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Les familles demandent à l'ONU de rouvrir le dossier des disparus

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  • Les familles demandent à l'ONU de rouvrir le dossier des disparus

    Les familles demandent à l'ONU de rouvrir le dossier des disparus

    ALGÉRIE - 23 juillet 2007 - AFP
    Les familles des "disparus" en Algérie qui refusent l'amnistie accordée par le président Bouteflika s'adressent à l'ONU pour que le dossier ne soit pas définitivement clos, lors d'une réunion du Comité des droits de l'Homme qui démarre lundi à Genève.

    Ces familles, qui demandent l'ouverture d'enquêtes et la restitution des corps, saisissent l'occasion de la réunion du Comité des droits de l'homme de l'ONU, où 18 experts indépendants sont chargés de vérifier la conformité des actes des Etats avec le Pacte international sur les droits civils et politiques.


    En Algérie, le terme de "disparu" désigne les personnes soupçonnées d'affinités avec des groupes armés islamistes et arrêtées par les forces de sécurité essentiellement entre 1992 et 1998, dont les familles demeurent sans nouvelles.

    La "Charte pour la paix et la réconciliation nationale", adoptée en 2005 a mis un point final au cas des disparus, affirmant que "le peuple algérien souverain rejette toute allégation visant à faire endosser par l'Etat la responsabilité d'un phénomène délibéré de disparition".

    "Ils disent que tout le monde est mort, qu'il faut tourner la page. Ce n'est pas en tournant cette page aussi lourde de sens et de sang que nous pourrons reconstruire ce pays", s'insurge Nassera Dutour, du Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA), lors d'un passage à Genève.

    "Au début, nous leur demandions de nous rendre nos enfants vivants. Maintenant, les années ont passé, on leur demande de nous dire la vérité et de nous rendre les corps", ajoute Mme Dutour, sans nouvelles de son fils Amin depuis 1997.

    L'Etat algérien a reconnu en 2005 que des "agents de l'Etat" étaient responsables de la disparition de 6.146 personnes entre 1992 et 1998.

    Un certificat de décès et une indemnisation ont alors été proposés aux familles.

    Pour le CFDA et la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), cette politique "consacre l'impunité et prône l'oubli".

    Par ailleurs, les ONG, qui estiment les disparus entre 8.200 pour le CFDA à 18.000 pour la Ligue algérienne des droits de l'homme, critiquent les pressions exercées pour obliger les gens à accepter les indemnisations.

    "A deux reprises, des représentants des autorités sont venus chez ma mère pour la convaincre d'accepter l'indemnisation", affirme Nassera Dutour.

    La CFDA et la FIDH estiment dès lors que seul "l'établissement d'une Commission pour la Vérité, la Paix et la Conciliation permettrait aux victimes d'exercer leur droit à la vérité et de consolider la paix".

    Les experts du Comité des droits de l'homme rendront leurs conclusions lors d'une prochaine session en octobre.

    Dans une décision rendue publique il y a une semaine, cet organe onusien avait jugé illégaux au regard du droit international le procès et la condamnation du fondateur du Front islamique du salut (FIS) algérien Abassi Madani en 1992.
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

  • #2
    Celle là c'est la meilleure !! quand on fait fait une révolution soit on gagne la guerre et nous sommes des heros ,ou soit on perd la guerre et nous sommes des laches , alors messieurs vous avez perdu la guerre !! en plus on ne demande pas à quelqu'un qui a gagné la guerre de rendre des comptes .
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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    • #3
      ce sont des complices d el quaida
      maintenant si l onu se fait complices des islamistes
      ou va t on?
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        L'ONU est complice des familles de disparus, pas d'Al Qaida, la nuance est de taille.

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        • #5
          "Ils disent que tout le monde est mort, qu'il faut tourner la page. Ce n'est pas en tournant cette page aussi lourde de sens et de sang que nous pourrons reconstruire ce pays", s'insurge Nassera Dutour, du Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA), lors d'un passage à Genève
          C'est là un passage obligé qui est de faire et de permettre que soit fait le deuil des familles, qu'elles soient victimes ou pourvoyeuses de terrorisme!!! C'est à ce prix que l'Algérie en sortira agrandie et apaisée!!!

          Faire l'impasse sur cette action ne fait que la reporter pour la faire endosser aux générations futures!!! Et celà est loin de nous rendre digne de ceux qui nous légué un pays libéré du joug colonial!!!
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            Les familles des disparus algeriens saisissent l'onu

            Les familles des "disparus" en Algérie qui refusent l'amnistie accordée par le président Bouteflika s'adressent à l'ONU pour que le dossier ne soit pas définitivement clos, lors d'une réunion du Comité des droits de l'Homme qui démarre lundi à Genève.

            Ces familles, qui demandent l'ouverture d'enquêtes et la restitution des corps, saisissent l'occasion de la réunion du Comité des droits de l'homme de l'ONU, où 18 experts indépendants sont chargés de vérifier la conformité des actes des Etats avec le Pacte international sur les droits civils et politiques.

