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Les importations de l'Algérie en forte en hausse en 2007

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  • Les importations de l'Algérie en forte en hausse en 2007

    Si la tendance actuelle se poursuit, les observateurs n’excluent pas de voir les importations de l’Algérie atteindre un niveau record. Les exportations d’hydrocarbures ont continué à représenter l’essentiel des ventes de l’Algérie vers l’étranger avec 98 % de la valeur globale, mais avec une baisse de 4 % par rapport à la même période de 2006.

    Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent marginales avec seulement 2 % du volume global des exportations et une valeur de 539 millions de dollars, soit une diminution de près de 13 % par rapport à la même période de référence.

    Les principaux produits hors hydrocarbures exportés relèvent du groupe «demi-produits» avec une part de 1,5 % du total des exportations, soit l’équivalent de 409 millions de dollars, suivi des groupes «produits bruts» (0,20 % et 53 millions de dollars), «biens alimentaires» (0,16 % et 43 millions de dollars) et «biens d’équipements industriels» (0,08 % et 23 millions de dollars).

    Le groupe «biens de consommation non alimentaires» vient en dernière position avec une part de 0,04 %, soit environ 5 millions de dollars. S’agissant des importations, il a été noté une hausse pour l’ensemble des groupes de produits.

    Les biens d’équipement ont ainsi représenté 37 % du total des importations avec 4,7 milliards de dollars, les produits destinés à l’outil de production représentaient 30,3 % du total importé (4,03 milliards de dollars), les biens de consommation alimentaire 17,8 % (2,2 milliards de dollars) et les biens non alimentaires 18,84 % (1,81 milliard de dollars).

    La Chine se propulse au deuxième rang de nos fournisseurs La Chine est devenue, au cours du premier semestre 2007, le deuxième plus important fournisseur de l’Algérie après avoir grappillé, petit à petit, des parts de marché traditionnellement détenues par l’Italie, les Etats-Unis et l’Espagne.

    En effet, avec 1,13 milliard de dollars de marchandises expédiées vers l’Algérie, la Chine se classe deuxième sur la liste de nos fournisseurs, devancée uniquement par la France qui a exporté vers l’Algérie pour une valeur de 2,39 milliards de dollars de produits.

    La Chine est suivie des Etats-Unis (946 millions de dollars), de l’Allemagne (882 millions de dollars), de l’Espagne (688 millions de dollars) et du Japon (574 millions de dollars). A la fin du mois de mai dernier, la Chine était déjà troisième principal fournisseur de l’Algérie poursuivant une tendance qui pourrait bien la propulser en tête de cette liste dans un délai très court.

    Du côté des clients de notre pays, la première place revient aux Etats-Unis avec 6,88 milliards de dollars, suivis de l’Italie (4,66 milliards de dollars), de l’Espagne (2,76 milliards de dollars) et de la France (2,56 milliards dollars).

    La répartition par régions économiques montre qu’au premier semestre 2007 l’essentiel des échanges extérieurs de l’Algérie ont été réalisés avec les pays de l’OCDE, avec une part de 70,28 % dans la structure globale de nos importations et 90,77 % dans celle de nos exportations.

    L’Union européenne demeure le principal partenaire commercial de l’Algérie puisqu’on y achète 53,05 % de nos importations et on lui vend 51,12 % de nos exportations. Les échanges commerciaux entre l’Algérie et les pays du Maghreb restent, quant à eux, faibles malgré une augmentation par rapport au premier semestre 2006, passant de 377 millions de dollars à 392 millions de dollars.

    Les pays arabes, pour leur part, ont enregistré une légère hausse par rapport au six premiers mois de l’année dernière, puisque le volume global des échanges de l’Algérie avec ces pays est passé de 675 millions de dollars à 766 millions de dollars, en hausse de 13,48 %.

    Les chiffres du CNIS indiquent, enfin, que 82,66 % du total des importations des six premiers mois de l’année ont été financés par cash, soit 10,58 milliards de dollars, en hausse de 23 % par rapport à la même période de 2006. Le reste des importations a été financé par lignes de crédit, à hauteur de 9,53 % et par le recours aux comptes devises individuels avec 2,2 %.

    source : le Jeune Indépendant
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