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Un congrès de l’ex-GSPC avorté à Yakourène

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  • Un congrès de l’ex-GSPC avorté à Yakourène

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    Selon le colonel Benazouz du commandement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tizi-Ouzou, l’opération de vaste ratissage qui se déroule dans la forêt de Yakourène suit toujours son cours.

    Déclenchée le 13 juillet, 10 jours durant, les forces combinées (ANP - Garde communale - gendarmerie et paras) continuent leur avancée lentement mais sûrement. Le relief accidenté a nécessité l’ouverture de pistes, la progression est également sur le terrain subordonnée à l’opération de déminage par les artificiers de l’ANP, des mines antipersonnel enfouies par les terroristes sur un important rayon autour de leur cantonnement. Toujours selon le colonel Benazouz, très actif et présent sur les lieux, il n’y a aucun bilan précis pour le moment, aucun chiffre n’est définitif tant que le ratissage n’est pas terminée, toutefois la détermination des forces combinées renseigne sur la mauvaise posture dans laquelle se trouve la soixantaine de terroristes encerclée.

    Il ne s’agit en aucune façon d’un assaut final, le mouvement des troupes de l’ANP prendra le temps nécessaire pour l’extermination des criminels de l’ex-GSPC affilié à El Qaïda.

    Par ailleurs, selon certaines indiscrétions, la présence du fils d’Ali Benhadj, Abdelkahar serait presque confirmée dans ce regroupement national des terroristes, dont le mobile était la tenue d’un congrès où figureraient même des étrangers et de hauts cadres du projet intégriste. La découverte d’un matériel haut de gamme de communication et la destruction de casemates avec récupération d’armes de tous calibres ont sensiblement affaibli et réduit comme peau de chagrin les terroristes de l’ex-GSPC.

    Des bombardements incessants se font entendre dans les localités même éloignées de la dense forêt de Yakourène, avec l’utilisation d’une logistique de pointe par la force de l’ANP telles les caméras à infra-rouge et à signalisation nocturne, ce qui a poussé certains terroristes à la reddition, d’autres ont carrément fui les lieux en échappant par miracle aux mailles du dispositif sécuritaire mis en place et qui s’etend sur des kilomètres de rayon du bouclage.

    Certaines sources fiables avouent que le fichier récupéré sur le micro-portable abandonné par les terroristes, parle de plus de 500 éléments du GSPC qui devaient prendre part à ce congrès.

    Le GSPC à Yakourène vient de signer sa condamnation à mort, les forces de l’ANP en ont décidé ainsi, nous connaîtront avec précision le bilan exact de ce ratissage lors du point de presse qui se tiendra jeudi 26 juillet 2007, comme l’a laissé entendre le colonel Benazouz.

    La Dépêche de Kabylie
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