            En Algérie, le terme de "disparu" désigne les personnes soupçonnées d'affinités avec des groupes armés islamistes et arrêtées par les forces de sécurité essentiellement entre 1992 et 1998, dont les familles demeurent sans nouvelles.

            La "Charte pour la paix et la réconciliation nationale", adoptée en 2005 a mis un point final au cas des disparus, affirmant que "le peuple algérien souverain rejette toute allégation visant à faire endosser par l'Etat la responsabilité d'un phénomène délibéré de disparition".

            "Ils disent que tout le monde est mort, qu'il faut tourner la page. Ce n'est pas en tournant cette page aussi lourde de sens et de sang que nous pourrons reconstruire ce pays", s'insurge Nassera Dutour, du Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA), lors d'un passage à Genève.

            "Au début, nous leur demandions de nous rendre nos enfants vivants. Maintenant, les années ont passé, on leur demande de nous dire la vérité et de nous rendre les corps", ajoute Mme Dutour, sans nouvelles de son fils Amin depuis 1997.

            L'Etat algérien a reconnu en 2005 que des "agents de l'Etat" étaient responsables de la disparition de 6.146 personnes entre 1992 et 1998.

            Un certificat de décès et une indemnisation ont alors été proposés aux familles.

            Pour le CFDA et la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), cette politique "consacre l'impunité et prône l'oubli".

            Par ailleurs, les ONG, qui estiment les disparus entre 8.200 pour le CFDA à 18.000 pour la Ligue algérienne des droits de l'homme, critiquent les pressions exercées pour obliger les gens à accepter les indemnisations.

            "A deux reprises, des représentants des autorités sont venus chez ma mère pour la convaincre d'accepter l'indemnisation", affirme Nassera Dutour.

            La CFDA et la FIDH estiment dès lors que seul "l'établissement d'une Commission pour la Vérité, la Paix et la Conciliation permettrait aux victimes d'exercer leur droit à la vérité et de consolider la paix".

            Les experts du Comité des droits de l'homme rendront leurs conclusions lors d'une prochaine session en octobre.

            Dans une décision rendue publique il y a une semaine, cet organe onusien avait jugé illégaux au regard du droit international le procès et la condamnation du fondateur du Front islamique du salut (FIS) algérien Abassi Madani en 1992.


            Source: le Monde.
            Dernière modification par rodmaroc, 23 juillet 2007, 23h41.

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            • #7
              c'est incroyable la facilité avec laquelle "on tourne les pages" dans ce pays ... si vous n'y arrivez pas on les tourne meme a votre place !

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              • #8
                C'est vrai que nous sommes une grande majorité de citoyens à refuser l'ingérence étrangère.Cela ne doit pas empêcher notre justice de mener des enquêtes afin de situer les responsabilités de cette tragédie.N'oublions pas que 150 000 algériens sont morts.Une grande ville presque rasée.

                Les disparus représentent peut être une majorité d'islamistes durs mais beaucoup d'innocents ont payé les fautes volontaires, les mégalomanies des ventriculeux et les fautes politico-économiques extrêmement graves des "décideurs" de l'époque.
                Un mystère aussi c'est le choix des wilayas qui devaient subir la sauvagerie des hordes sanguinnaires des gia.Y a t-il un complot contre certaines populations algériennes de la part des forces occultes et sanguinnaires ??????
                Qu'on nous éclaire et qu'on entende les responsables de l'époque.Qu'on lave l'honneur de notre république.
                Le terrorisme "résiduel" ne disparaitra de notre pays que lorsque tous les soutiens des terrorismes seront anéantis.

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                • #9
                  "Ils disent que tout le monde est mort, qu'il faut tourner la page. Ce n'est pas en tournant cette page aussi lourde de sens et de sang que nous pourrons reconstruire ce pays"
                  C'est terrible!...je ne trouve aucun autre mot !...j'ai vu, de mes propres yeux, la souffrance d'une famille, dont le fils est porté disparu depuis quelques années...leur vie est en suspend!
                  kikoz un jour, koz toujours.

                  Commentaire


                  • #10
                    C'est terrible!...je ne trouve aucun autre mot !...j'ai vu, de mes propres yeux, la souffrance d'une famille, dont le fils est porté disparu depuis quelques années...leur vie est en suspend!
                    __________________

                    C'est terrible!...je ne trouve aucun autre mot !...j'ai vu, de mes propres yeux, la souffrance d'une famille, dont la fille a perdu les deux pieds suite à un attentat et elle dans une chaise roullante depuis quelques années...leur vie est un enfer de voir leur fille dont le visage plein de beauté moitié vivante ..__________________
                    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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                    • #11
                      L'amnistie est une insulte aux victimes et a leurs familles! ...c'est impossible de tourner la page, c'est impossible de convincre une mere d'oublié son enfant disparu!
                      L'image a la quelle je compare l'amnistie est celle d'un enfant turbulant qui vient de faire une grosse betise et a qui l'on donne des bonbons pour qu'il se calme au lieux de le punir!...
                      kikoz un jour, koz toujours.

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                      • #12
                        @ Mohcouscous:
                        Je ne vois pas le rapport, on peut tres bien etre solidaire avec les deux familles et réclamer justice pour les deux.

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