Tweet
La pudeur
La pudeur à, religieusement parlant, un grand mérite (II), elle à plusieurs déclinaisons dans la vie du musulman (III), elle doit cependant au préalable être définie. (I)
I. Définition et typologie de la pudeur
A). Définition
La pudeur est une contraction de l’âme, elle signifie l’incapacité d’une âme à commettre des dépravations ou à supporter des choses vicieuses.
La pudeur ne se confond pas à la timidité, celle-ci trouve ses racines dans la lâcheté et la peur. Elle correspond à l’état d’une personne confuse face à une situation donnée. La personnalité timide est une personnalité faible tandis que la pudeur est la manifestation d’une personnalité noble. D’ailleurs combien trouvons de personnes timides mais manquant de pudeur ! À titre d’exemple, une personne possédant un droit et ne le réclamant pas sous prétexte de timidité ne peut être qualifié de pudique. La pudeur aurait exigé à ce que la personne réclame son droit.
La pudeur ne doit pas, en outre, être un obstacle dans la correction des pratiques religieuses. Ainsi la pudeur n’a pas empêcher une Ansarite de venir dire au prophète : « Ô messager de Dieu ! Allah n’a point honte de dire la vérité : la femme doit elle se laver quand elle copule durant son sommeil ? » Celle même pudeur ne l’a pas empêché de répondre : « oui ! Si elle constate l’écoulement d’un liquide » (Bokhary).
A vrai dire, la pudeur est étroitement liée à la vie spirituelle du cœur : plus le cœur est conscient plus la pudeur imprègne la vie de l’homme. En revanche, l’absence de pudeur témoigne d’un cœur malade qui peine à distinguer le bon du mauvais, le beau du laid.
B) Typologie
Il existe deux types de pudeur :
1). La pudeur naturelle : elle concerne chaque être humain ; Dieu a placé en chaque homme un sentiment de réserve et de retenue vis-à-vis de ses semblables. Elle consiste en une abstention de tout acte qui pourrait choquer ou revêtir un caractère blâmable dans une société donnée. Le prophète nous enseigne que vers la fin des temps, les sociétés ne connaîtront plus de pudeur au point que le bien ne sera plus encouragé et que le mal ne fera plus l’objet de blâme.
2). La pudeur résultant de la foi : elle est propre au croyant ; cette qualité, habitant le cœur, ne se cultive qu’à la suite d’efforts répétés, elle est « une branche de la foi ». Elle empêche le croyant de faire le mal quelque soit les circonstances de temps et de lieux, qu’il soit seul alors que personne ne le voit ! Cette attitude résulte du fait que le croyant a la conviction que Dieu, omniscient, l’observe dans tous ses faits et gestes. Au sujet du lien entre foi et pudeur, le prophète dit que : « la pudeur et la foi vont de pair. Si l’une est enlevée, l’autre l’est aussi » (AL-Hakim).
Le croyant doit développer ces deux types de pudeur, il doit manifester de la pudeur envers ses semblables et envers Allah, dans son comportement, ses actes et sa tenue vestimentaire.
II. Le mérite de la pudeur
« Chaque religion à sa propre morale et la moral de l’islam c’est la pudeur » (Hadith rapporté par Malik). Cette parole traduit l’importance de la pudeur dans la religion. C’est comme si le prophète nous enseignait que la morale la plus parfaite est celle qui est empreinte de pudeur. Le mérite de la pudeur se traduit aussi par le fait que « la pudeur participe à la foi et la foi est au paradis. (Alors que) l’indécence participe à la rudesse et la rudesse est en enfer » (rapporté par Ahmad).
De même ici bas, la pudeur embellit l’homme et ses actes. L’envoyé de Dieu a dit : « chaque fois que l’indécence se trouve dans une chose, elle l’enlaidit. Et chaque fois que la pudeur se trouve dans une chose, elle l’embellit » ( At-Tirmidhy). De même « si la pudeur était un homme, elle serait un homme bon et brave. Et si l’indécence était un homme, elle serait un homme mauvais et maléfique » (At-Tabarani), car « la pudeur est tout entière du bien » (Muslim).
S’agissant du comportement du prophete, Abu Sa’id Al-Khudry disait : « l’envoyé de Dieu était plus pudique qu’une jeune fille dans sa loge. Quand il voyait une chose détestable, pour lui, nous le savions d’après son visage » (Muslim).
