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Bordj El Kiffan s'en souviendra. La petite ville côtière à l’est d’Alger a vécu une soirée de toute beauté et est restée éveillée jusqu’au petit matin pour cause d’événement exceptionnel. Une soirée dédiée entièrement à la boxe, à la fête. Pour fêter six héros venus récolter le plus précieux des métaux.
A l’arrivée, cela fera un quatre sur six mémorable et au tableau duquel il faut ajouter deux autres places sur un podium aux couleurs algériennes. La petite et trop exiguë salle de Bordj El Kiffan, qui a refusé du monde, se souviendra de cette ambiance folle créée par ces milliers de jeunes venus porter leurs idoles d’un soir vers le succès mais qui, malheureusement et pour la plupart, trouveront portes closes faute de place.
Malgré la concurrence du football et l’affiche algéro-tunisienne (au moment même où la JS Kabylie rencontrait à Sousse son homologue de l’ES Sahel pour le compte de la Champions League africaine) et le duel traditionnel algéro-égyptien (pour la finale du tournoi de handball, la salle de la Coupole refusait également du beau monde), les Algérois ont tenu à faire le déplacement en marquant de leur présence la fin d’un tournoi où les Algériens, au nombre de six, jouaient gros.
Etaient appelés à hisser haut les couleurs nationales. Abderrahim Mechenoui (51 kg) ouvre admirablement le bal et enflamme la salle, comme jamais, devant un Sud-Africain, Chauke Jacksonet, bien en jambes et très rusé, qu’il renvoie refaire ses classes aux points à l’unanimité des juges (8-3). Belle entame qu’imite son compère Abdourahim Ouradi (54 kg) qui prendra le meilleur sur le puissant Ghanéen Samir Issah.
Au terme d’un combat acharné, l’Algérien faisait finalement la différence, toujours aux points, en remportant les faveurs des arbitres (6-9). Dans la foulée, et toujours aux points, mais très largement pour sa part (23-6), Abdelkader Chadi (57 kg) renvoie son adversaire, le Tunisien Alaa Sihili, aux vestiaires et prend l’or. Pour clore le chapitre de l’or, Nabil Kessal (75 kg) maintient la dynamique et montera à son tour sur la plus haute marche du podium en disposant, vraiment sur le fil (8-9), du Ghanéen Saraku Ahmed.
La belle soirée ne s’arrêtera pas là puisque, successivement, Newfel Ouattah, dans les +91 kg et Abdelhafid Benchabla dans les 81 kg, battus respectivement par les Egyptiens Abdelghafar Ramadan et Ahmad Samer Abdelhalim, décrocheront le bronze.
A noter qu’avant cette mémorable nuit de boxe, Rachid Tariket (64 kg) et Abdelaziz Touilbini (-91 kg), assurés du bronze, ont fait le détour du podium en montant sur la 3ème marche.
Par la Tribune
A l’arrivée, cela fera un quatre sur six mémorable et au tableau duquel il faut ajouter deux autres places sur un podium aux couleurs algériennes. La petite et trop exiguë salle de Bordj El Kiffan, qui a refusé du monde, se souviendra de cette ambiance folle créée par ces milliers de jeunes venus porter leurs idoles d’un soir vers le succès mais qui, malheureusement et pour la plupart, trouveront portes closes faute de place.
Malgré la concurrence du football et l’affiche algéro-tunisienne (au moment même où la JS Kabylie rencontrait à Sousse son homologue de l’ES Sahel pour le compte de la Champions League africaine) et le duel traditionnel algéro-égyptien (pour la finale du tournoi de handball, la salle de la Coupole refusait également du beau monde), les Algérois ont tenu à faire le déplacement en marquant de leur présence la fin d’un tournoi où les Algériens, au nombre de six, jouaient gros.
Etaient appelés à hisser haut les couleurs nationales. Abderrahim Mechenoui (51 kg) ouvre admirablement le bal et enflamme la salle, comme jamais, devant un Sud-Africain, Chauke Jacksonet, bien en jambes et très rusé, qu’il renvoie refaire ses classes aux points à l’unanimité des juges (8-3). Belle entame qu’imite son compère Abdourahim Ouradi (54 kg) qui prendra le meilleur sur le puissant Ghanéen Samir Issah.
Au terme d’un combat acharné, l’Algérien faisait finalement la différence, toujours aux points, en remportant les faveurs des arbitres (6-9). Dans la foulée, et toujours aux points, mais très largement pour sa part (23-6), Abdelkader Chadi (57 kg) renvoie son adversaire, le Tunisien Alaa Sihili, aux vestiaires et prend l’or. Pour clore le chapitre de l’or, Nabil Kessal (75 kg) maintient la dynamique et montera à son tour sur la plus haute marche du podium en disposant, vraiment sur le fil (8-9), du Ghanéen Saraku Ahmed.
La belle soirée ne s’arrêtera pas là puisque, successivement, Newfel Ouattah, dans les +91 kg et Abdelhafid Benchabla dans les 81 kg, battus respectivement par les Egyptiens Abdelghafar Ramadan et Ahmad Samer Abdelhalim, décrocheront le bronze.
A noter qu’avant cette mémorable nuit de boxe, Rachid Tariket (64 kg) et Abdelaziz Touilbini (-91 kg), assurés du bronze, ont fait le détour du podium en montant sur la 3ème marche.
Par la Tribune
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