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Les soignants bulgares graciés à leur arrivée à Sofia

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  • Les soignants bulgares graciés à leur arrivée à Sofia

    Les cinq infirmières bulgares et le médecin d'origine palestinienne qui étaient détenus depuis plus de huit ans en Libye ont été graciés mardi à leur arrivée à Sofia par le président bulgare Georgi Parvanov.

    Condamnés à la peine capitale avant de voir leur peine commuée en réclusion criminelle à perpétuité pour avoir prétendument contaminé des enfants avec le virus du SIDA, les six soignants étaient arrivés peu après 9h à bord d'un avion de la présidence française en compagnie de l'épouse du chef de l'Etat français, Cécilia Sarkozy ainsi que de la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner et du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant.

    Les infirmières bulgares et le médecin d'origine palestinienne ont été accueillis par leurs familles qui les ont pris dans leurs bras, l'un d'eux portant le médecin palestinien à bout de bras. Ils ont reçu des bouquets de fleurs en présence du président et du Premier ministres bulgares.

    "J'ai attendu ce moment depuis si longtemps!", s'est exclamée l'une des infirmières Snezhana Dimitrova avant de tomber dans les bras de ses proches.

    Les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien, naturalisé bulgare depuis, ont passé plus de huit ans en prison en Libye. Ils étaient accusés d'avoir sciemment inoculé le virus du SIDA à plus de 400 enfants d'un hôpital de Benghazi, alors que de nombreux experts cités par la défense avaient imputé les contaminations aux mauvaises conditions d'hygiène qui régnaient dans l'établissement. Mardi dernier, leur condamnation à mort avait été commuée en peine de prison à vie, ouvrant la voie à leur transfert vers la Bulgarie.

    Une autre infirmière, Kristiana Valcheva, a déclaré à la presse à l'aéroport que les six n'avaient jamais perdu espoir.

    "Nous avions peur de dire tout haut ce dont nous rêvions", a-t-elle déclaré, les larmes aux yeux. "Maintenant, je n'arrive toujours pas à croire que je me trouve sur le sol bulgare. On nous a appris la nouvelle à 4h ce matin, et nous avons quitté la prison à 5h45 pour embarquer sur l'avion", a-t-elle expliqué.

    "Maintenant, je vais tenter de récupérer ma vie d'avant", a-t-elle confié.

    "Le retour des soignants est le résultat direct de l'appartenance de la Bulgarie à l'Union européenne, et de la solidarité qu'a montrée l'UE envers la Bulgarie", a souligné le Premier ministre Sergueï Stanichev au cours d'une déclaration à l'aéroport, où des centaines de personnes s'étaient ruées pour saluer le retour des ex-prisonniers. Au-dessus de l'entrée du terminal, une bannière géante était frappée du mot "innocents".

    Aussitôt après leur arrivée à Sofia, le ministre des Affaires étrangères Ivailo Kalfin a annoncé la décision du président Georgi Parvanov d'accorder sa grâce aux six soignants. "Mû par l'intime conviction de l'innocence des citoyens bulgares condamnés en Libye et fort de ses prérogatives constitutionnelles, le président a signé le décret de grâce et les a libérés de leur sentence", a dit Kalfin.

    Dès son arrivée, l'épouse du chef de l'Etat français Cécilia Sarkozy, pantalon noir et polo blanc, a affiché une discrétion certaine et une émotion dissimulée derrière un grand sourire, laissant la parole au secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et surtout à la commissaire européenne chargée des Relations extérieures, l'Autrichienne Benita Ferrero-Waldner. Tous trois se trouvaient à Tripoli depuis dimanche. Sur France-2, Mme Sarkozy a tout de même confié que "c'est une très grande joie de pouvoir les ramener à la Bulgarie". "Ça a été très difficile", a-t-elle admis. Apparemment fatiguée, l'épouse du président a glissé qu'elle n'avait "pas dormi depuis 45 heures".

    Benita Ferrero-Waldner a salué les efforts communs menés par les différents Etats membres qui ont joué un rôle dans la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien. "Je souhaiterais dire que les présidences britannique, allemande, et maintenant la France, et naturellement la présidence portugaise (de l'UE), ont tout fait, ensemble, avec nous, pour pouvoir avoir un bon résultat", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Sofia, ajoutant que "d'autres Etats membres, comme l'Italie, se sont toujours trouvés très ouverts pour essayer de trouver des solutions avec nous".

