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Racisme ordinaire dans les entreprises.

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  • Racisme ordinaire dans les entreprises.

    Le racisme ordinaire est un racisme édulcoré, incolore, inodore, Adécco envoie en mission des secrétaires un peu typé à 20 kilomètres de paris, les autres, belles, de type européen, Adécco les envoient à Neuilly, la Defense ou Paris, c'est ça le racisme ordinaire, et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres, vous avez peut-être des exemples ?
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    Pris en flagrant délit de discrimination à l’embauche commis contre des «gens de couleur», le groupe français l’Oréal ne se résigne pas et tente, à coup de campagnes publicitaires fort voyantes dans la presse écrite, de rassurer l’opinion sur les vertus de sa politique de mécénat en faveur des minorités défavorisées. S’il est établi que l’on ne conteste jamais, et de quelque manière que ce soit, une décision de justice, le géant de l’industrie cosmétique remet une couche de fard sur un épisode discriminatoire malheureux.

    Avec la complicité du leader de l’intérim Adecco, l’Oréal a effectivement voulu «dépolluer» ses effectifs de toute coloration malvenue d’origine maghrébine ou africaine. Les communautés ainsi discriminées attendaient, légitimement, que les responsables de la multinationale, dont l’enseigne brille au firmament à Alger ou Abidjan, fassent leur mea culpa et s’engagent désormais à ne plus reproduire ces manifestations hideuses de la «bête immonde».

    Au lieu du repentir de circonstance, l’Oréal préfère intriguer en semant le trouble sur une décision de justice prise en toute souveraineté par une juridiction française, et rameute une flopée de figures médiatiques pour se faire délivrer un blanc-seing sur sa moralité. Le spécialiste du maquillage pourra ainsi vendre, à prix fort, ses produits de beauté à des Algériennes ou à des Ivoiriennes ; des produits d’où sont exclus du processus de fabrication, et de commercialisation surtout, des blacks et des beurs sacrifiés sur l’autel de la politique abjecte de l’exclusion des minorités arabes et africaines.

    Désormais, cet acte gravissime rappellera aux «gens de couleur» la place qu’il leur conviendra de tenir pour «mieux s’intégrer». Accepter sans rechigner les sales boulots et éviter de s’approcher de trop près des représentations symboliques de la haute société dont l’industrie cosmétique en est le meilleur fleuron.

    Certes, on va apporter la contradiction à cette thèse en mettant en avant «l’ouverture» vers les «minorités visibles», mais un ministre, aussi influent soit-il, ne pourra jamais cacher la honte et la misère quotidiennes qui sont le lot de «la zone». Comme il ne suffit pas de sponsoriser un club de foot de quartier pour afficher bonne conscience car les joueurs qui le forment ont besoin, avant tout, de travailler. Un travail qui leur sera refusé par le mécène généreux… offrant ballons et maillots !

    La tirade de Coluche – «Je ne suis pas raciste, j’ai des disques de Sydney Bechet !»- est d’une brûlante actualité et interpelle encore sur les ravages du racisme ordinaire…

    14/07/2007
    Tout sur l'Algérie.
    Dernière modification par zek, 22 juillet 2007, 13h13.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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