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Contrôle technique automobile
Le groupe suisse SGS rachète l’entreprise publique Cota
Le groupe suisse SGS (société générale de surveillance) a repris, avant-hier, le contrôle de l’entreprise publique COTA (Contrôle technique automobile). La transaction s’est déroulée officiellement à Alger en présence de personnalités politiques telles que l’ambassadeur de Suisse à Alger, un représentant du ministère des participations et de la promotion des investissements, ainsi que le secrétaire général du ministère des transports.Le contrat de cession des actifs de COTA a été signé par son P-dg, Ali Touahri, pour la partie algérienne, et le vice-président de SGS, Olivier Merkt pour la partie suisse. Selon le P-dg, le montant global de la transaction s’élève à environ 600 millions de DA, dont 300 millions pour l’investissement. Cette cession intervient suite à l’appel d’offres international, où l’opérateur suisse a été retenu en mai 2006. Le groupe suisse, numéro un mondial de l’inspection et de la certification, était en concurrence avec l’espagnol Ivesur sur ce projet. Avec cette opération, SGS détient 76,96% du capital de la société publique spécialisée dans le contrôle technique des véhicules légers et poids lourds.
Aux termes de l’accord, le groupe suisse s’engage à réaliser une extension du réseau de contrôle technique de l’entreprise par l’ouverture de 12 lignes supplémentaires. Il s’engage, également, à garder la dénomination COTA, à reprendre l’ensemble des 191 employés de l’ancienne entreprise publique, et à prendre en charge la formation du personnel.
De plus, il serait question de discussions entre SGS et le ministère des Transports sur deux projets, à savoir l’homologation des véhicules neufs, activité détenue actuellement par les services des mines, et le contrôle de la pièce de rechange avec la création d’un laboratoire à cet effet. Détenue par des entreprises publiques du secteur du transport, COTA dispose de 18 stations de contrôle technique automobile à travers le pays. Son siège social est situé dans la zone industrielle de Rouiba (est d’Alger). En rachetant COTA, le groupe suisse se positionne favorablement sur le marché algérien du contrôle technique automobile en plein essor : les nouvelles lois obligent les automobilistes à contrôler régulièrement leurs voitures auprès d’agences de contrôle techniques agréées. L’entrée de ce leader mondial de l’inspection, de l’analyse et de la certification dans le capital de l’entreprise algérienne servira ainsi à renforcer ses capacités de contrôle technique des véhicules aujourd’hui très limitées. Estimé officiellement à plus de 3 millions d’unités, le parc algérien de voitures se développe de façon rapide, avec des ventes annuelles qui avoisinent les 200 000 véhicules.
Par Sonia Dahbi
Le groupe suisse SGS rachète l’entreprise publique Cota
Le groupe suisse SGS (société générale de surveillance) a repris, avant-hier, le contrôle de l’entreprise publique COTA (Contrôle technique automobile). La transaction s’est déroulée officiellement à Alger en présence de personnalités politiques telles que l’ambassadeur de Suisse à Alger, un représentant du ministère des participations et de la promotion des investissements, ainsi que le secrétaire général du ministère des transports.Le contrat de cession des actifs de COTA a été signé par son P-dg, Ali Touahri, pour la partie algérienne, et le vice-président de SGS, Olivier Merkt pour la partie suisse. Selon le P-dg, le montant global de la transaction s’élève à environ 600 millions de DA, dont 300 millions pour l’investissement. Cette cession intervient suite à l’appel d’offres international, où l’opérateur suisse a été retenu en mai 2006. Le groupe suisse, numéro un mondial de l’inspection et de la certification, était en concurrence avec l’espagnol Ivesur sur ce projet. Avec cette opération, SGS détient 76,96% du capital de la société publique spécialisée dans le contrôle technique des véhicules légers et poids lourds.
Aux termes de l’accord, le groupe suisse s’engage à réaliser une extension du réseau de contrôle technique de l’entreprise par l’ouverture de 12 lignes supplémentaires. Il s’engage, également, à garder la dénomination COTA, à reprendre l’ensemble des 191 employés de l’ancienne entreprise publique, et à prendre en charge la formation du personnel.
De plus, il serait question de discussions entre SGS et le ministère des Transports sur deux projets, à savoir l’homologation des véhicules neufs, activité détenue actuellement par les services des mines, et le contrôle de la pièce de rechange avec la création d’un laboratoire à cet effet. Détenue par des entreprises publiques du secteur du transport, COTA dispose de 18 stations de contrôle technique automobile à travers le pays. Son siège social est situé dans la zone industrielle de Rouiba (est d’Alger). En rachetant COTA, le groupe suisse se positionne favorablement sur le marché algérien du contrôle technique automobile en plein essor : les nouvelles lois obligent les automobilistes à contrôler régulièrement leurs voitures auprès d’agences de contrôle techniques agréées. L’entrée de ce leader mondial de l’inspection, de l’analyse et de la certification dans le capital de l’entreprise algérienne servira ainsi à renforcer ses capacités de contrôle technique des véhicules aujourd’hui très limitées. Estimé officiellement à plus de 3 millions d’unités, le parc algérien de voitures se développe de façon rapide, avec des ventes annuelles qui avoisinent les 200 000 véhicules.
Par Sonia Dahbi