    "Aujourd'hui, un nouveau chapitre s'ouvre avec la Libye", s'est réjouie la commissaire. "C'est positif pour toute l'Union européenne à laquelle la Bulgarie appartient depuis quelques mois." AP
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    COMMENT LE RÉGIME KADHAFI A BROYÉ LES CAPTIFS BULGARES

    Décharges électriques sur les parties génitales, membres déboîtés, coups, chiens policiers : le récit de sept vies anéanties.


    A l’heure du dénouement attendu, alors que le Conseil judiciaire suprême de Libye tente de se draper de gloire en annonçant qu’il n’y aura pas de peine de mort pour les cinq infirmières et l’étudiant en médecine bulgares détenus et torturés depuis maintenant plus de huit ans, comment ne pas revenir sur les sept existences que ce dossier à broyées ? Histoire de ne pas oublier la nature réelle de la dictature libyenne, de ne pas oublier que Mouamar Kadhafi n’est pas l’ami de l’Europe ?

    Tout commence en août 1998, à l’hôpital pédiatrique de Al-Fatah de Benghazi, lorsqu’un jeune garçon transfusé est testé positif au virus du sida. Un test à grande échelle révèle ensuite la séropositivité de plus de 400 enfants. Politiquement, le clan Kadhafi, qui entre à ce moment précis dans la phase humiliante du dossier Lockerbie, ne peut assumer les causes réelles de ce scandale sanitaire identifiées scientifiquement à plus d’une reprise : l’accumulation de fautes d’hygiène graves dans le chef du personnel libyen. Le scandale est d’autant plus préoccupant pour le « guide » que Benghazi est un bastion traditionnel de l’opposition islamiste. Il faut sévir. Mais qui va payer ?

    La première victime est la plus âgée : Snezhana Dimitrova, 54 ans, est originaire de Gabrovo (centre), le Manchester de la Bulgarie. Elle a aujourd’hui un fils de 33 ans, une fille de 26, une petite-fille de 7 ans, et c’est pour les nourrir qu’après avoir exercé dans deux hôpitaux bulgares, elle a tenté sa chance auprès de la société d’Etat Expomed, liée au ministère bulgare de la Santé. Une société qui, sur le modèle de l’ancienne agence communiste Medexim, a pour objet d’exporter l’assistance médicale bulgare vers les pays amis.

    Lorsque Snezhana arrive à l’hôpital Al-Fatah, en août 1998, il est trop tard déjà : l’épidémie s’est déclenchée. C’est elle pourtant que les forces libyennes arrêtent le 14 décembre 1998 pour deux jours d’interrogatoire, en même temps qu’une certaine Sevda Yablanska, qui ne sera plus jamais inquiétée. La vague de répression est dans le pipeline mais elles ne le savent pas encore. Il faudra attendre le coup de filet du 10 février 1999, et la détention de 23 professionnels de la santé, en grande majorité bulgares, pour que l’alerte gagne Sofia.

    Les tortures commencent dès cette période, lors d’interrogatoires en langue arabe, souvent sans traduction… « Ils ont lié mes mains derrière mon dos, écrira Snezhana. Puis ils m’ont pendue à une porte. C’est comme s’ils vous écartelaient en tout sens. Mon torse était tronqué, mes épaules se déboîtaient de temps à autre. La peine est indescriptible. Le traducteur criait : « Avoue, ou tu mourras ici ! » Snezhana, diabétique, accumulera durant sa détention les coups du sort : l’an passé, elle s’est cassé la jambe gauche en prison.

    Au fil des interrogatoires, la thèse libyenne apparaît : Tripoli pense que l’épidémie est un complot, mené pour le compte du Mossad et de la CIA, par un jeune interne d’origine palestinienne et qui vient tout juste de terminer le premier cycle de ses études de médecine. Ashraf Ahmad El-Hajouj, 38 ans désormais de nationalité bulgare depuis ce 19 juin, est celui que l’on appelle généralement et de manière doublement erronée le « médecin palestinien ». Lui est détenu à part dans l’aile de la prison de Jdeida réservée aux hommes. Il est le seul à être détenu dans le couloir de la mort.

