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Les négociations avec Belmokhtar en cours

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    L’affaire des contacts entre l’Etat algérien et le terroriste Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbas, émir de l’ex-GSPC pour la région du Sahara, revient pour alimenter la chronique sécuritaire. Selon notre confrère arabophone "El Bilad", citant des sources sûres, les contacts avec Belmokhtar "n’ont pas aboutis, mais les négociations suivent leur cours" et ce, même si l’émir de l’ex-GSPC, avait nié avoir échangé des correspondances avec l’Etat algérien par l’intermédiaire de Hadj Bettou.

    Par ailleurs, la même source affirme que Hadj Bettou a rencontré Abdelhak Layada, ancien chef du GIA. Les pourparlers entre les deux hommes ont tourné autour de l’émir de l’ex-GSPC de la région Sud et le Sahel, Belmokhtar, ainsi que les moyens adéquats pour le convaincre à deposer les armes afin de bénéficier des dispositions de la Charte pour la paix. Cette même source a confirmé que Hadj Bettou serait en contact permanent avec Bel Mokhtar et ce depuis deux années. Elle a ajouté que " le premier contact entre les deux hommes s’est noué dans la région de Lebyad E-cheikh le 20 juin 2004 ". Ces contacts ont été scellé par l’intermédiaire d’un des fils de la Zaouïa de la région en l’occurrence " Ali Ezzaoui ". " C’est sur des questions de moindre importance que les négociations ont échouées à maintes reprises ", annonce la source qui ne précise pas, pour autant, la nature des questions qui semblaient êtres le point de désaccord entre les deux hommes.

    " El Bilad " a ajouté que " le conclave " entre El Hadj Bettou et Layada n’a duré qu’une heure de temps, car cette entrevue a permit aux deux conclavistes de " discuter des voies et moyens qui mèneront à la reddition du chef du fil de l’ex-GSPC au Sahara et au Sahel ", a précisé El Bilad.

    Même si la presse nationale avait reporté, y’a de cela quelque temps, que le chef terroriste du Sud avait déposé les armes, l’intéressé lui-même, avait émis des réserves quant à sa reddition qui consistent, selon El Bilad, d’une part, " l’arrêt des poursuites judiciaires à son encontre et à l’encontre de ses paires " et de l’autre part, " la libération de certains salafistes arrêtés ".

    Cette source a précisé, par ailleurs, que la rencontre entre El Hadj Bettou et Layada a été l’œuvre du premier qui souhaitait rencontrer " l’ancien chef du GIA ", depuis sa libération en mars 2006, année où Layada a bénéficié des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. El Hadj Bettou avait fait des pieds et des mains pour rencontrer Layada. D’abord. en sa qualité de fondateur et de chef historique du GIA depuis octobre 1992 et ensuite, pour son savoir profond " sur la mentalité qui règne chez les groupes armés et le respect que lui vouent les terroristes ", a-t-on précisé. Toujours dans le même ordre d’idées, la source qui a rapporté ces informations a ajouté, que Layada a été choisi en tant qu’intermédiaire, " afin d’identifier les obstacles qui se dressent devant la réussite des négociations ".

    A titre de rappel, Mokhtar Bel Mokhtar est parmi les premiers intégristes algériens à prendre les armes et ce, depuis 1992. Bel mokhtar, âgé d’à peine 20 ans, avait participé à la guerre en Afghanistan contre les Russes aux coté des Moudjahidine afghans. C’est au cours de ces " rudes combats" qu’un éclat d’obus lui a fait perdre un œil et c’est pour cette raison que ses acolytes le nommaient "le borgne".

    Belmokhtar avait rejoint le pays vers la fin de l’année 1992 pour adhérer aux " Katibat Ec-Chahada " au désert sous la houlette de " Ben Talha El-Djanoubi " et ensuite sous les commandes de " Abdel-Baqi El-Aghouati " avant d’être désigné comme chef de ces Katibat après la mort de Abdel-Baqi. L’expérience et l’activisme de BelMokhtar lui ont permis d’étendre sa présence et sa nuisance jusqu’au Mali, le Niger et la Mauritanie.

    Après la rupture entre les Katibat de BelMokhtar et le GIA, suite aux désaccords avec Antar Zouabri, Bel Mokhtar rejoint le GSPC de Hassen Hattab en 1998.

    Belmokhtar était connu pour son opposition contre l’enlèvement des 32 touristes par Amari Saifi, alias Abderezzak El Para qui avait négocié leur libération contre une grande somme d’argent.

    Belmokhtar et ses acolytes restent les maîtres du Sud et du Sahel, ils sont connus pour le racket des sociétés pétrolières étrangères et la vente d’armes. Belmokhtar était aussi connu pour être polygame, car il prenait là où il passait une femme pour lui et autres pour ses subordonnés. BelMokhtar reste le terroriste le plus recherché par les services de sécurité vu son influence sur le cours des événements et la situation sécuritaire dans la région du Sahel.

    La Dépêche de Kabylie
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