La présence de la pudeur est d’autant plus exigée lorsqu’il s’agit du comportement des femmes. La pudeur est pour ainsi dire consubstantielle à la féminité, une attention particulière est donc préconisée dans leurs modes de vie. Allah décrit, dans le coran, la femme qui est venue rencontrer Moussa : « puis l’une des deux femmes vint à lui d’une démarche timide, et lui dit : « mon père t’appelle pour te récompenser pour avoir abreuvé nos bêtes pour nous » (Al Qaçac, (le récit) V.25). Les femmes étaient si pudique que lorsque Fatima B. ‘Atba Ben Rabi’a entendit la parole « ne commet pas l’adultère », elle mit ses mains sur sa tête et baissa son visage. De même, Aicha par pudeur gardait ses vêtements chez elle, sachant que Omar B.Khattab était enterré au coté de son époux et de son père. La pudeur chez la femme implique que celle-ci ne découvre pas les parties de son corps ni ne se parfume exagérément. Le prophète a mentionné parmi les gens de l’enfer qu’il n’a pas vues, « des femmes nues habillées, inclinées, cherchant à attirer les cœurs, leurs têtes ressemblant à la bosse du chameau. Ils n’entrent pas au paradis, ni respirent son parfum, bien que ce parfum se répandent à une distance de milles années » {Al Bokhary}. Dans un autre hadith, « la femme qui se parfume et passe devant des hommes qui respirent ce parfum, est considérée comme une fornicatrice » {AT-Tirmidhy}. C’est que le parfum éveille parfois les instincts sexuels et est souvent coloré d’une teinte érotique
Enfin, nous devons mettre en garde l’homme contre la perte de cette vertu. Le prophète nous enseigne que : « lorsque Dieu veut mener un serviteur à sa perte, il retire la pudeur qui se trouve en lui. Quand il le prive de la pudeur, ce serviteur devient constamment détesté et détestable. Et s’il est en permanence détestable, l’amanat lui sera retirée. Et si l’amanat le quitte, il devient en permanence un traître et un calomniateur. Et s’il devient constamment un traître et un calomniateur, la miséricorde lui sera retirée. Quand il est privé de miséricorde, il maudit et est maudit en permanence. Et quand il devient un maudit et qu’il maudit, le lien de l’islam lui sera retiré » {Ibn Majah}.
III. Les genres de pudeur
L’islam enseigne différents niveaux de pudeur :
1). La pudeur vis-à-vis de soi : elle consiste à ce que l’homme dans sa solitude ne commet pas ce qui aurait indigné les gens s’ils le découvrent. Par pudeur il ne faut pas interdire une chose et la pratiquer soi-même. Le prophète nous raconte l’histoire d’un érudit qui fut jeté en enfer car celui-ci prêchait le bien mais ne le faisait pas et interdisait le mal et le faisait lui-même.
2). La pudeur vis-à-vis de ses semblables : elle concerne tous les aspects de la vie sociale. Elle signifie que le comportement de l’homme ne doit pas porter atteinte à la dignité des gens, ni ne les blessés ou les offensés. On rapporte que le prophète n’a jamais abordé quelqu’un d’une manière qu’il déteste. Elle consiste aussi à ne pas chercher à connaître ce que les gens cachent ni dévoiler aux autres son intimité. Elle consiste enfin en la reconnaissance des positions de ceux qui ont des droits, à rendre à chacun le mérite qui lui convient. Ainsi s’agissant des professeurs, l’élève doit avoir une attitude fondée sur la politesse et la reconnaissance de leurs préséances. Il est dit dans la hadith : « soyez humble devant celui qui vous dispense un enseignement » {At-Tabarani}
3). Enfin la pudeur dans sa forme la plus sublime et la plus noble est celle qu’on observe à l’égard de Dieu. Elle consiste en la décence du péché : cela signifie avoir honte de commettre un péché. On raconte qu’après avoir transgressé, Adam fut couvert de honte et se mis à courir avec son épouse dans le paradis. Lorsque Allah l’interpella en lui demandant s’il le fuyait, il répondit qu’il ne se sauvait que par honte de lui. Elle consiste aussi en la décence dans la négligence des actes adoratifs. Cela signifie que l’homme est conscient de son insuffisance dans l’adoration de Dieu comme il sied à sa majesté. Un autre aspect est constitué de la prise de conscience des faveurs de Dieu envers soi et de son incapacité à l’en remercier. Un quatrième aspect consiste en la décence de la servitude. Il s’agit de la décence du serviteur qui entend et obéit son seigneur et ne lui refuse rien de ses ordres. Ainsi comme la direction de la prière était Jérusalem, le prophète souhaitait que la direction soit vers la Ka’ba. Le prophète regardait le ciel et n’osait rien dire par décence envers Dieu. « Certes nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel » {S. la Vache V.144}. Enfin deux derniers aspects de la pudeur à l’égard de Dieu concernent le fait de se sentir en position de charité vis-à-vis de Dieu en implorant son amour et d’une décence due à la glorification de Dieu. Le prophète disait : « Ô Allah, pourvoie moi ton amour et l’amour de ceux qui t’aiment, et l’amour de l’action qui me rapprochera de ton amour » {AT-Tirmidhy}.