    Ashraf commence à travailler à l’hôpital Al-Fatah deux mois avant que l’épidémie ne se déclare. Tripoli en a fait son bouc émissaire : il se serait constitué un cercle d’infirmières bulgares « criminelles », avec lesquelles il aurait eu des relations sexuelles « illicites » ; il leur aurait donné de l’argent pour propager à 426 enfants le virus du sida. Ce virus, il l’aurait obtenu lui-même d’un certain « John le britannique ». Aucun élément de preuve ne sera jamais apporté.

    Pourtant Ashraf en a bavé : « Nous avons subi une torture barbare et sadique, confie-t-il à Human Rights Watch. Ils ont utilisé les chocs électriques, les drogues, les chiens de police et la privation de sommeil. Se confesser était comme un examen à choix multiples, et quand je donnais une mauvaise réponse, ils me donnaient un choc (électrique). » Selon l’un de ses cousins résidant à Gaza, suite aux tortures, Ashraf a perdu l’usage d’un œil et a l’une de ses mains paralysée.

    Dans un entretien au quotidien turc Turkish Daily News, la famille d’Ashraf affirme avoir dû quitter la Libye : la population ne voyait plus en eux que des assassins d’enfants innocents. Sa mère, égyptienne, a été licenciée, ses sœurs ont été expulsées de l’université. En décembre 2005, la famille a trouvé l’asile politique aux Pays-Bas.

    S’il y avait « complot », qui, au sein des expatriés bulgares, a été chargé de sa mise en œuvre ? Tripoli accuse dans un premier temps le Dr Georgiev Zdravko, 58 ans, ancien médecin du travail pour une société sud-coréenne implantée en Libye, d’avoir acheminé le sang contaminé. Il sera détenu, condamné à cinq années de prison pour trafic de devises, mais échappe aux poursuites liées à la contamination du sida. Il est libéré en mai 2004 et s’installe dans une chambre aménagée dans les locaux mêmes de l’ambassade de Bulgarie à Tripoli. Il y vit toujours. Chaque jeudi, il rend visite aux cinq détenues – il n’a pas le droit d’approcher Ashraf – parce que l’une d’elles, la plus droite, la plus forte, n’est autre que son… épouse : Kristiyana Vulcheva, 48 ans, mère d’un enfant de 29 ans issu d’un premier mariage, est arrivée en Libye en 1991, aux côtés de son second mari. Expomed n’est pas son employeur, mais elle sera pourtant considérée comme la tête bulgare du complot, alors même qu’elle ne travaillait pas à l’hôpital Al-Fatah, mais bien à l’hôpital Haurari. Aucune des autres infirmières ne la connaissait, les procès-verbaux sont catégoriques.

    Oui, Kristiyana, dans un premier temps va parler de « John le britannique », de la circulation de larges sommes d’argent pour « commettre le complot », et même de distillation clandestine d’alcool. Encore fait-il savoir comment elle a été torturée : avec une « petite machine qui produisait de l’électricité » note Human Rights Watch. Les interrogateurs libyens l’ont soumise à des chocs électriques sur les seins, sur les organes génitaux.

    « Mes aveux étaient entièrement en langue arabe et non traduits. Nous étions prêts à signer n’importe quoi pour arrêter la torture. » La mère de Kristiyana, Zorka, aide ménagère à Sofia, en sait un peu plus : « Ma fille a été attachée nue, jambes et bras en croix sur un lit, des électrodes posées sur se parties intimes. » A une question récente du Nouvel Observateur qui évoque de possibles sévices sexuels, Zorka répond : « Kristiyana m’a seulement dit : « Dans l’état où nous étions, ils pouvaient faire n’importe quoi » ».

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    • #3
      suite

      Le trait aurait-il été forcé ? Sa collègue Valentina Siropulo, 48 ans, dont la famille provient de Pazardjhik, au sud de Sofia, ne dit rien d’autre. Elle aussi est détenue depuis février 1999 dans cette même prison de Jdeida : « J’ai avoué sous les tortures à l’électricité. Ils disposaient de petits câbles sur mes orteils et sur mes pouces. Quelques fois ils en mettaient un sur mon pouce et un autre sur ma langue, mon cou ou mon oreille (…) Ils avaient deux sortes de machines, une avec une manivelle et une avec des boutons ». Le pire est qu’au début, en Bulgarie même, ni sa disparition ni ensuite l’annonce de mauvais traitements ne sont prises au sérieux. Sa belle-sœur Tsevtanka, se rappelle être restée de longs mois dans le doute, sans soutien des autorités locales bulgares ni des voisins, alors que Valentina n’était pas une inconnue : elle avait travaillé 18 ans aux soins intensifs de l’hôpital de Pazardjhik. Valentina finira par écrire : « Je me sens maintenant physiquement d’attaque mais mon âme est irrémédiablement atteinte. »

