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Au moment où les prix des légumes et fruits et ceux des produits alimentaires de première nécessité connaissent une flambée spectaculaire, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, parle d'une amélioration du pouvoir d'achat.
Jeudi dernier, lors d'une conférence de presse organisée en marge de la cérémonie officielle de l'installation de la commission interministérielle d'agrément des organismes privés de placement des travailleurs, le ministre a estimé que l'évolution du salaire national minimum garanti (SNMG), à dinar constant, «fait ressortir une amélioration» du pouvoir d'achat des citoyens. Une amélioration évaluée à 66,2% durant la période 1999-2007, avec un taux d'évolution annuelle de l'ordre de 6,6%, a-t-il dit.
Selon le ministre, ce résultat est le fruit de «la gestion rigoureuse des deniers publics». Cette performance économique est aussi expliquée par la maîtrise de l'inflation. Laquelle a été ramenée, selon le ministre, à 2,3% par an pour un revenu en accroissement moyen de près de 10%. En parallèle, le revenu disponible par habitant s'est accru de près de 7% par an durant la période 1999-2005.
Le ministre s'est prononcé, par ailleurs, sur plusieurs questions d'actualité liées au monde de l'emploi et de la Sécurité sociale. Au sujet de la réforme de l'inspection du travail, M. Louh a noté le renforcement des prérogatives des inspecteurs du travail qui ont été dotés des instruments nécessaires pour faciliter leur mission. Cette mission a été marquée, au cours du premier trimestre de l'année en cours, par l'enregistrement de 42 788 infractions pour 50 108 visites, soit plus de 90%.
En 2006, l'activité du contrôle du travail, à travers 82 000 visites, a permis aux inspecteurs de dresser 63 079 actes (infractions), donc 80%.
Quant au contrôle de la main-d'Å"uvre étrangère, les inspecteurs du travail ont établi 839 procès-verbaux d'infraction pour non-détention de permis de travail. Plus de 33 000 travailleurs étrangers activent en Algérie, est-il nécessaire de rappeler. Pour des salaires impayés, plus de 21 milliards de dinars ont été dépensés au bénéfice de plus de 121 000 travailleurs depuis 2001, selon le ministre.
Sur ce chiffre global, 900 travailleurs sont à régulariser, dont la majorité appartient aux collectivités locales.
Par ailleurs, 23 conventions de branches et 39 accords collectifs de branches ont été conclus depuis juin 2006. Le cumul, depuis 1990, porte à 53 le nombre de conventions de branches et 90 accords collectifs de branches. Au plan de la Sécurité sociale, le ministre a affirmé que les indicateurs montrent une «meilleure» maîtrise des dépenses des médicaments grâce à l'instauration du du tarif de référence.
Le taux d'évolution des dépenses est passé de 30%, en 2001-2003, à 24% en 2004, 14% en 2005 et à 6,7% en 2006.
Pour l'année 2006, le remboursement des médicaments a coûté 51,01 milliards DA. Il était de 22,81 milliards DA (2001), 41,50 milliards DA (2004) et 47,40 milliards DA (2005).
Le transfert pour soins des malades à l'étranger a coûté 2,718 milliards DA en 2005 et 2,449 milliards DA en 2006.
La Tribune
Au moment où les prix des légumes et fruits et ceux des produits alimentaires de première nécessité connaissent une flambée spectaculaire, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, parle d'une amélioration du pouvoir d'achat.
Jeudi dernier, lors d'une conférence de presse organisée en marge de la cérémonie officielle de l'installation de la commission interministérielle d'agrément des organismes privés de placement des travailleurs, le ministre a estimé que l'évolution du salaire national minimum garanti (SNMG), à dinar constant, «fait ressortir une amélioration» du pouvoir d'achat des citoyens. Une amélioration évaluée à 66,2% durant la période 1999-2007, avec un taux d'évolution annuelle de l'ordre de 6,6%, a-t-il dit.
Selon le ministre, ce résultat est le fruit de «la gestion rigoureuse des deniers publics». Cette performance économique est aussi expliquée par la maîtrise de l'inflation. Laquelle a été ramenée, selon le ministre, à 2,3% par an pour un revenu en accroissement moyen de près de 10%. En parallèle, le revenu disponible par habitant s'est accru de près de 7% par an durant la période 1999-2005.
Le ministre s'est prononcé, par ailleurs, sur plusieurs questions d'actualité liées au monde de l'emploi et de la Sécurité sociale. Au sujet de la réforme de l'inspection du travail, M. Louh a noté le renforcement des prérogatives des inspecteurs du travail qui ont été dotés des instruments nécessaires pour faciliter leur mission. Cette mission a été marquée, au cours du premier trimestre de l'année en cours, par l'enregistrement de 42 788 infractions pour 50 108 visites, soit plus de 90%.
En 2006, l'activité du contrôle du travail, à travers 82 000 visites, a permis aux inspecteurs de dresser 63 079 actes (infractions), donc 80%.
Quant au contrôle de la main-d'Å"uvre étrangère, les inspecteurs du travail ont établi 839 procès-verbaux d'infraction pour non-détention de permis de travail. Plus de 33 000 travailleurs étrangers activent en Algérie, est-il nécessaire de rappeler. Pour des salaires impayés, plus de 21 milliards de dinars ont été dépensés au bénéfice de plus de 121 000 travailleurs depuis 2001, selon le ministre.
Sur ce chiffre global, 900 travailleurs sont à régulariser, dont la majorité appartient aux collectivités locales.
Par ailleurs, 23 conventions de branches et 39 accords collectifs de branches ont été conclus depuis juin 2006. Le cumul, depuis 1990, porte à 53 le nombre de conventions de branches et 90 accords collectifs de branches. Au plan de la Sécurité sociale, le ministre a affirmé que les indicateurs montrent une «meilleure» maîtrise des dépenses des médicaments grâce à l'instauration du du tarif de référence.
Le taux d'évolution des dépenses est passé de 30%, en 2001-2003, à 24% en 2004, 14% en 2005 et à 6,7% en 2006.
Pour l'année 2006, le remboursement des médicaments a coûté 51,01 milliards DA. Il était de 22,81 milliards DA (2001), 41,50 milliards DA (2004) et 47,40 milliards DA (2005).
Le transfert pour soins des malades à l'étranger a coûté 2,718 milliards DA en 2005 et 2,449 milliards DA en 2006.
La Tribune
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