L’Algérie possède le plus grand parc automobile du Maghreb, avec plus de 3 millions de véhicules. Il est en progression continuelle. En 2005, il a connu une hausse de 20 000 unités supplémentaires par rapport à l’an 2004 pour atteindre quelque 3,2 millions en 2006, soit une augmentation de 10%. Dans le détail, ce parc fait valoir selon les statistiques, le nombre de près de 1 900 000 véhicules de tourisme ; 634 000 véhicules de type commercial environ ; près de 320 000 camions ; alors que le nombre d’ autocars et autobus tourne autour de 52 000 et les remorques autour des 100 000.
Quant aux tracteurs routiers, ils avoisinent 50 000 et les tracteurs agricoles 120 000. Selon ces mêmes statistiques, plus de 40% des véhicules utilitaires roulent au diesel, sachant que près de 98% des camions, autobus, autocars, tracteurs routiers et tracteurs agricoles utilisent le gasoil, alors que bien plus des deux tiers des véhicules de tourisme utilisent l’essence. Ceci dit, en admettant que la hausse des prix du gasoil va orienter, toutes voiles dehors, les citoyens vers les véhicules à essence, quelle économie l’État va faire à travers la réduction de la consommation du gasoil ? La question mérite d’être posée d’autant mieux qu’elle en appelle d’autres. Comme par exemple la question de savoir quelle est la part des véhicules lourds dans le parc roulant du pays, ou encore quelle est la consommation de diesel de ces mêmes véhicules lourds par rapport à celle des véhicules légers. Sachant, par ailleurs, que l’augmentation du prix de gasoil ne réduira en rien le nombre de la mise en circulation de nouveaux véhicules lourds, pour la simple et unique raison qu’ils utilisent presque exclusivement ce type de carburant.
source : Liberté
Quant aux tracteurs routiers, ils avoisinent 50 000 et les tracteurs agricoles 120 000. Selon ces mêmes statistiques, plus de 40% des véhicules utilitaires roulent au diesel, sachant que près de 98% des camions, autobus, autocars, tracteurs routiers et tracteurs agricoles utilisent le gasoil, alors que bien plus des deux tiers des véhicules de tourisme utilisent l’essence. Ceci dit, en admettant que la hausse des prix du gasoil va orienter, toutes voiles dehors, les citoyens vers les véhicules à essence, quelle économie l’État va faire à travers la réduction de la consommation du gasoil ? La question mérite d’être posée d’autant mieux qu’elle en appelle d’autres. Comme par exemple la question de savoir quelle est la part des véhicules lourds dans le parc roulant du pays, ou encore quelle est la consommation de diesel de ces mêmes véhicules lourds par rapport à celle des véhicules légers. Sachant, par ailleurs, que l’augmentation du prix de gasoil ne réduira en rien le nombre de la mise en circulation de nouveaux véhicules lourds, pour la simple et unique raison qu’ils utilisent presque exclusivement ce type de carburant.
source : Liberté
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