Zerhouni a révélé que la police scientifique a découvert que tous les derniers attentats suicides , n’étaient pas aussi suicides que veulent le laisser entendre leurs commanditaires et exécutants.
Des systèmes de commande à distance ont été découverts dans les décombres provoqués par les différentes explosions, et ce, depuis le 11 avril dernier, premier attentat «kamikaze» en apparence.
Ces éléments de l’enquête révèlent donc que le mythe des kamikazes n’a pas prise sur les terroristes en Algérie qui deviennent alors des victimes de leurs propres acolytes puisque la commande à distance du mécanisme des bombes n’a que deux explications : ou les conducteurs des véhicules piégés ne sont pas au courant qu’ils allaient être sacrifiés, ou leurs chefs ne font pas confiance à leur «sens du sacrifice», pour ne pas prévoir des solutions radicales. En tout état de cause, cette thèse est confirmée au moins dans l’attentat du palais du gouvernement puisque le conducteur avait tenté de prendre la fuite. Ce qui confirme au moins le suivi des attentats à distance, ce sont les vidéos diffusées sur Internet et par le relais médiatique des terroristes, El Djazira. D’un point de vue strictement technique, le recours aux attentats kamikazes dans l’action terroriste s’explique par deux raisons. La première et la plus courante est relative à l’état d’esprit des groupes terroristes après avoir perdu du terrain aussi bien politique que militaire et commencent à désespérer pour atteindre leurs cibles par les opérations classiques.
La seconde vise à frapper l’imaginaire des populations à travers le sacrifice volontaire des kamikazes. Le GSPC, dans le désarroi depuis la promulgation de la concorde civile puis de la Charte pour la paix et la réconciliation, a tenté de changer de stratégie afin de se maintenir sur le terrain et pour prouver à ses maîtres d’Al Qaïda qu’ils obéissent à leurs instructions et qu’ils sont actifs. Ne pouvant atteindre facilement ses cibles, en l’occurrence les forces de sécurité, le GSPC tente des coups d’éclat dans les milieux urbains en ciblant les symboles de l’Etat.
Pour y parvenir, les chefs terroristes sacrifient leurs propres éléments en faisant croire à travers leurs réseaux de propagande qu’il s’agit de volontaires qui se sacrifient pour leur «cause».
Pour s’autofinancer, le GSPC et ses relais au Maghreb, ont recours au banditisme et à la grande criminalité, tels que le racket, le vol, le trafic de drogue aussi bien au Maghreb qu’en Europe.
L’enquête menée en Espagne a permis de mettre à jour une connexion entre Al Qaïda et les cartels d’Amérique latine encerclés par les services de sécurité américains. Les réseaux d’Al Qaïda aux Maghreb, se chargent alors d’écouler les drogues fortes localement et en Europe, pour financer leurs projets criminels.
Par La Tribune
Des systèmes de commande à distance ont été découverts dans les décombres provoqués par les différentes explosions, et ce, depuis le 11 avril dernier, premier attentat «kamikaze» en apparence.
Ces éléments de l’enquête révèlent donc que le mythe des kamikazes n’a pas prise sur les terroristes en Algérie qui deviennent alors des victimes de leurs propres acolytes puisque la commande à distance du mécanisme des bombes n’a que deux explications : ou les conducteurs des véhicules piégés ne sont pas au courant qu’ils allaient être sacrifiés, ou leurs chefs ne font pas confiance à leur «sens du sacrifice», pour ne pas prévoir des solutions radicales. En tout état de cause, cette thèse est confirmée au moins dans l’attentat du palais du gouvernement puisque le conducteur avait tenté de prendre la fuite. Ce qui confirme au moins le suivi des attentats à distance, ce sont les vidéos diffusées sur Internet et par le relais médiatique des terroristes, El Djazira. D’un point de vue strictement technique, le recours aux attentats kamikazes dans l’action terroriste s’explique par deux raisons. La première et la plus courante est relative à l’état d’esprit des groupes terroristes après avoir perdu du terrain aussi bien politique que militaire et commencent à désespérer pour atteindre leurs cibles par les opérations classiques.
La seconde vise à frapper l’imaginaire des populations à travers le sacrifice volontaire des kamikazes. Le GSPC, dans le désarroi depuis la promulgation de la concorde civile puis de la Charte pour la paix et la réconciliation, a tenté de changer de stratégie afin de se maintenir sur le terrain et pour prouver à ses maîtres d’Al Qaïda qu’ils obéissent à leurs instructions et qu’ils sont actifs. Ne pouvant atteindre facilement ses cibles, en l’occurrence les forces de sécurité, le GSPC tente des coups d’éclat dans les milieux urbains en ciblant les symboles de l’Etat.
Pour y parvenir, les chefs terroristes sacrifient leurs propres éléments en faisant croire à travers leurs réseaux de propagande qu’il s’agit de volontaires qui se sacrifient pour leur «cause».
Pour s’autofinancer, le GSPC et ses relais au Maghreb, ont recours au banditisme et à la grande criminalité, tels que le racket, le vol, le trafic de drogue aussi bien au Maghreb qu’en Europe.
L’enquête menée en Espagne a permis de mettre à jour une connexion entre Al Qaïda et les cartels d’Amérique latine encerclés par les services de sécurité américains. Les réseaux d’Al Qaïda aux Maghreb, se chargent alors d’écouler les drogues fortes localement et en Europe, pour financer leurs projets criminels.
Par La Tribune
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