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Sensualité et révolte au Festival de Timgad

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  • Sensualité et révolte au Festival de Timgad

    Lors de la 29e édition du festival international de Timgad , dans la première partie de la soirée, Triana d’Alger, un groupe de jeunes ambitieux, a revisité les chansons les plus connues du répertoire flamenco telles que Bayla Bayla, Marina, Dansez, Bomboléo. Il a aussi revisité quelques chansons des répertoires algérien et maghrébin comme Ya Rayeh, Salam alikoum ya lehbeb, ou encore Moulaye Brahim ya lala.

    La deuxième partie de la soirée a été animée par le groupe espagnol Flamenco Luna. Un groupe qui a incarné l’histoire de toute une musique, mais surtout l’histoire de tout un peuple. C’est à un voyage gratuit que nous avons été conviés à travers les gestes à la fois gracieux et révoltés des danseuses, mêlés à un chant traditionnel, sous les notes musicales interprétées par les doigts magiques et féeriques des deux guitaristes.

    Durant trois heures, nous avons pu redécouvrir cette mélodie, qui reste, à nos jours, une belle passion. A travers la voix masculine de Macias Antonio et celle féminine de Gomez Maria, ce groupe a su nous faire remonter le temps. Le flamenco étant toujours autant dansé et joué dans les cafés, dans les fêtes de village, ce groupe ne cesse de se produire sur les plus grandes scènes du monde.

    Au cours de cette cinquième soirée du festival, une grande symbiose entre le chant et la danse a été perçue. Les quatre danseuses, à leur tête Morales David, ont chacune incarné une personnalité ou plutôt un thème : la sensualité, la sexualité, la douceur et enfin la révolte, et ce, à travers les gestes expressifs de Carmen Gema.

    Flamenca Luna est, sans conteste, l’univers intime de quatre femmes qui se servent d’un langage commun pour donner libre cours à leurs sentiments et transmettre leurs émotions et leur vécu, prouvant ainsi que l’histoire individuelle est en fait une histoire collective.

    Il faut toutefois noter que le public présent n’a semble-t-il pas apprécié le spectable. Il était en effet moins chaleureux que lors des soirées raï. D’ailleurs, tout au long de la soirée, les services de sécurité n’ont cessé de faire sortir les agitateurs et les trouble-fête, plus nombreux que les passionnés du flamenco.

    Par Le Jeune Indépendant
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