Alger capitale de la culture arabe». C’est ce qui a été déclaré par des officiels, entre autres, la ministre de la Culture, qui avait annoncé en grande pompe l’année dernière que «tout était fin prêt pour accueillir ce grand événement». D’ailleurs, même le wali d’Alger a réuni les présidents d’APC afin de donner à la capitale un look plus approprié, qui va de paire avec son appellation d’antan «Alger la blanche».
Une somme colossale a été allouée pour l’événement, il s’agit notamment de redorer les quartiers : le badigeonnage des murs et le revêtement des routes, puisque ce sont les seules tâches où les travailleurs de l’APC excellent. Malheureusement, il n’y a que les quartiers censés accueillir les hôtes qui ont été touchés.
Près de sept mois après le lancement de la manifestation, Alger n’est plus digne d’une capitale, puisque à chaque coin de rue, hormis les quartiers résidentiels, les immondices s’accumulent, les odeurs nauséabondes à couper le souffle empoisonnement l’air, des fuites d’eau laissées à leur propre sort, des bac à ordures dont la couleur verte s’est convertie au noir dû à la négligence des éboueurs. Finalement, la somme dégagée c’était pour le relookage de la capitale, mais rien n’a été fait en ce sens, où est passé l’argent alloué ? S’est-il volatilisé ?
Outre l’absence d’une politique de la ville depuis l’Indépendance et le manque d’instruments de planification, l’incivisme y est pour quelque chose, et même pour beaucoup de choses. A titre d’exemple, les résidants d’un même immeuble, l’on constate qu’un seul sur cinq daigne descendre sa poubelle à des heures fixes, et les autres, «les plus intelligents», ne se dérangent même pas pour le faire, ils se contentent de jeter «le fameux» sachet noir, devenu, par la force du temps, rouge, jaune, ou bleu, par… la fenêtre. Le comble, c’est que ces mêmes services ont collé des affiches, à l’entrée des immeubles, sur lesquelles sont indiquées les heures de passage des éboueurs, mais l’Algérois fait tout pour déroger à la règle. Il dépose son sachet d’ordures à l’heure qui lui plaît, soit le matin, en se rendant à son travail, soit l’après-midi ou carrément après les heures indiquées. L’essentiel, pour lui, est de s’en débarrasser quitte à enlaidir son quartier.
D’ailleurs, tout le monde s’accorde à dire que la capitale a perdu de son charme, mais la faute est partagée, et tout le monde est concerné de près ou de loin. Les officiels, pour leur part, multiplient les déclarations.
Rappelons dans ce sens, les déclarations faites par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Yazid Zerhouni, l’année dernière, sur la dégradation de la capitale, qui répondait aux propositions émanant des responsables des directions de la wilaya d’Alger qui concernent les projets vitaux de la ville. Il a indiqué, dans ce sens, que cette dernière a besoin de rénover toutes ses infrastructures en matière d’approvisionnement en eau, d’hygiène, d’assainissement et de maintenance des bâtisses et des structures culturelles pour les hisser au niveau des capitales du monde ou celles de pays de même rang. Depuis rien n’a été fait, et notre capitale en pâtit lourdement.
Par La Nouvelle République
Une somme colossale a été allouée pour l’événement, il s’agit notamment de redorer les quartiers : le badigeonnage des murs et le revêtement des routes, puisque ce sont les seules tâches où les travailleurs de l’APC excellent. Malheureusement, il n’y a que les quartiers censés accueillir les hôtes qui ont été touchés.
Près de sept mois après le lancement de la manifestation, Alger n’est plus digne d’une capitale, puisque à chaque coin de rue, hormis les quartiers résidentiels, les immondices s’accumulent, les odeurs nauséabondes à couper le souffle empoisonnement l’air, des fuites d’eau laissées à leur propre sort, des bac à ordures dont la couleur verte s’est convertie au noir dû à la négligence des éboueurs. Finalement, la somme dégagée c’était pour le relookage de la capitale, mais rien n’a été fait en ce sens, où est passé l’argent alloué ? S’est-il volatilisé ?
Outre l’absence d’une politique de la ville depuis l’Indépendance et le manque d’instruments de planification, l’incivisme y est pour quelque chose, et même pour beaucoup de choses. A titre d’exemple, les résidants d’un même immeuble, l’on constate qu’un seul sur cinq daigne descendre sa poubelle à des heures fixes, et les autres, «les plus intelligents», ne se dérangent même pas pour le faire, ils se contentent de jeter «le fameux» sachet noir, devenu, par la force du temps, rouge, jaune, ou bleu, par… la fenêtre. Le comble, c’est que ces mêmes services ont collé des affiches, à l’entrée des immeubles, sur lesquelles sont indiquées les heures de passage des éboueurs, mais l’Algérois fait tout pour déroger à la règle. Il dépose son sachet d’ordures à l’heure qui lui plaît, soit le matin, en se rendant à son travail, soit l’après-midi ou carrément après les heures indiquées. L’essentiel, pour lui, est de s’en débarrasser quitte à enlaidir son quartier.
D’ailleurs, tout le monde s’accorde à dire que la capitale a perdu de son charme, mais la faute est partagée, et tout le monde est concerné de près ou de loin. Les officiels, pour leur part, multiplient les déclarations.
Rappelons dans ce sens, les déclarations faites par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Yazid Zerhouni, l’année dernière, sur la dégradation de la capitale, qui répondait aux propositions émanant des responsables des directions de la wilaya d’Alger qui concernent les projets vitaux de la ville. Il a indiqué, dans ce sens, que cette dernière a besoin de rénover toutes ses infrastructures en matière d’approvisionnement en eau, d’hygiène, d’assainissement et de maintenance des bâtisses et des structures culturelles pour les hisser au niveau des capitales du monde ou celles de pays de même rang. Depuis rien n’a été fait, et notre capitale en pâtit lourdement.
Par La Nouvelle République
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