Aprés on s'étonne qu'il y ait des morts après un séisme.
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86 constructions illicites étaient destinées à être démolies à Oran pour le seul premier trimestre 2006. C’est la terrible nouvelle consignée dans un rapport de la direction locale de l’Urbanisme et transmis au ministère de tutelle. A Boumerdès, au 7ème jour du procès du «séisme», l’entrepreneur, qui eut à officier à la construction d’appartements-corbillards à Corso, soulève l’indignation des familles des 49 victimes en déclarant, insoutenable de légèreté : «L’absence du CTC m’arrangeait».
Ces deux faits graves interpellent, une fois de plus, les pouvoirs publics, premiers responsables de la sécurité des citoyens qu’il s’agit de prémunir des méfaits de cette autre arme de destruction massive : la construction illicite.
Selon l’avis des experts, 80% des habitations en Algérie ne possèdent pas de certificat de conformité. Du logement informel qui répond, peu ou prou, à la réglementation en vigueur. Le spectre de l’illégalité est large. Il va des terrains occupés illégalement aux habitations construites en dehors des zones aménagées.
Ce phénomène rampant de la construction illicite, qui attente hélas à la vie, ne date pas d’aujourd’hui : en 1987, il a été recensé 350 000 constructions illicites. Le vieux bâti est un autre motif de préoccupation – des dizaines d’éboulements sont signalées chaque hiver dans les quartiers historiques des grandes villes du pays, puisque sur les 3,5 millions de logements recensés en 1984, on y dénombrait quelque 1,5 million de constructions anciennes.
Des chiffres qui font peur lorsqu’on observe l’ampleur de la catastrophe provoquée par les séismes de Boumerdès, Chlef ou Béni Ourtilane. Lorsque les victimes se comptent sur les doigts d’une seule main au Japon pour des secousses telluriques d’une plus grande amplitude, chez nous on enterre les victimes par centaines.
La première responsabilité incombe aux services de contrôle des constructions qui doivent, en priorité, faire le ménage en leur sein pour que le pot de vin, érigée en mode de suivi des chantiers, ne tue pas plus d’Algériens
18/07/2007. Tout sur l'Algérie
Ces deux faits graves interpellent, une fois de plus, les pouvoirs publics, premiers responsables de la sécurité des citoyens qu’il s’agit de prémunir des méfaits de cette autre arme de destruction massive : la construction illicite.
Selon l’avis des experts, 80% des habitations en Algérie ne possèdent pas de certificat de conformité. Du logement informel qui répond, peu ou prou, à la réglementation en vigueur. Le spectre de l’illégalité est large. Il va des terrains occupés illégalement aux habitations construites en dehors des zones aménagées.
Ce phénomène rampant de la construction illicite, qui attente hélas à la vie, ne date pas d’aujourd’hui : en 1987, il a été recensé 350 000 constructions illicites. Le vieux bâti est un autre motif de préoccupation – des dizaines d’éboulements sont signalées chaque hiver dans les quartiers historiques des grandes villes du pays, puisque sur les 3,5 millions de logements recensés en 1984, on y dénombrait quelque 1,5 million de constructions anciennes.
Des chiffres qui font peur lorsqu’on observe l’ampleur de la catastrophe provoquée par les séismes de Boumerdès, Chlef ou Béni Ourtilane. Lorsque les victimes se comptent sur les doigts d’une seule main au Japon pour des secousses telluriques d’une plus grande amplitude, chez nous on enterre les victimes par centaines.
La première responsabilité incombe aux services de contrôle des constructions qui doivent, en priorité, faire le ménage en leur sein pour que le pot de vin, érigée en mode de suivi des chantiers, ne tue pas plus d’Algériens
18/07/2007. Tout sur l'Algérie
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