      L’exemple le plus éclatant de cet affaissement de l’âme est livré par une quatrième infirmière, la plus jeune, la plus blonde : Nasya Nenova, 41 ans, qui se résument à seize années de pratique infirmière (études comprises sans doute) à Sliven, cette ville du Nord-Est bulgare placée sur l’ancienne voie militaire du Danube, et huit années de détention. Elle aussi a été torturée, a « avoué » avant de se rétracter.

      Elle a voulu se suicider, a tenté de s’ouvrir les veines par crainte d’être torturée à nouveau. Le tribunal a même tenté d’instrumentaliser ce désespoir et lui a demandé, en 2001, si elle avait voulu disparaître à cause de la honte ressentie pour ce qu’elle avait prétendument commis. Elle a répondu : « Je ne suis coupable d’aucune des charges. Ma conscience est claire. » Elle dira alors avoir voulu se rétracter dès juillet 1999, mais l’un des colonels tortionnaires aurait menacé de recommencer les tortures si elle modifiait sa déposition : « Nous n’avions de protection de personne, nous n’avions pas de docteur. Nous étions seules avec ces hommes, précise Nasya, qui faisaient avec nous tout ce qu’ils voulaient. »

      La dernière détenue, Valya Chervenyashka, 52 ans, est la plus discrète sur ses conditions de détention, mais elle a bénéficié d’une médiatisation importante grâce à son mari Emil, qui a littéralement fait vivre ce dossier. Emil a entrepris à Sofia des grèves de la faim, et s’apprêterait à poursuivre deux anciens ministres bulgares des Affaires étrangères. Sa fille, Antoaneta, 28 ans, n’a jamais cru que sa maman soit un agent de la CIA. Plus frappant : un mois avant son arrestation, soit début 1999, Valya écrit à son ancien chef de service, à l’hôpital de Biala Slatina (Nord-Ouest de la Bulgarie). Elle a la prescience d’une « épidémie » qui commence. Elle a peur pour sa santé. Prémonitoire.

      Retournons la question posée par Kadhafi : pour ces vies brisées, qui va payer ? Le principal responsable des tortures, le colonel Jummia al-Mishri, est connu : lui et neuf autres fonctionnaires de sécurité libyens – sept policiers, un médecin, un traducteur – ont été acquittés de toute poursuite, le 7 juin 2005, devant une Cour de Tripoli. Comment en serait-il autrement ?

      Fin janvier cependant, un procureur bulgare, Aksiniya Matosyan, relevait le défi et lançait une instruction à charge de onze policiers libyens, affirmant avoir désormais assez d’éléments pour les poursuivre. Les seuls faits commis entre février et mai 1999 pourraient suffire à condamner chacun de ces policiers à … six années de prison.

      A ce stade, le diable sourit dans sa barbe : six années au maximum pour les policiers libyens, huit années d’enfer pour les bulgares. Quoi qu’il arrive, six personnes ont d’ores et déjà perdu huit années de leur vie, une septième y a laissé cinq ans. Soit un total de 53 ans, une somme qui représente déjà une bien belle vie volée. Ce gâchis n’est-il pas une forme nouvelle et lente de peine de mort ?

      Alain LALLEMAND

      LE SOIR – mercredi 18 juillet 2007

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      • #4
        caius
        pour l instant il faut se rejouir de cette liberation
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

        Commentaire


        • #5
          quel grand minable ce kadafi,séquestrer et torturer de pauvres infirmieres venues en lybie pour nourrir leurs enfants.plus minable que ca tu meurs.

