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Une cérémonie de sortie de cinq promotions de commissaires principaux, de commissaires et d'officiers de police, totalisant 602 promus, a été organisée jeudi à l'Ecole supérieure de police (ESP) de Châteauneuf à Alger, en présence du Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem. Coïncidant avec le 45e anniversaire de la création du corps policier, cette promotion a été baptisée du nom du défunt moudjahid, Mustapha Merrarda.
Le Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, a présidé la cérémonie de sortie de cette promotion, qui a reçu une formation allant de quatre à dix-huit mois. Après avoir passé en revue un détachement de la police nationale, Belkhadem a déposé une gerbe de fleurs au pied de la stèle commémorative des martyrs du devoir.
Intervenant à cette occasion, le Chef du gouvernement a mis l’accent sur les responsabilités qu’incombent aux nouveaux policiers en matière de protection des personnes et de leurs biens. L’occasion a été pour celui-ci de " rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie au service de la sécurité des personnes et de leurs biens. " A ce propos, il a exhorté les nouveaux promus à " honorer leur mémoire en redoublant d’efforts " au services des citoyens. L’Etat, a-t-il déclaré, " est déterminé à faire face à tous les fléaux et à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes et à anéantir les foyers de corruption (…), en mettent tous les moyens nécessaires à cette fin ." A ce titre, il a fait savoir que " le gouvernement s'attelle actuellement à mettre en œuvre une politique nationale cohérente et multiforme en matière de prévention et de lutte contre la criminalité en y associant tous les secteurs ." Il a en outre fait savoir qu’il y a nécessité de rapprocher le corps policier des citoyens, en mettant l’accent sur la police de proximité, qui demeure, selon lui, " un choix stratégique à même de parvenir à procurer la sécurité et la quiétude" aux citoyens. Au chapitre de la lutte antiterroriste, Belkhadem n’a fait que rappeler le mot d’ordre du Président Bouteflika aux militaires, à l’occasion du 45e anniversaire de l’indépendance, celui de combattre sans merci ce phénomène. Toutefois, Belkhadem, voulant certainement réaffirmer sa qualité d’islamiste invétéré, a fortement assorti son discours de références à la réconciliation nationale. En tout cas d’une manière bien plus ostentatoire que ne l’avais fait le président de la République, lors de sa prise de parole devant les officiers supérieurs de l’armée, le 5 juillet. " Autant l’Etat a le devoir et la détermination de lutter contre le terrorisme et ses effets, il est déterminé, de la même façon, à mettre en œuvre la politique de réconciliation nationale ", s’est-il contenté de déclarer à un moment où l’islamisme barbare redouble de férocité contre le peuple algérien et ses institutions.
Les éléments de la promotion sortante ont, par la suite, exécuté des exhibitions comprenant des exercices de tir, de montage et de démontage d’armes ainsi que des exercices sportifs et d’arts martiaux jusqu’à la parade finale. Ont assisté à cette cérémonie le ministre de la Justice et garde des Sceaux, le ministre délégué auprès des Collectivités locales, les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des Affaires religieuses et des Waqfs, les représentants des différents corps sécuritaires et militaires. Belkhadem a estimé, en marge de la cérémonie, que l'échec d'une attaque contre un cantonnement de l'armée, le 14 juillet, à Yakouren en Kabylie " est un échec cuisant du fief terroriste " dans la région, a-t-il estimé, non sans rassurer que " L'Etat algérien maîtrise parfaitement la lutte contre le terrorisme et la situation sécuritaire ." A rappeler aussi la remarquable absence lors de cette cérémonie, du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales Noureddine Yazid Zerhouni. Une absence non élucidée et ce, malgré la présence de son nom dans la liste rendue publique.
Par La Dépêche de Kabylie
Le Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, a présidé la cérémonie de sortie de cette promotion, qui a reçu une formation allant de quatre à dix-huit mois. Après avoir passé en revue un détachement de la police nationale, Belkhadem a déposé une gerbe de fleurs au pied de la stèle commémorative des martyrs du devoir.
Intervenant à cette occasion, le Chef du gouvernement a mis l’accent sur les responsabilités qu’incombent aux nouveaux policiers en matière de protection des personnes et de leurs biens. L’occasion a été pour celui-ci de " rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie au service de la sécurité des personnes et de leurs biens. " A ce propos, il a exhorté les nouveaux promus à " honorer leur mémoire en redoublant d’efforts " au services des citoyens. L’Etat, a-t-il déclaré, " est déterminé à faire face à tous les fléaux et à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes et à anéantir les foyers de corruption (…), en mettent tous les moyens nécessaires à cette fin ." A ce titre, il a fait savoir que " le gouvernement s'attelle actuellement à mettre en œuvre une politique nationale cohérente et multiforme en matière de prévention et de lutte contre la criminalité en y associant tous les secteurs ." Il a en outre fait savoir qu’il y a nécessité de rapprocher le corps policier des citoyens, en mettant l’accent sur la police de proximité, qui demeure, selon lui, " un choix stratégique à même de parvenir à procurer la sécurité et la quiétude" aux citoyens. Au chapitre de la lutte antiterroriste, Belkhadem n’a fait que rappeler le mot d’ordre du Président Bouteflika aux militaires, à l’occasion du 45e anniversaire de l’indépendance, celui de combattre sans merci ce phénomène. Toutefois, Belkhadem, voulant certainement réaffirmer sa qualité d’islamiste invétéré, a fortement assorti son discours de références à la réconciliation nationale. En tout cas d’une manière bien plus ostentatoire que ne l’avais fait le président de la République, lors de sa prise de parole devant les officiers supérieurs de l’armée, le 5 juillet. " Autant l’Etat a le devoir et la détermination de lutter contre le terrorisme et ses effets, il est déterminé, de la même façon, à mettre en œuvre la politique de réconciliation nationale ", s’est-il contenté de déclarer à un moment où l’islamisme barbare redouble de férocité contre le peuple algérien et ses institutions.
Les éléments de la promotion sortante ont, par la suite, exécuté des exhibitions comprenant des exercices de tir, de montage et de démontage d’armes ainsi que des exercices sportifs et d’arts martiaux jusqu’à la parade finale. Ont assisté à cette cérémonie le ministre de la Justice et garde des Sceaux, le ministre délégué auprès des Collectivités locales, les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des Affaires religieuses et des Waqfs, les représentants des différents corps sécuritaires et militaires. Belkhadem a estimé, en marge de la cérémonie, que l'échec d'une attaque contre un cantonnement de l'armée, le 14 juillet, à Yakouren en Kabylie " est un échec cuisant du fief terroriste " dans la région, a-t-il estimé, non sans rassurer que " L'Etat algérien maîtrise parfaitement la lutte contre le terrorisme et la situation sécuritaire ." A rappeler aussi la remarquable absence lors de cette cérémonie, du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales Noureddine Yazid Zerhouni. Une absence non élucidée et ce, malgré la présence de son nom dans la liste rendue publique.
Par La Dépêche de Kabylie