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1 700 cas d' intoxications alimentaires en Algérie

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  • 1 700 cas d' intoxications alimentaires en Algérie

    Les services du contrôle de la qualité et de la répression de la fraude ont également procédé à la destruction de marchandises d’une valeur de 168 millions de dinars pour non-conformité aux normes d’hygiène et non-respect de la date de péremption de certains produits, a indiqué, hier à Alger, M. Boukahnoun Abdelhamid, sous-directeur à la direction du contrôle de la qualité et la répression de la fraude au ministère du Commerce, lors de son intervention à la journée de sensibilisation contre les intoxications alimentaires.

    Le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub, a souligné, à l’ouverture de la rencontre, que les intoxications alimentaires sont en baisse en Algérie depuis 1990, ajoutant qu’il a été enregistré 1 700 cas durant le premier semestre et que ce «phénomène» coûte des enveloppes colossales à l’Etat, sans pour autant donner une quelconque précision sur les montants déboursés.

    Les cas d’intoxications alimentaires sont passés de 9 000 en 1990 à 6 000 en 2004 et à 4 000 en 2006. Au niveau des frontières, sur les 69 190 cargaisons contrôlées, 758 ont été saisies, selon Boukahnoun. Les données chiffrées démontrent, par ailleurs, que les mêmes services ont dû intervenir depuis le début de l’année 144 000 fois à travers l’ensemble des wilayas pour constater 19 500 infractions.

    40 % des ces infractions sont essentiellement liées au manque d’hygiène. Comparativement à 2006, le nombre des infractions a baissé, mais il faut savoir que le nombre des interventions était aussi moindre. Sur 70 000 interventions en 2006, il avait été constaté 9 752 infractions.

    Les marchandise détruites l’année passée équivalent à une perte de 145 millions de dinars. Lors de cette rencontre, le ministre n’a pas soufflé mot sur la flambée des prix des produits alimentaires. D’ailleurs, selon la Forem, c’est cette cherté qui pousse les citoyens à se rabattre sur des produits moins chers et qui s’avèrent souvent périmés ou conservés sans aucun respect des conditions d’hygiène.

    Pour la Forem, la situation est dramatique et alarmante. S’appuyant sur une enquête qu’elle a effectuée au mois de juillet sur 400 personnes, elle révèle que les Algériens mangent mal et ne consultent pas de médecins spécialistes en cas d’intoxication.

    L’enquête démontre également que l’éloignement du lieu de résidence n’y est pour rien. 17 % des interrogés préfèrent manger dans des fast-foods alors qu’ils habitent à moins d’un kilomètre. Pis encore, 64 % des interrogés affirment prendre leur petit déjeuner dans des cafés du coin ! Plus de la moitie des questionnés indiquent avoir trouvé des saletés dans la bouffe (cheveux, insectes…).

    Pourquoi alors tiennent-ils aux fast-foods ? Plus de 21 % des personnes interrogées disent l’avoir choisi par rapport aux prix abordables et 24 % par rapport au rapport qualité/prix. Conséquence : 60 % des personnes ont présenté au moins une intoxication alimentaire durant 2006-2007.

    Une personne sur trois consulte chez le médecin, révèlent encore cette enquête.

    Par Le Jeune Indépendant
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