la beauté du rythme ou la pertinence de la rime, mais encore la conviction du coeur et de la raison mise par chaque poète dans ses textes et dans sa voix.

    Cependant, il reste que dans ce genre si ingénieux et si délicat, on a pu découvrir des talents réels à encourager comme Omar Boudjerda, Salah Madi, Hamel Abdelbassat, Mahdi Dorbane, Rebouh Faïza, et tant d’autres talents naissants... Rappelons le vif souhait formé par Kaddour M’Hamsadji, lors de cette manifestation culturelle, qui est, que la sculpture du lion, se trouvant actuellement à l’entrée de Sour El Ghozlane, soit logiquement et artistiquement remplacée par celle d’une troupe de belles gazelles.

    Par l'Expression

  • #2
    Point de gazelles

    Pardon pour l'intrusion mais j'ai une autre version. Il s'agirait plutôt de Sour el ghizlane et non el ghozlane, ce qui veut dire en français le mur des "meurtrières" c'est à dire ces petites fentes dans les murailles servant dès l'époque romaine à ajuster le tir contre un ennemi en manoeuvre d'approche.

    Enfin,laissons les gens croire ce qu'ils veulent; L'essentiel est de savoir que les romains avaient érigé une série de garnisons tout au long des hauts plateaux d'Est en Ouest afin de contrôler autant les routes commerciales que les incursions "barbares". Certaines de ces garnisons ont évolué jusqu'à devenir des villes-garnisons très prospères avant de disparaître, d'autres existent apparemment encore jusqu'à aujourd'hui.

    Par ailleurs, j'apprécie grandement les soirées culturelles qui sont mêlées de retrouvailles et de nostalgie,mais franchement au lieu de s'acharner à promouvoir des gazelles en lieu et place d'un lion, le pouvoir qui "nous gouverne" ferait mieux d'investir quelques sous dans un département d'archéologie d'envergure autant terrestre que naval, là on verrait de véritables talents qui nous rendraient une portion de notre histoire c'est à dire une partie de notre identité et de nos moeurs y compris politiques.

    Pour être plus clair, au lieu de troquer un lion pour des gazelles,balayons plutôt le subjectivisme ambiant par des données scientifiques incontestables, et ce dans tous les domaines.

    A bon entendeur, salut.

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    • #3
      Bouira, Tizi ?

      Plus terre à terre, n'ayant pas suivi les manifestations concernant cette "année culturelle ", quelqu'un aurait-il l'obligeance de me dire quelle a été la teneur de la participation de Bouira et de Tizi à ces manifestations?

      Commentaire

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