Tweet
S’achemine-t-on vers la fin du bras de fer entre le CNES et le ministère de l’Enseignement supérieur en Algérie ? C’est du moins ce que laissent entendre les deux parties qui annoncent que la grille des salaires et le statut des enseignants du supérieur seront prêts vers la fin juillet.
Le coordonnateur national du Conseil national des enseignants du supérieur est sorti satisfait de la rencontre qui l’a opposé jeudi dernier au ministre du secteur et a annoncé que “la question des salaires des enseignants du supérieur a été définitivement réglée. La grille sera prête dans une semaine. Le statut de l'enseignant étant étroitement lié à la grille des salaires sera éventuellement promulgué à la même période”. M. Rahmani, qui conduisait une délégation du bureau national, a profité de cette rencontre pour s’enquérir des réponses de la tutelle au sujet des autres revendications, notamment celle liée aux logements.
A ce sujet, le ministre a annoncé “le début de la réalisation de 1700 logements au profit des enseignants du supérieur au niveau de 35 universités”, précisant que “la surface de chaque logement est de 120 mètres carrés pour un coût de 4 millions DA”. Rachid Harraoubia a saisi cette occasion pour faire part de la volonté de son département à trouver des solutions dans le cadre du débat. “Les portes du ministère sont ouvertes et nous sommes à l'écoute de toutes les préoccupations qui peuvent être posées à l'université afin de prendre en charge tout ce qui est dans l'intérêt de l'université algérienne”, a indiqué Harraoubia auquel les syndicalistes ont répondu en soulevant des problèmes concrets rencontrés au quotidien au niveau de certaines structures universitaires. C’est ce qui a fait dire au coordonnateur national du conseil que la bonne volonté d’un ministre à elle seule ne peut suffire à faire changer les mentalités. “La volonté du ministère d'établir un partenariat avec le partenaire social n'a pas trouvé un écho positif auprès des responsables de certains établissements universitaires. L’instauration d'un partenariat efficace est une des conditions pour édifier une université algérienne forte, malheureusement, il subsiste des obstacles de la part de certains établissements de l'enseignement supérieur, ce qui nécessite l'intervention du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique”, a fait savoir le premier responsable du CNES. A la veille de la rentrée universitaire, le département de Harraoubia met les bouchées doubles pour faire aboutir un dossier qui a longtemps empoisonné les rapports entre les deux parties. Plusieurs mouvements de grève avaient été initiés par le CNES pour exiger un statut pour les enseignants. Le dernier débrayage décidé par le syndicat avait failli mener à son implosion après qu’une frange du syndicat n’eut décidé de ne pas se conformer à la décision de justice, ordonnant l’arrêt de la grève.
Par Le soir
Le coordonnateur national du Conseil national des enseignants du supérieur est sorti satisfait de la rencontre qui l’a opposé jeudi dernier au ministre du secteur et a annoncé que “la question des salaires des enseignants du supérieur a été définitivement réglée. La grille sera prête dans une semaine. Le statut de l'enseignant étant étroitement lié à la grille des salaires sera éventuellement promulgué à la même période”. M. Rahmani, qui conduisait une délégation du bureau national, a profité de cette rencontre pour s’enquérir des réponses de la tutelle au sujet des autres revendications, notamment celle liée aux logements.
A ce sujet, le ministre a annoncé “le début de la réalisation de 1700 logements au profit des enseignants du supérieur au niveau de 35 universités”, précisant que “la surface de chaque logement est de 120 mètres carrés pour un coût de 4 millions DA”. Rachid Harraoubia a saisi cette occasion pour faire part de la volonté de son département à trouver des solutions dans le cadre du débat. “Les portes du ministère sont ouvertes et nous sommes à l'écoute de toutes les préoccupations qui peuvent être posées à l'université afin de prendre en charge tout ce qui est dans l'intérêt de l'université algérienne”, a indiqué Harraoubia auquel les syndicalistes ont répondu en soulevant des problèmes concrets rencontrés au quotidien au niveau de certaines structures universitaires. C’est ce qui a fait dire au coordonnateur national du conseil que la bonne volonté d’un ministre à elle seule ne peut suffire à faire changer les mentalités. “La volonté du ministère d'établir un partenariat avec le partenaire social n'a pas trouvé un écho positif auprès des responsables de certains établissements universitaires. L’instauration d'un partenariat efficace est une des conditions pour édifier une université algérienne forte, malheureusement, il subsiste des obstacles de la part de certains établissements de l'enseignement supérieur, ce qui nécessite l'intervention du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique”, a fait savoir le premier responsable du CNES. A la veille de la rentrée universitaire, le département de Harraoubia met les bouchées doubles pour faire aboutir un dossier qui a longtemps empoisonné les rapports entre les deux parties. Plusieurs mouvements de grève avaient été initiés par le CNES pour exiger un statut pour les enseignants. Le dernier débrayage décidé par le syndicat avait failli mener à son implosion après qu’une frange du syndicat n’eut décidé de ne pas se conformer à la décision de justice, ordonnant l’arrêt de la grève.
Par Le soir
Commentaire