La pudeur à, religieusement parlant, un grand mérite (II), elle à plusieurs déclinaisons dans la vie du musulman (III), elle doit cependant au préalable être définie. (I)
I. Définition et typologie de la pudeur
A). Définition
La pudeur est une contraction de l’âme, elle signifie l’incapacité d’une âme à commettre des dépravations ou à supporter des choses vicieuses.
La pudeur ne se confond pas à la timidité, celle-ci trouve ses racines dans la lâcheté et la peur. Elle correspond à l’état d’une personne confuse face à une situation donnée. La personnalité timide est une personnalité faible tandis que la pudeur est la manifestation d’une personnalité noble. D’ailleurs combien trouvons de personnes timides mais manquant de pudeur ! À titre d’exemple, une personne possédant un droit et ne le réclamant pas sous prétexte de timidité ne peut être qualifié de pudique. La pudeur aurait exigé à ce que la personne réclame son droit.
La pudeur ne doit pas, en outre, être un obstacle dans la correction des pratiques religieuses. Ainsi la pudeur n’a pas empêcher une Ansarite de venir dire au prophète : « Ô messager de Dieu ! Allah n’a point honte de dire la vérité : la femme doit elle se laver quand elle copule durant son sommeil ? » Celle même pudeur ne l’a pas empêché de répondre : « oui ! Si elle constate l’écoulement d’un liquide » (Bokhary).
A vrai dire, la pudeur est étroitement liée à la vie spirituelle du cœur : plus le cœur est conscient plus la pudeur imprègne la vie de l’homme. En revanche, l’absence de pudeur témoigne d’un cœur malade qui peine à distinguer le bon du mauvais, le beau du laid.
B) Typologie
Il existe deux types de pudeur :
1). La pudeur naturelle : elle concerne chaque être humain ; Dieu a placé en chaque homme un sentiment de réserve et de retenue vis-à-vis de ses semblables. Elle consiste en une abstention de tout acte qui pourrait choquer ou revêtir un caractère blâmable dans une société donnée. Le prophète nous enseigne que vers la fin des temps, les sociétés ne connaîtront plus de pudeur au point que le bien ne sera plus encouragé et que le mal ne fera plus l’objet de blâme.
2). La pudeur résultant de la foi : elle est propre au croyant ; cette qualité, habitant le cœur, ne se cultive qu’à la suite d’efforts répétés, elle est « une branche de la foi ». Elle empêche le croyant de faire le mal quelque soit les circonstances de temps et de lieux, qu’il soit seul alors que personne ne le voit ! Cette attitude résulte du fait que le croyant a la conviction que Dieu, omniscient, l’observe dans tous ses faits et gestes. Au sujet du lien entre foi et pudeur, le prophète dit que : « la pudeur et la foi vont de pair. Si l’une est enlevée, l’autre l’est aussi » (AL-Hakim).
Le croyant doit développer ces deux types de pudeur, il doit manifester de la pudeur envers ses semblables et envers Allah, dans son comportement, ses actes et sa tenue vestimentaire.
II. Le mérite de la pudeur
« Chaque religion à sa propre morale et la moral de l’islam c’est la pudeur » (Hadith rapporté par Malik). Cette parole traduit l’importance de la pudeur dans la religion. C’est comme si le prophète nous enseignait que la morale la plus parfaite est celle qui est empreinte de pudeur. Le mérite de la pudeur se traduit aussi par le fait que « la pudeur participe à la foi et la foi est au paradis. (Alors que) l’indécence participe à la rudesse et la rudesse est en enfer » (rapporté par Ahmad).
De même ici bas, la pudeur embellit l’homme et ses actes. L’envoyé de Dieu a dit : « chaque fois que l’indécence se trouve dans une chose, elle l’enlaidit. Et chaque fois que la pudeur se trouve dans une chose, elle l’embellit » ( At-Tirmidhy). De même « si la pudeur était un homme, elle serait un homme bon et brave. Et si l’indécence était un homme, elle serait un homme mauvais et maléfique » (At-Tabarani), car « la pudeur est tout entière du bien » (Muslim).
S’agissant du comportement du prophete, Abu Sa’id Al-Khudry disait : « l’envoyé de Dieu était plus pudique qu’une jeune fille dans sa loge. Quand il voyait une chose détestable, pour lui, nous le savions d’après son visage » (Muslim).
