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Un extrémiste de droite japonais a lancé mercredi un cocktail Molotov contre le ministère de la défense à Tokyo.
Il entendait ainsi protester contre des propos de l'ex-ministre Fumio Kyuma accusé d'avoir justifié les bombes atomiques de Hiroshima et Nagasaki.
«Le cocktail Molotov a explosé à l'intérieur du ministère mais personne n'a été blessé», a déclaré un porte-parole de la police, ajoutant que l'auteur de l'attaque avait été interpellé par un passant et remis aux forces de l'ordre.
Le fauteur de troubles, 21 ans, est membre d'une organisation d'extrême-droite qui prône l'anti-américanisme et le patriotisme.
Il portait sur lui un communiqué critiquant Fumio Kyuma, le ministre de la défense qui a démissionné le 3 juillet après des propos controversés sur les bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki en 1945.
M. Kyuma avait affirmé que ces bombardements «ne pouvaient être évités» pour empêcher une invasion soviétique du Japon. Les associations de survivants de Hiroshima et Nagasaki et de nombreux responsables de l'opposition comme de la majorité y avaient vu une justification du feu nucléaire, sujet tabou au Japon.
Source: SDA/ATS
Un extrémiste de droite japonais a lancé mercredi un cocktail Molotov contre le ministère de la défense à Tokyo.
Il entendait ainsi protester contre des propos de l'ex-ministre Fumio Kyuma accusé d'avoir justifié les bombes atomiques de Hiroshima et Nagasaki.
«Le cocktail Molotov a explosé à l'intérieur du ministère mais personne n'a été blessé», a déclaré un porte-parole de la police, ajoutant que l'auteur de l'attaque avait été interpellé par un passant et remis aux forces de l'ordre.
Le fauteur de troubles, 21 ans, est membre d'une organisation d'extrême-droite qui prône l'anti-américanisme et le patriotisme.
Il portait sur lui un communiqué critiquant Fumio Kyuma, le ministre de la défense qui a démissionné le 3 juillet après des propos controversés sur les bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki en 1945.
M. Kyuma avait affirmé que ces bombardements «ne pouvaient être évités» pour empêcher une invasion soviétique du Japon. Les associations de survivants de Hiroshima et Nagasaki et de nombreux responsables de l'opposition comme de la majorité y avaient vu une justification du feu nucléaire, sujet tabou au Japon.
Source: SDA/ATS