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          • #6
            Ces infirmières sont arrivés dans un hôpital pourri, sale, ou il n'y avait pas d'hygiène, ils ont travaillé avec les moyens du bord, le sida était déjà dans les lieux et bien sûr les familles des victimes s'en sont pris aux Bulgares, alors qu'ils auraient du s'en prendre à l'hôpital, Kaddafi à trouver le moyen de sortir son pays de l'isolement avec cette affaire, en demandant une rançon à l'Europe, en échange les occidentaux vont remettre à niveau leurs infrastructures et investir pour sortir ce pays de la m****.

            Mais tant qu'il y aura ce Kaddafi, le pays ne sortira jamais de la mouise.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              caius
              pour l instant il faut se rejouir de cette liberation
              Certes, mais il faut que la vérité soit dite. Kadafi a fait aussi monter les enchères après l'humuliation qu'il a subit avec les aveux et dédomagements du Lockerbie. Aprés son renoncement unitlatéral aux ADM, après avoir accepté d'être "la fortresse" de l'europe contre l'imigration clandestine. Ne voyant rien venir il s'ets vengé sur un personnel de santé étranger. Ce qu'il a fait à ces infirmières est inadmissible. Petit mafioso qui mérite d'être traité comme un délinquant un jour.

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              • #8
                Ayons une pensée pour les familles des enfants atteints du SIDA.

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                • #9
                  pourquoi on parle sutout des infermieres bulgares et pas bcp du medecin palestinien

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                  • #10
                    Dans le protocole d'extradition des infirmières, il y aurait l'obligation pour l'Europe d'envoyer du personnel médical et du matériel à l'hôpital de Benghazi.
                    Ce qui fait qu'il ya d'une certaine manière une substitution discrète d'otages.

                    Maintenat quand je lis de ci de-là que les infirmières pourraient être coupables parce qu'en Lybie, pays vertueux il n'y aurait pas de sida, je me pose la question de savoir comment hors de sang déjà contaminé, ou de seringues souillées, elles auraient pu le transmettre; à moins de considérer que l'on aurait à faire à une forme de "guerre bactériologique".

                    En core une fois faire appel à du personnel européen c'est dire ouvertement qu'elles étaient nullement coupables, mais otages pour un chantage.

                    Commentaire


                    • #11
                      L'hôpital de la peur.

                      Il est impensable que des infirmières aient inoculé volontairement des enfants, cependant lorsque l'on invoque des raisons de manque d'hygiéne, je ne comprends pas, car le virus n'a pu se transmettre que par voie sanguine dans cet hopital pédiatrique de Benghazi, est-ce que les seringues ont été réutilisé ? Si c'est le cas ils sont coupables, s'ils ont utilisés du sang contaminé, ils ne sont pas responsable mais alors 400 enfants ont subi des transfusions sanguines ? Cela me paraît inconvevable. Que sait-il vraiment passé dans cet hôpital ?
                      Dernière modification par zek, 26 juillet 2007, 14h23.
                      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                      Commentaire


                      • #12
                        j'ai un reve..
                        celui que les citoyens algeriens soient aussi precieux aux yeux de nos dirigeants que le sont les citoyens europeens aux yeux de leurs gouvernants..
                        « Puis-je rendre ma vie
                        Semblable à une flûte de roseau
                        Simple et droite
                        Et toute remplie de musique »

                        Commentaire


                        • #13
                          Ma foi la chance de ce palestinien a été.. de se retrouver en prison avec des bulgares! Parce que entre nous, il aurait été tout seul, je ne crois pas que SuperSarko aurait volé à son secours!

                          Commentaire


                          • #14
                            Pour l’édition arabe Al-Quds Al-Arabi, citée par le Courrier international: « le gouvernement bulgare, qui n’est ni arabe ni musulman, s’est montré solidaire du médecin palestinien en lui accordant la nationalité bulgare et en insistant sur sa libération au même titre que les infirmières. Il a agi ainsi pour des raisons purement humanitaires alors qu’aucun pays arabe n’a fait preuve de solidarité à l’égard de cet homme, que l’Autorité palestinienne l’avait abandonné à son sort et que le président palestinien Mahmoud Abbas s’était rendu en visite en Libye à plusieurs reprises sans jamais aborder le sujet ».

                            Et Al-Quds Al-Arabi en vient à conclure que: « il faut reconnaître que l’appareil judiciaire arabe est une bonne blague et que personne ne le respecte. Cela nous vaut des ingérences étrangères permanentes pour abroger les jugements de nos tribunaux ».

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