La présence de la pudeur est d’autant plus exigée lorsqu’il s’agit du comportement des femmes. La pudeur est pour ainsi dire consubstantielle à la féminité, une attention particulière est donc préconisée dans leurs modes de vie. Allah décrit, dans le coran, la femme qui est venue rencontrer Moussa : « puis l’une des deux femmes vint à lui d’une démarche timide, et lui dit : « mon père t’appelle pour te récompenser pour avoir abreuvé nos bêtes pour nous » (Al Qaçac, (le récit) V.25). Les femmes étaient si pudique que lorsque Fatima B. ‘Atba Ben Rabi’a entendit la parole « ne commet pas l’adultère », elle mit ses mains sur sa tête et baissa son visage. De même, Aicha par pudeur gardait ses vêtements chez elle, sachant que Omar B.Khattab était enterré au coté de son époux et de son père. La pudeur chez la femme implique que celle-ci ne découvre pas les parties de son corps ni ne se parfume exagérément. Le prophète a mentionné parmi les gens de l’enfer qu’il n’a pas vues, « des femmes nues habillées, inclinées, cherchant à attirer les cœurs, leurs têtes ressemblant à la bosse du chameau. Ils n’entrent pas au paradis, ni respirent son parfum, bien que ce parfum se répandent à une distance de milles années » {Al Bokhary}. Dans un autre hadith, « la femme qui se parfume et passe devant des hommes qui respirent ce parfum, est considérée comme une fornicatrice » {AT-Tirmidhy}. C’est que le parfum éveille parfois les instincts sexuels et est souvent coloré d’une teinte érotique
Enfin, nous devons mettre en garde l’homme contre la perte de cette vertu. Le prophète nous enseigne que : « lorsque Dieu veut mener un serviteur à sa perte, il retire la pudeur qui se trouve en lui. Quand il le prive de la pudeur, ce serviteur devient constamment détesté et détestable. Et s’il est en permanence détestable, l’amanat lui sera retirée. Et si l’amanat le quitte, il devient en permanence un traître et un calomniateur. Et s’il devient constamment un traître et un calomniateur, la miséricorde lui sera retirée. Quand il est privé de miséricorde, il maudit et est maudit en permanence. Et quand il devient un maudit et qu’il maudit, le lien de l’islam lui sera retiré » {Ibn Majah}.
III. Les genres de pudeur
L’islam enseigne différents niveaux de pudeur :
1). La pudeur vis-à-vis de soi : elle consiste à ce que l’homme dans sa solitude ne commet pas ce qui aurait indigné les gens s’ils le découvrent. Par pudeur il ne faut pas interdire une chose et la pratiquer soi-même. Le prophète nous raconte l’histoire d’un érudit qui fut jeté en enfer car celui-ci prêchait le bien mais ne le faisait pas et interdisait le mal et le faisait lui-même.
2). La pudeur vis-à-vis de ses semblables : elle concerne tous les aspects de la vie sociale. Elle signifie que le comportement de l’homme ne doit pas porter atteinte à la dignité des gens, ni ne les blessés ou les offensés. On rapporte que le prophète n’a jamais abordé quelqu’un d’une manière qu’il déteste. Elle consiste aussi à ne pas chercher à connaître ce que les gens cachent ni dévoiler aux autres son intimité. Elle consiste enfin en la reconnaissance des positions de ceux qui ont des droits, à rendre à chacun le mérite qui lui convient. Ainsi s’agissant des professeurs, l’élève doit avoir une attitude fondée sur la politesse et la reconnaissance de leurs préséances. Il est dit dans la hadith : « soyez humble devant celui qui vous dispense un enseignement » {At-Tabarani}
3). Enfin la pudeur dans sa forme la plus sublime et la plus noble est celle qu’on observe à l’égard de Dieu. Elle consiste en la décence du péché : cela signifie avoir honte de commettre un péché. On raconte qu’après avoir transgressé, Adam fut couvert de honte et se mis à courir avec son épouse dans le paradis. Lorsque Allah l’interpella en lui demandant s’il le fuyait, il répondit qu’il ne se sauvait que par honte de lui. Elle consiste aussi en la décence dans la négligence des actes adoratifs. Cela signifie que l’homme est conscient de son insuffisance dans l’adoration de Dieu comme il sied à sa majesté. Un autre aspect est constitué de la prise de conscience des faveurs de Dieu envers soi et de son incapacité à l’en remercier. Un quatrième aspect consiste en la décence de la servitude. Il s’agit de la décence du serviteur qui entend et obéit son seigneur et ne lui refuse rien de ses ordres. Ainsi comme la direction de la prière était Jérusalem, le prophète souhaitait que la direction soit vers la Ka’ba. Le prophète regardait le ciel et n’osait rien dire par décence envers Dieu. « Certes nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel » {S. la Vache V.144}. Enfin deux derniers aspects de la pudeur à l’égard de Dieu concernent le fait de se sentir en position de charité vis-à-vis de Dieu en implorant son amour et d’une décence due à la glorification de Dieu. Le prophète disait : « Ô Allah, pourvoie moi ton amour et l’amour de ceux qui t’aiment, et l’amour de l’action qui me rapprochera de ton amour » {AT-Tirmidhy}.
je suis en train d'imprimer le sujet pour pouvoir le lire tranquillement plus tard. 
& merci
Commentaire